Comment se préparer à bien vivre la mort ?
Bien vivre sa vie
Pour bien vivre sa mort, vivons bien notre vie ! D’une manière générale, si nous ne sommes pas capables de bien vivre notre vie, il en sera de même pour notre mort.
Il faut essayer de consentir à sa vie, à la réalité qu’on a à vivre ; on accepte la réalité et on consent à la vivre sans se braquer. Qu’est ce que cela veut dire concrètement ?
Bien vivre les attachements/ détachements
Cela suppose de faire un travail sur nos attachements/ détachements ; l’être humain adulte n’arrive à l’âge adulte qu’en ayant vécu ces processus d’attachements/ détachements. Pour avoir une certaine liberté, nous vivons tout le temps des détachements ou des deuils, de la vie intra utérine, de la petite enfance, de l’adolescence, au passage à la retraite. Il faut sans arrêt s’adapter au quotidien, accepter d’avoir la vie qu’on a, accepter les enfants qu’on a qui ne sont pas forcément tels qu’on les a rêvés, accepter l’âge, la vieillesse, accepter de moins compter socialement, professionnellement. Il y a aussi les grandes épreuves de la vie (deuil d’enfant, de parents, guerres..) avec lesquels il faut apprendre à vivre.
Ne pas nager à contre-courant de la vie
La vie est comme une rivière : on est dans le courant, avec une possibilité de marge de manœuvre à droite et à gauche, mais il y a quand même ce courant qui nous entraîne vers la fin de vie où nos capacités seront moindres. Lutter contre le courant est vain.
Il faut tâcher de consentir à sa réalité sans se braquer, se raidir. Si l’on refuse le réel en restant dans une attitude de colère et de rejet, on finit par se raidir et s’épuiser jusqu’à en devenir malade parfois. Il n’est pas rare que des personnes développent une pathologie au moment de la retraite car elles n’arrivent pas à faire le deuil du rôle qu’elles avaient ; si le deuil et l’acceptation ne sont pas verbalisés, ils peuvent se transformer en pathologie.
Les bénéfices du détachement
Il y a toujours quelque chose de positif à ces détachements : il y a des bénéfices autres à consentir à ce qui nous arrive. On acquiert en liberté, maturité et paix intérieure ce que l’on perd sur le plan financier, social, physique. Il y a toujours un bénéfice à consentir. Ne pas consentir, c’est créer tellement de colère en soi, de raideur, d’amertume qu’on se pourrit la vie. Il faut transformer en positif ce qui au départ peut passer seulement pour une diminution, un dépouillement.
Etre entouré par des personnes de confiance
Accepter la vie, c’est accepter le réel et parfois la souffrance et y consentir, et ça ne se fait pas sans l’aide des autres ! C’est pourquoi avoir su s’entourer pendant sa vie d’amis ou d’une famille en qui l’on a confiance et avec qui l’on pourra partager ses derniers instants, en portant un regard apaisé sur sa vie, est capital.
Article Spiritualité
Commentaires bienvenus
Merci Romane. Des évidences...que l'on oublie...
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