Devenir différent, c'est facile. Enfin presque !

Nous voici à Pâques qui symbolise, entre autre, le passage de l'esclavage à la liberté. Le printemps après  l’hiver.

Pâques, c'est aussi le triomphe de la liberté sur la prison, c'est la fête de la libération, la fête de la liberté. La victoire de la vie sur la mort, de la Lumière sur les ténèbres...

C’est l'avènement d'une vie où règne l'esprit de fraternité. C'est le triomphe de l'amour sur l'égoïsme. C'est l'espérance d'une vie spirituelle dans « l’ici et maintenant ».

Et cela dépend avant tout de notre volonté !

Pour renaître, il nous faut avant tout parvenir à déceler nos croyances limitantes. Comme son nom l’indique, une croyance limitante est le contraire d’une croyance aidante.

Une fois que nous avons mises en lumière ces croyances qui nous limitent et nous empêchent de développer pleinement notre potentiel, nous avons la possibilité de prendre la résolution de changer certaines choses en nous.

Cependant, quand on parle de changement, il ne s’agit pas seulement de changer de coiffure, de « look », de pantalon ou tous autres aspects extérieurs.

Quand on parle de changement, on parle de changer en tant que personne.

On peut se contenter de « changer notre aspect extérieur » sans « changer notre intériorité ».

Nous avons le choix : Changer superficiellement ou devenir différent !

Devenir différent implique, la plupart du temps, des ruptures, des deuils et cela explique pourquoi nous avons, en général, tant de résistances au changement.

Devenir différent nous conduit à adopter de nouvelles références après avoir pris du recul par rapport à notre situation actuelle. Ainsi, le changement prend place dans un nouveau cadre.

Un revirement à 180° est indispensable pour concevoir les choses sous un angle différent. Changer en tant que personne signifie renaître.

Une grande majorité d’entre nous subit sa vie. Dans le pire des cas, certains ne sont que les spectateurs de leur propre vie.
Ils ignorent le fait que nous sommes les « metteurs en scène » de notre existence et qu’il nous appartient de donner un sens et une orientation à celle-ci.
C’est à nous qu’il revient de créer notre « ambiance ».

Notre vie sera classée dans quelle catégorie ?« Humour », « Comédie », « Comédie dramatique »,                            « Horreur », « Aventures » ?

Certains metteurs en scène ne savent que produire des films avec une ambiance « lourde et pesante ». D’autres sont experts dans les films « légers et comiques ».

Les schémas négatifs et le conditionnement pessimiste que, jour après jour, nous introduisons au niveau de notre psychisme nous emmènent à penser que nous sommes des victimes. Victime de la société, victime de notre entourage, etc…
Un simple « je n’y arriverai jamais ! » est un poison psychique qui, distillé quotidiennement, finit par devenir notre « sang et notre chair ».

Au lieu de se plaindre de la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui et qui représente en quelque sorte une conséquence, il me parait souhaitable de se demander, quel est l’état de nos pensées, de nos sentiments les plus profonds, qui représente la cause.

Autrement dit, il me parait souhaitable que nous nous intéressions à ce mécanisme de cause à effet.
Les anciennes traditions ont toujours mis l’accent sur le fait que : « tout effet à une cause et que toute cause à un effet ».

En d’autres termes, nous sommes amenés à planter des graines qui donneront des fruits et « on reconnaîtra l’arbre, à ses fruits ». Des graines de tomates donnent des tomates. Pas des radis, ni des concombres. Aussi est-il important de faire une sélection rigoureuse parmi les graines que nous souhaitons planter.
Je vous laisse deviner quel genre de fruit portera la graine « j’en ai ras le bol » !

Le conditionnement pessimiste conscient ou inconscient que nous entretenons, nous use à petit feu, jour après jour, et au final nous risquons de passer« côté de notre propre vie » !
L’ambiance qui règne dans notre foyer, au sein de notre entreprise, la qualité de notre relation amoureuse, les échanges que nous pouvons avoir avec notre entourage, notre facilité d’adaptation, notre santé physique et mentale, etc. sont le reflet de « qui nous sommes ».

La vie d’un « homme-je n’y arriverai jamais » et celle d’un « homme-tout est possible » ne sera sans doute pas du tout la même.

Il me parait évident que nous devons nous entraîner à inverser le processus de fabrication des pensées négatives, à apprendre à « domestiquer » les sentiments négatifs qui nous assaillent à longueur de journées.

Pourquoi ne pas fonctionner au quotidien avec des pensées positives ?
Notre vie est le reflet d’habitudes et de croyances. Certaines sont « aidantes et encourageantes», d’autres « limitantes et néfastes », comme nous l'avons déjà dit.
C’est à nous qu’il appartient de faire le tri et de séparer le grain de l’ivraie !

Il faut bien reconnaitre que la plupart du temps, par crainte de l’inconnu, par peur du jugement des autres et du « qu’en dira-t-on » ou parce que nous redoutons les échecs, nous avons beaucoup de mal à changer nos routines et nos certitudes. Nous préférons rester confortablement installés dans notre « zone de confort ». Même si les risques sont mineurs nous avons du mal à nous engager dans le moindre changement, comme paralysés.
L’inconnu nous fait peur. C’est ainsi que la vie qui « complote pour notre bonheur » nous accorde une multitude d’opportunités que nous laissons passer. Et tout cela à cause du simple fait que nous nous sommes mis en tête que « nous n’y arriverons jamais » !

Nos habitudes bonnes ou mauvaises ont le don, le pouvoir de nous rassurer. C’est un fait incontestable. Mais elles ont aussi le formidable pouvoir de nous empêcher d’aller de l’avant.

En fait, beaucoup d’individus passent à côté de leur vie, résolument cramponnés à leurs certitudes. Ils deviennent ainsi la « proie » de la société de consommation dans laquelle nous vivons.

La crise généralisée que nous traversons n'est pas seulement économique, financière, énergétique ou politique : elle est d'abord structurelle.
Elle est la conséquence d'une idéologie absurde.

Elle réduit l'être humain à un agent économique, sorte de créature robotique ayant pour seule finalité de produire et consommer, niant par là sa dimension spirituelle.

Elle signe le désastre du matérialisme, l'échec d'un monde dédié au culte du profit, la fin d'une illusion, mais aussi peut-être la naissance d'un monde différent, plus sage, plus heureux et plus libre, comme la métamorphose de la triste chenille en somptueux papillon.

En ayant pris conscience de cela il nous faut avoir le courage de changer notre façon de concevoir l’existence en modifiant ces « petits riens négatifs» de notre vie qui sont en fait des freins énormes à notre évolution et notre maturation.

A voir, si le coeur vous en dit :

http://epanews.fr/xn/detail/2485226:BlogPost:2271506?xg_source=acti...

 

 

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Commentaire de Patrick ONNIS le 26 Avril 2015 à 16:35

"Très tôt, dans la vie, j’ai pris l’habitude de prendre le contre-pied de mes propres pensées, d’inverser et de retourner mon point de vue. Je faisais cela au début par jeu et par simple curiosité, mais, par la suite, j’ai compris qu’un point de vue unique ne permet jamais d’avoir une vision complète de ce qu’on observe, de même qu’un seul spot lumineux produira immanquablement une ombre de l’autre côté de l’objet qu’on éclaire. Il faut au minimum deux spots – idéalement plusieurs – pour éviter les ombres." Olivier Clerc

Commentaire de Patrick ONNIS le 7 Avril 2015 à 18:34

Comme vous vous en doutez, Karen, je suis, quant à moi un homme d'action qui peut avoir de l'humour, qui rêve d'aventures et d'une fiction qui devient réalité sans horreur !

Sinon l'ici et maintenant, ça me plait aussi !

Commentaire de Patrick ONNIS le 6 Avril 2015 à 11:15

Avec Sylvie et son article :

http://epanews.fr/profiles/blogs/chouette-c-est-le-printemps

j'ai envie de partager ce très beau texte :

"La nuit meurt, l'hiver fuit ; maintenant la lumière,
Dans les champs, dans les bois, est partout la première ...
Accourez, la forêt chante, l'azur se dore,
Vous n'avez pas le droit d'être absents de l'aurore.
Je suis un vieux songeur et j'ai besoin de vous,
Venez, je veux aimer, être juste, être doux,
Croire, remercier confusément les choses,
Vivre sans reprocher les épines aux roses,
Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu.
Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu !
On sent un souffle d'air vivant qui vous pénètre,
Et l'ouverture au loin d'une blanche fenêtre ;
On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ;
On a le doux bonheur d'être avec les oiseaux ..."

Extraits de Après l'hiver - Victor Hugo

Commentaire de Patrick ONNIS le 6 Avril 2015 à 11:08

Oui, ma chère Karen, il semble que nous soyons sur la même longueur d'onde. A propos des accords toltèque, Sylvie nous a offert un beau partage :

http://epanews.fr/xn/detail/2485226:BlogPost:2283791?xg_source=acti...

Et vous quel genre de metteur (e) en scène êtes-vous ?

Quelle catégorie ? « Humour », « Comédie », « Comédie dramatique », « Horreur », « Aventures » ?

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