Bonjour à vous tous mes très chers lecteurs,

Aujourd’hui j’aborde avec vous une question qui me vient souvent par la plupart d’entre vous, à savoir si vous avez libéré votre enfant intérieur. Si vous vous posez cette question c’est qu’il y a peut-être encore des traces de cet enfant intérieur qui est en vous. Je vous rappelle qu’il s’agit de libérer l’enfant intérieur blessé et de le remplacer par l’autre enfant, celui qui a toujours été en vous. C’est l’enfant joyeux, qui voit le monde avec émerveillement et pureté. Si vous avez remarqué que ce dernier enfant a repris sa place en vous, c’est que vous l’avez libéré.

Cependant, je sais que la question se pose quand même. Il existe certainement d’autres moyens de répondre à cette question, mais je vous propose le moyen que ma guide, Kayla, m’a appris et que j’utilise pour répondre aux gens qui me posent cette question.

Mais avant de parler de cela, spécifions ce qu’apporte la libération de notre enfant intérieur : la reprise de notre plein pouvoir créateur. Tant que notre enfant intérieur blessé reste à sa place, toutes nos décisions en tant qu’adultes sont prises par lui. En d’autres mots, l’égo est forgé par notre enfant intérieur blessé. C’était et c’est pour bien des gens, leur protecteur depuis l’enfance. L’égo nous pousse à prendre des décisions basées sur la peur et non sur l’Amour. Et tant que nous prenons des décisions basées sur la peur et non sur l’Amour, nous restons des enfants dans des corps d’adultes. Nous ne pouvons-nous compléter dans notre féminin et masculin sacré. Car c’est bien cette complétude qui fait de nous des créateurs de notre destinée à part entière. Donc si vous voulez répondre à vous-même à cette question voici comment procéder et je vous rappelle que ce n’est ni le meilleur moyen ni le pire pour le savoir, c’est le moyen de ma guide qui jusqu’à présent a aidé bien des gens.

Pour les femmes :

Tout le monde sait que la plupart d’entre nous, les filles, nous rêvions d’être princesse étant petite. Qu’est-ce qu’une princesse? C’est un personnage des contes de fées, n’est-ce pas? C’est une jolie fille, aux cheveux longs, aux belles robes, attendant son prince charmant. Or, on oublie souvent l’autre aspect de ce personnage. On oublie que bien souvent c’est un personnage fragile et dépendant, sans pouvoir de prises de décisions sur quoi que ce soit, et encore moins sur sa propre vie. On oublie que bien souvent cette princesse est enfermée dans une tour d’un château éloigné du monde et qu’elle attend son sauveur, son prince charmant sur son cheval blanc qui viendra la délivrer. En d’autres mots, elle confie sa potentielle liberté à son présumé prince charmant. Et bien sûr, par fois, ce prince se présente dans sa vie et, effectivement, la délivre de sa tour. Mais ceci pour l’enfermer dans une autre tour, d’un autre château. Et alors, viens un moment où le prince tant attendu, ce sauveur n’est pas du tout à l’image que vous vous êtes faite de lui. Et qu’en fin de compte rien n’a changé dans votre vie. Oh mais vous avez peut-être eu de beaux enfants, vous avez peut-être fait des études et obtenu une belle carrière entre temps, vous avez aussi certainement eu des moments heureux dans votre vie. Cependant, malgré le fait que votre idéal s’est transformé en une déception, vous avez accepté cette vie, cette tour dans laquelle vous êtes prise.

Chacune est libre de voir ce que représente cette tour dans laquelle elle est enfermée. Est-ce toujours un espoir quelconque, une routine, une dépendance, une dualité dans laquelle votre égo se complaît, des obligations qui vous obligent à vous résigner, des vieux schémas de pensées venant de votre éducation. Est-ce la peur du regard des autres? Est-ce la peur de l’échec? Est-ce la peur d’être ce que vous êtes au fonds de vous-même? Est-ce la peur d’être incomprise, critiquée, rejetée, trompée? etc.

Alors aujourd’hui, posez-vous cette question : êtes-vous toujours une princesse ou êtes-vous une reine aujourd’hui? Et répondez-vous, à vous-même, avec le plus de sincérité possible. Attendez-vous toujours votre prince charmant qui vous sauvera? Confierez-vous votre liberté à un sauveur imagé? Ou êtes-vous celle qui décide de prendre sa vie en ses mains et qui se libérera elle-même de toutes ses tours?

Et qu’est qu’une reine au juste? C’est une femme et non plus une fille. C’est une femme qui tout en ayant des sentiments, s’aime et s’accepte avant tout. Puisqu’elle se donne le droit d’être en s’acceptant, elle donne le même droit aux autres, sans les critiquer, blâmer, juger et sans rien qui découle de la peur. Elle est belle dans toute sa splendeur. Ce n’est plus sa jolie robe ou ses cheveux longs qui font d’elle belle (je ne dis pas qu’il faut se couper les cheveux, ni qu’il ne faut plus s’habiller avec goût, bien au contraire!) Mais c’est bien sa grâce, son assurance en elle-même, sa connaissance venant de son cœur, son langage juste et posé, son imposition de se faire respecter rien que par son état zen, son humour, son intuition, sa sensualité, sa splendeur dans sa magnificence, sa lumière, son regard. Elle sait ce qui est bien pour elle et les siens. Elle sait prendre des décisions claires et si elle se trompe, elle accepte et assume ses erreurs. Et je ne parle pas non plus de cette reine imagée que nous avons de par des contes de fées. Je ne parle pas de celle qui pose un regard hautain sur les autres. Je parle de cette reine qui est en réalité une déesse. Tout comme Dieu nous aime tous de façon égale, la déesse aime aussi de façon égale. Tout comme Dieu est notre créateur, la déesse elle, est sa propre créatrice. Cela veut dire qu’elle n’a pas besoin d’un sauveur pour décider de son sort car elle est LE CREATEUR de sa propre vie et consciemment créée sa vie en conséquence des situations qui se présentent devant elle. Elle a besoin d’être accompagnée par son homme, sa moitié, certes car l’épanouissement est ce qui la rend si rayonnante. Son homme n’est plus son sauveur, mais celui qui l’accompagne sur chemin, regarde dans la même direction qu’elle. Ensemble, ils se conseillent sur leurs choix et décisions sans brimer le libre arbitre l’un de l’autre. Son homme n’est donc pas son sauveur, mais puisqu’elle est reine, il est roi, puisqu’elle est déesse, il est dieu. Alors êtes-vous une princesse ou une déesse ?

Pour les hommes :

L’homme agit différemment des femmes car il a été ainsi programmé qu’il est le sexe fort, le pourvoyeur, le guerrier, en bref… c’est le protecteur. Si son enfant est blessé dans ses plus profondes profondeurs, soit il reproduit ce qu’il a subi, soit au contraire, devient super protecteur avec ceux et celles qu’il aime. Dans les deux cas, ce n’est pas l’Amour qui les anime, mais la peur.

Les hommes doivent se poser donc les questions suivantes : Êtes-vous ce prince charmant que les princesses attendent? Êtes-vous ce sauveur?  Avez-vous un constant besoin de sauver? Je ne parle pas du besoin d’aider car ce sont là deux choses différentes. Avez-vous constamment des relations amoureuses où vous jouez le rôle du sauveur. Avez-vous besoin d’être le père de votre femme, celui qui lui dicte ses choix, celui qui décide pour elle, celui qui croit mieux savoir qu’elle? etc.

Vous n’êtes pas le sauveur de votre femme, vous êtes le co-créateur de votre femme. Et tant que vous n’avez pas libéré votre enfant intérieur blessé, tant que vous n’avez pas accepté votre véritable rôle du co-créateur, vous répéterez constamment les mêmes « patterns », que ce soit en amour, en amitié, et tout autre domaine dans votre vie.

Mais on ne peut parler de la libération de l’enfant intérieur sans parler du pardon. C’est effectivement en pardonnant tous ceux qui nous ont offensé que nous pouvons couper le lien d’avec cet enfant intérieur duquel dépend notre vie. Le pardon se fait dans votre cœur, nul besoin de leur dire en face que vous leurs pardonnez. Si vous avez réellement pardonné, votre comportement face à vos offenseurs change automatiquement. Et vos offenseurs le ressentent dans votre nouvelle manière d’être. Et puis, c’est votre relation qui change. Votre relation n’est plus basée sur les ressentiments, la rancune, la colère, la vengeance, mais l’amour inconditionnel. Car n’est-ce pas c’est lorsque vous êtes dans l’amour inconditionnel que vous êtes le véritable créateur et co-créateur conscient?

Avec tout mon amour

Olésia

https://olesiamedium.wordpress.com/2015/03/02/comment-savoir-si-jai...