Si les idées n'ont pas l'aval d'un spécialiste, elles sont caduques ; si les sources ne sont pas fiables, c’est-à-dire conformes aux dogmes en vigueur, elles sont rejetées et ridiculisées.
Voyons tout d’abord ce que signifie le mot « diable » au sens étymologique.
Le diable (en latin : diabolus, en grec diábolos, issu du verbe « diabállô », qui signifie : « celui qui divise » ou « qui désunit » ou encore « qui détruit »).
Jiddu Krishnamurti nous dit :
« Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade ».
Lorsque l’on évoque le mot « esclavage », la plupart d’entre nous imagine des hommes enchaînés qui travaillent sous les coups de fouets. Il me semble cependant, que nous pouvons devenir des « esclaves des temps modernes », si nous n’y prenons garde.
Une citation dont l’auteur m’est inconnu, est pour moi très inspirante et me pousse à la réflexion :
« Parce qu’ils ne sont pas obligés de servir un tyran, parce qu’ils ne sont pas emprisonnés ou esclaves, les gens se croient libres. Oui, mais intérieurement, qu’en est-il exactement ? Ils sont souvent comme ces animaux retenus à un pieu par une corde de quelques mètres : ils s’imaginent être libres parce que la corde qui les attache les laisse se mouvoir un peu ; mais s’ils veulent aller plus loin, ils découvrent que c’est impossible. Bien sûr, celui qui n’a pas d’autre ambition que de satisfaire ses appétits matériels ou ses désirs grossiers, ne se sent pas limité, mais le jour où il voudra atteindre des régions plus subtiles, plus spirituelles, il ne le pourra pas, et c’est là qu’il sera obligé de constater combien il est esclave, impuissant. La véritable liberté, c’est de n’être retenu par aucune attache, qu’elle soit physique ou, surtout, psychique. »
Faire preuve de discernement, être parfois sceptique face à des pseudo-vérités, remettre en cause certains dogmes, ce n’est forcément être un adepte des théories du complot.
Si je devais donner une définition pour qualifier celles et ceux qui se permettent d’être en marge « des idées reçues », je dirai :
Personne ayant une vision qui ne colle pas avec la réalité toute relative distillée par les médias officiels .
Ces mêmes personnes ayant des opinions différentes sont souvent ridiculisées, car elles émettent des points de vus non consensuels. Cette fameuse étiquette de « complotiste », de « conspirationniste » est née il y a quelques années.
Cependant, les complots ne datent pas d'hier. Il suffit de lire « Le Prince de Machiavel », par exemple, pour comprendre les intentions et les méthodes d'actions de la classe dirigeante. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Quand une classe détient « le savoir » et « le pouvoir », on peut admettre que celle-ci s'organise en utilisant des moyens plus ou moins discutables, de manière à conserver ce pouvoir et ceci afin d'appliquer, de promouvoir et mettre en place ce qui lui semble le plus juste, à ses yeux.
Evidemment, qu’il existe des « fondamentalistes et des extrémistes » de la théorie du complot. Mais, la plupart du temps, ceux qui s’interrogent à juste titre, ne sont pas des affabulateurs. Bien au contraire, même si l’imaginaire peut leur jouer des tours. A la base de toute théorie du complot, il y a des faits, des analyses et des sources fiables. Bien sûr, c’est la lecture de la « réalité officielle » qui fait débat.
Dire que les U.S.A ont envahi l’Irak avec pour mission de détruire les armes de destruction massive que ce pays n’a jamais possédé, ne peut pas être considéré comme faisant parti de la théorie du complot. Les faits sont là ! Américains et anglais, pour ne citer que ces deux pays, ont menti sur leurs véritables intentions. Ils ont menti à leurs peuples respectifs. ?
Aujourd'hui, les nouvelles technologies permettent un transfert rapide des idées. Toutes les théories, réflexions et informations sont ainsi relayées et deviennent accessibles à tous. Et c'est alors le choc des réalités !
Chaque auteur a la conviction que sa vision est non seulement la meilleure, mais applicable à tous. Chaque auteur, est aussi dans la négation totale de la remise en question de ces propres dogmes. Bien sûr que l’on peut trouver de tout et de n'importe quoi sur le net.
Personnellement j’ai une méthode très pragmatique : Je pars d’un fait réel et ensuite je fais des recherches personnelles.
Je préfère dans tous les cas, les points de vue « des hommes de terrain » plutôt que ceux des « savants ou pseudo-scientifiques ». La classe politique, dans son ensemble, n’inspire plus confiance et cela n’est pas dû aux théoriciens du complot, mais bien à ses propres agissements.
Sous couvert de protection, tout est breveté de nos jours. Mêmes les idées ! Si celles-ci n'ont pas l'aval d'un spécialiste, elles sont caduques ; si les sources ne sont pas fiables, c’est-à-dire conformes aux dogmes en vigueur, elles sont rejetées et ridiculisées. La réalité toute simple est celle-ci : les médias sont concentrés entre les mains de quelques-uns. Il n'y a pas de médias indépendants à proprement parler. C’est la raison pour laquelle, ils ne relaient qu'une partie de la réalité et en témoignent selon un point de vue en adéquation avec le système en place. L’information est triée, les conclusions convenues à l'avance et de ce fait, il n'y a pas de réels débats de sociétés. Les échanges que l'on voit à l'écran sont des échanges de façade, mêlant langue de bois et manipulation plus ou moins volontaire.
Le système économique actuel n'a pas fait et ne fait pas ses preuves. Remettre en cause cette conception prônée par d’éminents économistes inféodés au système en place, est une démarche honnête. C’est être lucide !
Evidemment, on peut toujours diaboliser, dénigrer, monter l'opinion publique de manière à éradiquer celles et ceux qui militent pour un « nouveau monde » en les traitant comme de vulgaires parasites de la société.
Une société qui ne se remet plus en question, qui n'évolue plus, est une société vouée à une mort certaine.
Les « complotistes » ne sont certainement pas des fous paranoïaques qui doutent de tout et projettent leur mépris envers les élites en place.
Ce sont aussi des gens intelligents, des « Monsieur tout le monde », des gens normaux qui et ne se reconnaissent pas toujours dans les modes de fonctionnement de cette société matérialiste, société du « JE » triomphant.
Oui, « Monsieur Tout le monde » se pose des questions, réfléchit, compare les informations. Il se pose des questions philosophiques, existentielles et provoque le débat. Ses motivations sont diverses : Il recherche la vérité, doute de certaines institutions, s’insurge du manque de transparence de l'information (fragmentée et colorée) et s'octroie un droit inaliénable : la liberté d'expression.
Après le terroriste, étiquette donnée aux gens qui subissent une violence et la retournent à l'envoyeur (à l'image des résistants, étiquetés sous Vichy de terroristes), nous avons le complotiste, l’adepte d’une secte ou le partisan du new âge. Autant de profils amalgamés permettant de montrer du doigt ceux qui ne collent pas avec le système.
En revanche « Monsieur le spécialiste » preuves à l’appui, prône lui, une confiance aveugle en ces thèses. La plupart des émissions diffusée aux heures de grande écoute, sont en réalité des outils de désinformation où des débats creux, définis à l’avance, ne servent qu’à renforcer les dogmes en place avec une grande malhonnêteté intellectuelle.
Le pouvoir doit accepter le contre-pouvoir ; l’info doit accepter la contre-info.
En diabolisant et en dénigrant les « contres », la confiance disparait et c’est alors que nait la résistance aux idées politiquement correctes.
Thèse + anti thèse = synthèse.
Diaboliser le « complotiste » en le traitant de malade mental ce n’est pas faire preuve de respect envers les personnes censées qui se questionnent, et c’est dans tous les cas un moyen rapide, subtil et efficace, en surfant toujours sur la peur de l'autre, de réduire la liberté d'expression.
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs." Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1793 .
Il est clair, à mes yeux de « complotiste », d’adepte du « new âge », que les hommes sont désormais pris au piège de la société matérialiste, qu’ils ont édifiée au cours des précédentes décennies. L’humanité est désormais confrontée à une crise sans précédent qui touche de nombreux domaines.
De plus, les bouleversements climatiques et leurs effets dévastateurs sont de plus en plus nombreux et leur fréquence de plus en plus rapprochée. Oui, le monde est en train de subir des turbulences d’une ampleur sans précédent.
Si comme moi, vous faites partie de ceux qui pensent que tous les évènements actuels se déroulent en suivant un plan d’évolution bien précis, vous n’éprouvez donc aucune inquiétude, ni aucun doute, quant à l’avenir de l’humanité.
Bien au contraire, la situation actuelle, aussi sombre qu’elle apparaisse pour certains, nous offre de merveilleuses opportunités qu’il nous convient de saisir.
Il est clair que le moment est venu pour nous de choisir notre camp : continuer à se plaindre de la situation présente en recherchant la cause de nos souffrances chez les autres, en accusant la société et nos dirigeants, ou retrousser les manches pour participer, chacun selon ses moyens, à l’édification d’un monde où « le partage du monde sera remplacé par un monde de partage ».
Alors, avez-vous vendu votre âme au diable ?
Commentaires bienvenus
Merci Karen pour votre commentaire. Je suis aussi de ceux qui pensent qu'un avenir grandiose nous attend et que rien n'est du au hasard. C'est aux femmes et aux hommes de notre génération d'entrouvrir les portes de cet "après fin d'un monde" pour que les prochaines générations puissent bâtir ce monde de partage qui remplacera progressivement ce "partage du monde". Bien à vous. PAT
Chère Revsem, merci pour votre gentil commentaire plein de bon sens et de douceur. En effet, l'extrait de l'article que vous soulignez est très important. Je sais, en lisant votre page, que vous êtes très impliqué par ce "monde de partage". Bon courage à vous. PAT
Merci Patrick,
Oui, les complots existent depuis toujours à différentes échelles de la société. C'est aussi ce que je crois.
Ce qui m'intéresse dans votre commentaire c'est surtout la fin :
Bien au contraire, la situation actuelle, aussi sombre qu’elle apparaisse pour certains, nous offre de merveilleuses opportunités qu’il nous convient de saisir.
Il est clair que le moment est venu pour nous de choisir notre camp : continuer à se plaindre de la situation présente en recherchant la cause de nos souffrances chez les autres, en accusant la société et nos dirigeants, ou retrousser les manches pour participer, chacun selon ses moyens, à l’édification d’un monde où « le partage du monde sera remplacé par un monde de partage ».
Je ne peux agir sur le monde qu'en passant par moi, en devenant ce que je souhaite qu'il devienne : Paix, harmonie, Amour, joie, partage, abondance,.... et en créant cette réalité autour de moi.
C'est là notre grand défi planétaire, à mes yeux ! En relevant d'abord notre grand défi individuel, dans l'amour de soi et l'humilité....
Belle journée <3
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