J'ai plaisir à partager avec Vous un témoignage d'une personne intervenant dans un événement dont j'ai eu la chance d'être informée "le 1er sommet de la conscience" avec plusieurs conférences sur plusieurs jours"
Ici, est un passage du livre de Philippe LENAIF (j'adore son nom ... eh oui ... comme je suis naïve ... hi hi hi) que je prends plaisir à partager. Pour moi le plaisir, c'est à partager ... L'Amour aussi ...
Toute projection aboutissant à mal vivre le présent, témoigne d’événements passés pour lesquels toutes les charges émotionnelles n’ont pas été libérées, ainsi, on pourrait dire de manière simplifiée mais tout à fait réelle et opérationnelle que tout ce qui nous tient loin du bonheur, ce sont des deuils que l’on a pas correctement mené à terme.
Par deuil, j’entends le fait d’accepter que ce que je n’ai plus, ce que j’ai perdu, ce que je n’ai pas eu et bien je ne l’aurai jamais, je ne l’aurai jamais plus. Le seul moyen de restaurer la paix et l’harmonie en soi, c’est de vivre pleinement la tristesse de la perte, en toute humilité. Tant que je suis dans l’espoir, l’attente, la colère, je me maintiens en dépendance de la blessure au nom d’un orgueil dont je n’ai pas nécessairement conscience.
Le deuil, c’est ce qui nous rend la liberté dans l’acceptation humble de la vie quand on rencontre son impuissance à changer ce qui ne peut pas ou plus être. Il se clôture lorsque l’on est à même de pleurer son désespoir, de ne pouvoir rien changer de la situation quand on accepte avec humilité d’être impuissant et qu’il ne reste que la tristesse de la perte, du manque, de la séparation, de l’abandon à pleurer, car pour grandir, il faut toucher à son insignifiance et, pour sortir de la dépendance de tout ce que l’on espère, que l’on attend et qui ne viens ou ne viendra jamais, il faut pouvoir se dire qu’on y arrivera jamais, qu’on ne l’aura jamais, et pleurer son désespoir, non pas comme une victime où l’attitude fausse, celle du chantage affectif pour attirer l’attention et renvoie à la petitesse du mendiant dépendant mais avec l’honnêteté responsable qui dissout l’orgueil de notre toute puissance et nous rend grand dans la simplicité de notre vécu ému d’être humain, étonnamment ainsi la clé pour accéder à ce qui nous est le plus cher mais qui nous échappe pour cause de refoulement ; traumas, névroses, dans l’inconscient, c’est de se concentrer sur les enjeux émotionnels de notre désir et pleurer notre impuissance de ne pas arriver à le concrétiser. Ça, c’est le deuil qui libère notre futur des contractions inscrites dans notre passé
Nous vivons dans un monde où l’objectif de notre société n’est pas de faire de nous des gens heureux car si tel était le cas alors nous aurions une éducation qui nous enseigne ce que je vous ai expliqué et qui veille en ce qu’il y est en permanence, nous maintenions celle d’exprimer nos émotions à tout moment mais notre société n’est pas une société d’expression d’émotions, elle est une société de performance, avec des critères de perfection, avec des critères de rentabilité, avec des critères hautement rationnels, où l’émotion est vue comme un élément perturbant, nous ne sommes pas dans un environnement propice à cette manière d’être, ce chemin que je vous propose est donc un chemin de rééducation et cela va prendre des années jusqu’à retrouver un jour une manière d’être où les notions du quotidiens vont pouvoir fluer en vous sans plus de créer des grumeaux à l’intérieur pour raison de refoulement.
Aujourd’hui, après 20 ans de rééducation je peux repérer instantanément les émotions qui m’habitent, décrire très subtilement les sensations corporelles que j’ai dans tel ou tel événement et le simple fait de les accueillir, de les valider fait que je traverse l’événement avec beaucoup plus de fluidité par rapport à ses émotions, manière d’être différente, sans grumeau pour raison de refoulement, en ce qui me concerne, je peux repérer de suite mes émotions, les accueillir, les valider, fluidité, le meilleur que je vous souhaite …
Pour en savoir plus, voici le lien des conférences qui se poursuivent encore : conférences sur la conscience
Grand Merci à la météo en ce jour, qui m'a nourri tout en me nettoyant sans m'en rendre compte. Rien n'est à rejeté ... Ces derniers jours ... j'ai beaucoup compris ... Merci
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