Combien de fois essayons-nous de convaincre les autres de changer certaines choses pour leur bien!
Nous essayons tellement souvent d’enseigner aux autres ce que nous avons appris et nous désespérons parfois de les voir prendre tant de temps pour comprendre ce que nous avons finalement compris!
Mais nous comprenons tous SEULEMENT quand nous sommes prêts à comprendre….
Parfois, dans notre grand cœur à trop vouloir aider les autres, nous tentons d’apprendre à japper à un chat. Mais ciel qu’il en faut du temps, des efforts et de l’énergie pour apprendre au chat à japper! En fait, c’est souvent mission impossible
Arrêtons de vouloir faire comprendre à l’autre ce que nous avons appris à coups de souffrances et de claques au visage, à coups de douleurs et de coups de pieds. AUCUNE expérience ne peut se transmettre d’une personne à l’autre.
Une fois que nous avons compris ceci, il ne nous reste qu’à observer la personne que nous aimons faire ses propres erreurs, se fracasser la tête et tenter de se lever à l’aide de tout notre amour.
Soyons disponibles pour ceux que nous aimons quand enfin ils finissent par comprendre ce que nous voyons depuis longtemps.
Chacun d’entre nous a besoin de faire ses propres expériences pour pouvoir poursuivre sa propre évolution. Aucun d’entre nous ne peut éviter la douleur de la personne que nous aimons en train de faire ses propres expériences, ses apprentissages.
Le mieux que nous puissions offrir, c’est d’être là pour elle au moment où la souffrance finira par éveiller sa conscience. À ce moment-là, soyons là pour elle, humblement, forts de notre expérience et humbles de notre apprentissage.
Nul n’a plus besoin de nous qu’au moment où la souffrance éveille sa conscience. Soyons là pour cette personne, sans conseils et sans jugement, seulement avec notre amour et notre empathie.
Être accompagnés au moment où la lumière nous éclaire enfin, c’est un cadeau immense dans notre vie!
Diane Gagnon
Commentaires bienvenus
Bonjour à Tou(te)s
Merci Liouba;
Tout à fait en accord avec cette définition (du mot partage).
Si j'ai posé cette question, c'est parce que je lis, souvent : "c'est mon opinion et je le partage"; ce qui est très long de votre définition.
à l'attention d'Etincelle :
Etincelle a écrit un mot de trop : "trop" !!
"C'est super de vouloir aider les autres, sauf que justement à un moment trop vouloir aider n'aide pas vraiment."
Logique, quand c'est trop, c'est trop; donc pas bon, mauvais.
Mais avant que ce soit trop : c'est encore bien, bon ?
Logiquement oui.
Et si : "Certaines choses on ne peut tout simplement pas faire à la place de l'autre.".
Alors, certaines choses peuvent être faites à la place de l'autre ?
Et simplement, ou de manière complexe ?
Si je fais ces remarques, c'est juste pour .. prendre du recul.
Lovyves, le partage dans ce cas est donner, échanger et vice versa qui permettra à chacun de repartir un peu plus riche. (Cela allait de soi dans ma phrase)
Merci Albatros
Ce texte tombe très bien avec les questionnements que j'ai en ce moment.
C'est super de vouloir aider les autres, sauf que justement à un moment trop vouloir aider n'aide pas vraiment.
Certaines choses on ne peut tout simplement pas faire à la place de l'autre.
Il y a le fait que quand la personne est dans ta propre famille ça nous touche souvent beaucoup plus.
A un moment donné il faut aussi savoir pendre du recul et surtout ne pas perdre son énergie pour soi-même. Justement accepter que ce n'est justement pas à nous de tout régler pour l'autre non plus. En plus il ne faut pas se culpabiliser si on y arrive pas.
Nous avons tous et toutes notre propre chemin, notre propre parcours.
Après il est vrai, et je l'ai remarqué très souvent, beaucoup de personnes ont déjà simplement besoin d'être écoutées et qu'elles sentent qu'on est quand même là pour les encourager.
Qu'est ce qu'un "partage" pour Liouba ?
Vouloir convaincre les autres, effectivement pas ! et les convaincre de quoi en plus ...
Par contre, écoute, partage, chacun sur sa route, chacun à son niveau et s'accompagner dans la vie pour les bons et les mauvais moments.
Si on pouvait se dire la beauté de nos sentiments
Si on pouvait décrire le sourire d’un enfant
Et lui parler ou simplement l’écouter, lui donner sans compter
Et si on pouvait voir la vérité des innocents
Qui pourrait nous faire croire qu’on n’est pas assez grand
Il faut rêver, essayer d’imaginer
Qu’ensemble on pourrait tout changer
Ce serait tellement beau dans un monde nouveau
Sans ces barrières qui nous freinent, sans retenue et sans haine
On serait tous unis ,tous ensemble pour la vie
On serait plus fort demain, si on pouvait se donner la main
Et s’il était possible d’accepter nos différences ?
Etre un peu plus sensible, ressentir les souffrances
Sans hésiter, J’essaierai d’imaginer
Qu’ensemble on pourrait tout changer
Même si tout n’est pas facile, je prends le pari
On finira c’est sur, par y arriver,
Maintenant si on se rapprochait
Un jour on pourrait tous s’aimer
Ce serait tellement beau
Dans un monde nouveau
On serait plus fort demain
si on pouvait se donner la main
Bonjour à Tou(te)s
A mona lisa 34 en particulier,
"au fond de soi On sait" .. Je sais quoi ?
"être disponible pour ceux que nous aimons"; ceci me parait ... un peu sectaire.
oui l'écoute est deja en soi une aide précieuse sans juger et c'est a l'autre de prendre ses propres décisions
au fond de soi On sait!
Je suis de tout coeur avec vos propos, il est vrai que nous avons tendance à vouloir protéger ceux que l'on aime des expériences douloureuses et pourtant ce sont celles là qui les construisent et les font le plus vite évoluer. J'ajoute juste une chose il est possible de les accompagner de la même manière durant l'épreuve juste pour l'écoute sans conseil ni jugement juste l'épaule qui réconforte durant l'épreuve et après et j'ai constaté que la personne avance plus vite durant l'épreuve et que la culpabilité de l'échec se transforme en compréhension du processus.
Merci pour ce partage Albatros.
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