Être, un verbe, un mot, une recherche d'identité.
Il est difficile de ne pas être quelqu'un, quelque chose, il est difficile de ne pas être.
Il faut beaucoup d'acharnement, de souffrances et de conflits intérieures pour arriver à croire que l'on est rien.

Et même une fois que l'idée de n'être rien est installée, après de nombreux efforts et de nombreuses répétions de cette idée, il est encore difficile de maintenir cette condition dans le corps et les formes changeantes.

Il faut beaucoup d'efforts d'imaginations et d'argumentations pour justifier sa non existence que ce soit dans le passé ou dans le futur.

Toutefois après avoir l'impression d'avoir réussi à installr de manière stable l'idée de néant et de séparation, et d'avoir le réflexe presque naturel de réagir par la phrase « je ne suis rien. » voilà que tout s’effondre, que le corps et les formes tombent malade, que les pensées deviennent encore plus sombre et que toutes les révoltes semblent se glisser lentement dans les bras du cynisme et de la dépression.

C'est tellement difficile, courageux et complexe qu'il fallait bien essayer de voir à l'échelle d'une population entière s'il était possible d'y arriver. Et nombreux sont ceux qui essayent encore chaque jour, persuadés qu'ils sont qu'ils vont prouver leur non existence à leurs propres yeux. Tournant en rond sur eux-mêmes et applaudissant des deux mains leurs propres actions.

S'identifier à une idée, un concept, une histoire, une théorie, un corps, un objet, une nation, un succès ou un échec est la garantie de trouver cette fausse preuve qui se donne l'allure d'une vraie.

« J'ai fait ça ! », « Je a fait ça ! » ou « Ce n'est pas moi qui ai fait ça ! », « Moi est innocent ! ».
C'est courageux car cela demande de vivre comme vrai une fausse expérience qui découle d'un grand nombres de croyances et de peurs, tout un monde étrangement complexe, confus, malsain et conduisant vers une mort inévitable. Jeu de l'identification aux formes séparées.

C'est courageux dans un monde ou les formes changent sans cesse ou fleurs, hommes, maisons et civilisations tombent en poussière et renaissent en un clin d'oeil.

Il faut un courage aveuglé pour dire, « ça c'est moi et ça ce n'est pas moi. » pour séparer de manière psychologique et s'identifier au concept de « moi » et le séparer des « autres » et surtout pour en conclure après avoir sauté sur la tête, « Je suis donc seul face aux autres et je dois me battre contre eux ou avec eux, pour exister. »

Cette pensée implanté dans l'identité par le paradigme dominant, qu'il serait de toute façon inutile de remplacer par une autre pensée d'identification qui serait une réaction contre celle-ci, est lourde de conséquence quand une population entière, inconsciente de son pouvoir de création et de liberté d'être ce qu'elle souhaite, la partage et la renforce dans la densité des conditions humaines.

Le cauchemar collectif créé est une expérience, certainement désagréable selon certains analystes, ou agréable selon d'autres. Mais elle est ce qu'elle est. Un rêve, une expérience limitée, très peu connectée à la vérité et ou de nombreux expérimentateurs se trouvent empêtré dans une danse désespéré et presque éternelle de recherche de sécurité et d'identité dans la forme.

Il n’y a dans ce jeu sur terre qu'un jeu de miroir, qu'une grande danse de lumière en vibration qui ouvre des perspectives et des potentiels de créations infini. Les périodes de transitions semblent confuse à certains niveaux de réalité, mais l'est de moins en moins aux millions d'êtres, qui, individuellement perçoivent quelque chose d'infiniment plus vaste que les formes qu'ils connaissent.

Ces millions d'êtres sont des étincelles de vie et de joie entraînant avec eux les milliards de papillons humains, qui volent ici et là d'une illusion à une autre sans voir l'espace qui rend possible les mille et une merveille qui les entourent.

Des lumières sont venu pour éclairer depuis toujours la vérité dans le cœur de l'humanité, la pensée les as séparé avec des mots et des comparaisons « parfait, pur, impur, plus ou moins spirituel, saints, messies, maîtres » et n'a pas vu qu'il s'agissait de lumières venant d'une seule et même lumière, dont faisait parti la pensée elle-même.

Aujourd'hui, le terrain à été préparé et semé par ces milliers, ces millions d'êtres à travers les siècles et les millénaires et aujourd'hui une vague géante et continue de cette lumière s'installe paisiblement dans l'espace qui contient toute les pensées, qui resteront aveugles jusqu’à ce qu’elles ne le soient plus.

Cette vague, ce n'est pas une élite d'anges qui se grouperaientt et combattraientt le mal, mais une véritable inondation de lumière sur toute l'humanité. Des millions d'enfants naissant aujourd'hui, trouveront facilement les outils pour voir au delà des formes acceptées et créer sans limites leur véritable identité à partir de la vérité et non des illusions de peurs.

Ces enfants sont partout, on ne peut pas ne pas les voir sans les nier avec férocité et peur. Ils sont lumière, enseignants et guérisseurs pour leurs parents endormis.

Cet enfant, c'est toi.

source : http://ascension-spirituelle.fr/

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Commentaire de Michaël le 16 Février 2013 à 16:33

Oui je vais le reprendre car je ne le trouve pas très clair non plus. Le texte n'est pas de l'ironie quand il dit courageux, mais il est sincère avec toutes les personnes qui cherchent leur soi à l'extérieure d'eux.

Concernant le rien évoqué ici, je penses qu'il s'agit du mouvement qui nie le JE SUIS.

Par contre il y'a cette phrase de Krishnamurti qui m'a marqué il y'a longtemps, car il a repris les béatitudes.

"Heureux l'homme qui est rien."

Et je crois que dans ce cas c'est lié au rien dont tu parles et qui est plutôt ésotérique pour les personnes non habituées, de la sagesse non duel, "être rien et vide, pour laisser passer le tout".

Donc je dirais qu'il s'agit du rien de la langue courante.

Plus il faut s'expliquer sur un message, moins inspiré je penses qu'il est. (comme dirais Yoda dans star wars)

Merci Karen, d'être là. :)

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