Chronique n° 312, reprise du n°301 : Notre vision aujourd’hui de l’évolution
Sur radiotopka.net, le 31 mai 2012, à partir 6h50 T.U.
Bonjour,
Notre défi moderne peut se résumer à ceci : « Le Monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent s’étendre le mal sans rien faire. » écrit par le physicien et l’initié aux mystères Albert Einstein. Toutes les théories actuelles, les partis politiques, les actions contestataires, les manifestations, les révolutions, ou autres alternatives de changement sont tous voués à l’échec. Pourquoi ? Non pas parce que l’homme moderne n’est pas apte au changement, pas du tout ; mais tout simplement parce qu’il n’est pas conscient de ce qu’il gagne en changeant qualitativement et intérieurement. Exemple : lorsque vous demandez à celui qui tue son prochain au nom de son concept de Dieu, quelle conscience a-t-il de la valeur du genre humain et de son évolution ?
Voici un deuxième exemple d’inconscience de la valeur du changement vrai en soi. Lorsque les chefs d’états et les diplomates mentent et restent hypocrites dans les sommets, prétextant défendre leurs souverainetés et les intérêts des peuples qu’ils servent, quelle idées développent-ils de la qualité des rapports humains ? On justifie le langage par l’expression « le diplomatiquement correct ». Ne savent-ils pas qu’ils préservent plutôt les points de vue des puissances qui dominent le monde ? Peut-on affirmer de nos jours que tel ou tel système, capitalisme ou socialisme ou communiste ou africaniste ou autre encore, met en valeur la qualité du genre humain ? Est-ce que nous nous donnons véritablement les moyens de différencier l’homme de l’état bestial ?
Dans toutes les religions révélées et dans toutes les écritures sacrées, nous avons deux descriptions de l’état humain : celui bestial avec la ruse, l’intelligence malicieuse au service de nos individualismes exacerbés. Cet homme là croit à la méchanceté naturelle et de naissance pour tous. Alors il justifie son action de haine et de destruction de l’autre, qui lui ressemble, au nom du Dieu de sa religion. L’extrémisme religieux on l’a vu dans le passé, on le voit encore de nos jours, parfois plus virulent. La ruse et l’intelligence malicieuse sont hélas utilisées à foison aujourd’hui encore y compris dans la majorité des organisations religieuses et de morales.
Voilà une des raisons qui fait encore aujourd’hui que nous ne parvenons pas à une forme d’équilibre, d’harmonie dans nos sociétés modernes. Le problème ne vient donc pas du manque de travail, du manque d’argent, ou de la conjoncture mondiale actuelle. Nous ne nions pas cet aspect de déséquilibre dans le travail, dans la répartition de l’argent, de la mauvaise gestion des biens terrestres, mais l’impasse actuelle vient du manque certain de volonté de travailler tous ensemble en synergie ! C’est là que se trouve le deuxième type du genre humain, l’homme doté de facultés qui le propulse dans un monde nouveau, celui de tous nos rêves de vivre ensemble et de bâtir une terre nouvelle. C’est cet état de l’être nouveau qu’il faut atteindre en faisant sa mue personnelle.
Voilà où se trouve la solution ! Reconsidérer les rapports entre nous et travailler en synergie. L’objectif d’une vie n’est pas de faire comme madame ou monsieur tout le monde, c'est-à-dire boulot – dodo – se reproduire. Faire cela uniquement, c’est développer l’individualisme. Certainement pas, mais notre objectif est de trouver sa voie parmi une multitude de potentiels ou différences, tous démontrant l’unicité de la création. Et il faut le faire en conscience ! S’accorder tous ensemble à vivre libre tout en s’entraidant à ne manquer de rien. C’est le travail d’équipe ! La vie humaine est une succession de phases opposées, de choix dont l’objectif est, non pas de tendre vers les extrêmes, mais à l’équilibre. Or cet équilibre est autant matériel que spirituel et se définit simplement par le mot : réussite.
A bientôt,
Jean François MANSILLA
Consultant-Formateur en Développement Global
Analyste des énergies émergentes
Email : jfmans@yahoo.fr
Commentaires bienvenus
Sri Aurobindo écrit : " le mal ,le cercle que décrit le bien autour de sa propre perfection ;le mal détruit un bien inférieur pour accéder à un bien supérieur " ,il utilise la dualité pour une compréhension plus évidente ,mais il ne faut pas la prendre toutefois au sens dualiste .. L'égo va tuer l'égo ....mais il faut en passer par cette étape avant .. Et ...du venin sortira l'antidote...
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