Premièrement en prenant conscience que tu t'identifies encore, mais sans juger cela.
Observer en chaque situation que tu t'identifies au personnage,
et sourire.
Simplement observer que c'est encore là pour le moment.
Avec douceur et bienveillance.
Si tu observes, tu te détaches.
Je ne suis pas ce que j'observe.
Donc si je m'observe entrain de m'identifier au personnage,
je ne m'identifie plus au personnage.
(...)
L'Ego fait ce qu'il peut pour alimenter ce comportement parce qu'il pense qu'il en va de sa survie.
Il est bon d'entrer en lien avec lui d'avantage, lui parler, le rassurer,
le prendre dans tes bras.
Le nommer, lui dire qu'il peut apprendre à te faire confiance,
que tu as besoin de lui
(Par exemple pour poser les limites de qui tu es, afin de jouer le je(u) de l'expérience humaine, afin de te protéger, ou encore de créer....)
Demande lui de te faire d'avantage confiance,
dis lui que tu n'es pas là pour l'anéantir ou le tuer,
mais simplement pour permettre à ton Âme de reprendre le volant.
Tu dois établir une relation intime et étroite avec ton Ego, l'observer sans le juger et le rassurer
afin qu'il puisse avoir confiance en toi.
Te rappeler que tu n'es pas ce que tu fais
et en chaque instant te connecter à ton corps.
Identifier le mouvement et le laisser circuler sans le juger,
le censurer ou chercher à le transformer.
Que ce soit une tension, une émotion, une réaction,
que ce soit jugé positif ou négatif, agréable ou inconfortable,
ne pas essayer de transformer le mouvement,
mais le reconnaître et accepter qu'en cet instant, cela soit...
Observer la part de toi qui commence à se raconter une histoire
et te rappeler que le mouvement est juste mouvement de Vie
et qu'il n'y a rien à comprendre ou à transformer,
juste reconnaître.
(...)
Si tu veux te dés-identifier du personnage,
simplement soit honnête et humble,
reconnais que tu t'identifies encore, que pour l'instant cela est,
tout en aillant conscience que plus tu en es conscient,
plus cela se dissout.
Ne cherche pas à faire, mais « sois ». Pour toi.
Ne cherche pas à plaire, à être reconnu, mais « sois ». Pour toi.
Il n'y a rien à faire, juste à sentir, juste à Être.
En chaque instant observer le mouvement de la Vie en Soi.
(...)
Arrête de vouloir tout comprendre, de vouloir tout contrôler.
Laisse toi surprendre...
Tu Aimes ça !
Tu demandes à être surpris mais es tellement dans le contrôle
que tu ne laisses pas d'espace à la surprise, à l'in-attendu...
Arrête de contrôler, lâche prise et fais confiance.
Tu n'as rien à faire, juste à te laisser être, à te laisser vivre.
VIS ! Vis enfin et pour de vrai !
Accepte d'être cette vibration
et laisse toi porter par le « flow » universel,
par la symphonie universelle.
Tu appartiens à cette symphonie
et elle est parfaite grâce à ta vibration.
(...)
Fais honneur à la vie en lui offrant ta vibration naturelle.
Honore la Vie en lui offrant l'Essence de qui Tu Es.
C'est cela même qui rend la symphonie universelle si parfaite...
Ne cherche pas à jouer la note juste.
Tu joues la note juste,
lorsque tu ne cherches plus à jouer la note juste...
(...)
Alors oui, tu es là pour quelque chose, et cela viendra à toi lorsque tu abandonneras le désir ardent que cela vienne à toi.
VIS ! Marche ! Profite !VIS ! Juste sois confiant.
Arrête de te juger, arrête de juger, arrête de juger le jugement, juste observe.
Tout va bien. Tout va bien.Toujours...
(...)
Ce qui est à l'extérieur de toi, ne doit pas te faire douter de ton pouvoir de créateur.
Combien de temps encore vas tu douter... ?
« Je vois ce que je crois »...
Que veux tu voir ?
Alors apprend à croire en fonction de cela...
(...)
Tu es en colère contre tes parents parce qu'ils n'ont pas su te donner ce que tu méritais et t'aimer comme tu le méritais
et aujourd'hui cela reste un frein à ton apprentissage,
à ta capacité à te donner, à re-se-voir et a t'aimer.
« S'ils ne l'ont pas fait, c'est que je ne le mérite pas. »
Comment puis-je me donner ce que je pense ne pas mériter ?
(...)
Tu dois transformer cette croyance, cette mémoire, ce patron,
afin que ce que tu te donnes puisse arriver jusqu'à toi.
Tu es comme enfermé dans une bulle, tu essaies de t'envoyer amour et cadeaux, parce que, et cela montre le chemin parcouru, tu acceptes de te donner, mais cela se cogne sur la bulle et disparaît.
Ça ne peut pas arriver jusqu'à toi parce qu'une part de toi pense encore ne pas le mériter, ne pas y avoir droit.
(...)
Tu vas te connecter à tes parents, sans le contrôler, laisser se présenter à toi ce qui se présentera à toi avec cette idée là de déballer ton sac, ouvrir ton cœur et dire ce que tu as à dire sans chercher à les protéger.
Toi, aujourd'hui en temps qu'adulte, mais tu peux aussi y aller avec l'enfant que tu as été.
Tu écouteras ensuite ce qu'ils ont à te dire et ce qu'ils ont à dire à l'enfant, et tu termineras en acceptant leur pardon, en pardonnant et te pardonnant.
Suite à cette rencontre imaginée, tu te visualiseras dans cette bulle opaque observant que ce que tu t'offres rebondit sur la bulle et disparaît,
Tu prendras alors le temps d'observer cette bulle se dissoudre,conscient que tu es légitime, que tu mérites et que tu es prêt à recevoir.
Puis tu sentiras venir à toi tous ces cadeaux et prendra plaisir, avec une joie intense à les recevoir.
(...)
Tu n'as pas confiance en toi et doutes encore de tes capacités à accompagner à transmettre et de ta légitimité.
« Qui suis-je petit moi, si jeune, pour prétendre enseigner la vie ? »
Tu es cette divinité souvenue et consciente, et ainsi tu permets à chacun de se souvenir et prendre conscience de sa propre divinité.
C'est tout. Rien d'autre que ça.
Et cela tu le fais en étant toi même et aujourd'hui entre autre, être toi même c'est transmettre.
Peu importe comment, quel chemin, le contenu.
Chaque fois que Tu Es toi même, en chaque instant,
tu permets a l'autre de se souvenir de sa nature véritable.
(...)
Se souvenir de qui Je suis est suffisant pour « guérir » l'autre, quelque soit mon outil ou ma croyance.
Arrête de douter, de te remettre en question de te comparer,
de te juger.
Sois. Juste Sois.
Ne cherche pas à devenir Grégory Mutombo, Mooji, Isabelle Padovani ou Christophe Allain....
Lorsque tu ne cherches plus à atteindre la perfection que tu perçois en l'autre, tu découvres ta propre perfection.
Tu es là pour déposer ton empreinte à toi et c'est cela qui est parfait.
(...)
Sois toi même et tu « sauveras » le monde...
Parlons en de cette cape de super héro !
Oui, tu es encore dans cette idée de sauver l'humanité.
Laisse à chacun faire son chemin, respecte le chemin de l'autre,
ne le bouscule pas.
Lorsque te prend l'envie de secouer la personne devant toi, retourne la caméra à l'intérieur et demande toi pourquoi c'est si important :
« Parce que si l'autre ne va pas mieux j'ai l'impression d'avoir échoué.
« Parce que si l'autre ne va pas mieux, j'ai l'impression que c'est moi qui ne vais pas mieux parce que l'autre, c'est moi.
«Parce que si l'autre ne va pas mieux, j'ai peur qu'il me juge, qu'il pense que je suis un charlatan, qu'il soit déçu par ce que je suis, et qu'il ne m'aime plus.
« Parce que si l'autre ne va pas mieux cela me confronte à moi-même, à ce que je suis ou ne suis pas, à ce que j'ai peur d'être ou de ne pas être, à ma solitude, celle que j'appréhende, à celle qui est réelle mais que je redoute...»
(...)
Tu es seul. Tu joues le jeu du 7 milliard d'êtres humains et de nouveaux amis "extra-terrestres", mais derrière tout cela, il n'y a qu'une seule et même « chose », qu'un seul Tout, qu'un seul Toi...
Et ça, ça fait encore mal, c'est encore douloureux, parce que tu compares cette « solitude » à la solitude humaine et as intégré la croyance qu’être seul faisait mal, qu'être seul c'était mourir et que mourir c'était disparaître.
(...)
Mais tu Es...
C'est intouchable, invincible, immuable. Tu Es
Et c'est cela le merveilleux.
Toucher l'Essence même de ce que Tu Es, et savoir qu'il n'y a aucune crainte à avoir, parce que cela est.
Il n'existe aucun mot pour décrire cet État d'Être.
Il n'y a rien ni personne à sauver. Tu peux ranger ta cape de super héro et respirer un bon coup.
Tout va bien. Tu as déjà réussi. Tu as le droit de goûter cette réussite
(...)
On n'attend rien de toi. Tu as rangé ta cape au placard et peux ressortir pour juste vivre, juste Être.
Goûte, sens combien c'est bon.
C'est cela le goût de la Vie...
Et cela ne demande ni effort, ni mouvement. Juste sentir,
juste goûter.
Tout va bien.
(...)
Cesse de te punir, d'être en colère contre toi parce que tu souffres.
Cesse de culpabiliser parce que tu souffres pour les blessures des autres.
Ne crée pas un « mal » pour donner une excuse à ta souffrance.
(...)
« Je souffre des blessures autour de moi,
mais je m'en veux de ramener tout à moi.
C'est leur « drame » leur histoire et je la leur vole, je me l'approprie...
Alors je déclenche en moi un mal qui m'est propre et me donne ainsi l'excuse de ressentir ce que je ressens. »
Tu as le droit de souffrir pour ce que vivent les autres.
Si les autres sont proches de toi,
ton histoire et la leur sont liées et tes souffrances légitimes...
(...)
Tant que tu t'identifies au personnage émoticône wink;)
(...)
Et oui, la boucle est bouclée...
(...)
Retrouve l'enfant, l'adolescent, l'adulte qui a souffert de ces différentes « expériences », prend le dans tes bras, dis lui que sa douleur est légitime et qu'il n'a pas besoin de créer un nouveau prétexte à la souffrance pour légitimer ce qu'il ressent.
Et on arrête alors d'alimenter le « drame ».
Il n'y a pas de drame.
C'est l'histoire que l'on se raconte qui donne l'illusion du drame...
(...)
Il se passe cela à l'extérieur de moi,
ce qui génère ça à l'intérieur de moi.
Je le reconnais, je lui donne sa place, je suis observateur neutre
et laisse ce mouvement de Vie circuler.
Quel qu'il soit.
Je ne me raconte plus d'histoire,
je ne m'identifie pas à ce que je ressens,
je le laisse me traverser et passe à autre chose.
Tout va bien...
Tu verras combien il est bon et précieux de ne plus dépenser d'énergie à lutter contre ce qui est.
Et comme dirait Grégory Mutombo,
«Le seul effort à faire, c'est de ne plus en faire... ».
(…)

Namaste.

Reliance personnelle du 5 Avril 2017
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