Chemins de vies

En « vagabond'âges », sur terre je suis :

J’ai connu chez mon frère et mon ami,

Chez la première femme de ma vie,

La vie, la vraie, et puis la mort aussi…

La mort, qui tue la vie et fait d’un corps rempli d’envies,

Une statue éteinte, une froide momie…  

Mais quelle est donc cette force inouïe,

Cette chaleur intense, cette pure énergie,

Dont l’absence, si cruelle, peut faire disparaître la vie ?

De l’âme il s’agit, la vie me l’a appris !

Car sans l’âme, tout corps est anéanti et aussitôt détruit…

Mais, si le corps, matériel éphémère,

N’est que le support d’une âme éternelle,

Alors, que penser, que faire ? Etre ou avoir ?  Terre est la question !

Alors, pourquoi  vivre sur terre avec de telles « inter-rogations » ?

La terre et ton corps sont ton école, ton initiation…

En apprentis sage sur terre, je suis ma formation !

Autre question, autre exploration :

Si l’Amour vient de l’âme et que l’âme vient de l’Amour,

Si la vie vient de l’âme et de l’Amour…

Alors peut-il y avoir une vraie vie, même éphémère, sans âme et sans amour ?

L’âme est si puissamment créatrice, si vraie, si essentielle,

Que ton  corps, simple support, n’est vraiment plus rien sans elle…

Apprends de la mort qu’elle ne pourra jamais emporter ton âme immortelle !

Et si, à ta vie, tu n’as pu donner qu’une pauvre existence superficielle,

Que retiendra ton évolution, de ce vécu virtuel,

Et comment agrandiras-tu la mémoire universelle ? 

Tu as choisi, avec leur fragilité, ton corps et celui de la Terre,

Pour que la force de ton esprit y rencontre l’adversité de ses contraires :

Matérialité et superficialité, donc vices et actes pervers…

Ton credo, ton chemin, dans cette vie ou dans une autre : VIVRE, se respecter.

Pour, sans cesse, apprendre et se maîtriser,

Et recommencer jusqu’à surmonter…

Car sans son âme, l’être n’est plus, mais avec son âme, il renaît à la vie !

Forts de cette foi, avançons sereinement sur nos chemins de vies...

Alban