Si vous aussi vous n’avez jamais entendu un « je t’aime », alors ce texte est fait pour vous.
Oui, nous avons tous souffert du manque d’amour de nos parents, étant petit.
L’un a gémit au fond de son lit, simulant la maladie, la douleur, pour attirer l’attention.
L’autre a fait la tête dans l’incompréhension totale, attendant par là qu’on aille le chercher, le consoler, lui dire qu’on l’aime.
En vain.
Nous n’avons pas été aimés comme nous l’aurions voulu.
Nous n’avons pas été aimés comme il le fallait, comme nous l’entendions.
Trop peu, de façon rustre ou rudoyante.
Parfois des gifles, des coups.
Des mots blessants.
De manière trop étouffante, trop envahissante, trop écrasante.
Pas assez dans le respect de notre petite personne.
Pas assez dans la compréhension de nos états d’âmes d’enfants.
Et du coup nous avons culpabilisé d’accuser ce parent.
Culpabilisé de trouver cet adulte trop peu aimant, trop pris par ses propres affaires pour regarder cet autre, nous, petit enfant en demande d’amour, en attente de mots, en demande de vie.
Culpabilisé de l’avoir trouvé, ce père ou cette mère, trop blessant, trop lourd, pas assez sensible pour comprendre notre douleur, notre attente.
Meurtri de l’avoir senti en demande, ce parent, à notre place d’enfant. Et du coup nous avoir mis sur le dos le rôle d’adulte, trop tôt.
Ado, puis adulte, nous avons traîné cette première blessure d’amour comme un fardeau, comme un handicap.
Nous avons reporté sur l’autre, le partenaire, le conjoint, ce trou béant d’amour, lui reprochant de ne pas vouloir, ne pas pouvoir le combler.
Sommes-nous aimants, sommes-nous aimables ?
Las, nous nous sommes tournés vers des thérapies de mieux-être, psycho ou autre. Pour comprendre que ce gouffre affectif, il n’y avait qu’une seule personne capable de le combler.
Nous.
Mais nous ne pouvons pas y arriver tout seul.
Et c’est là que le bât blesse… pour ceux qui se disent athées*.
Si l’on ne croit en rien, comment entendre que seule la Puissance de Vie (la séphira Kéther pour la Kabbale) peut nous aider à réaliser cet amour de soi, où nous sommes entendus, compris, pardonnés et aimés au-delà de tout ?
Si l’on ne croit en rien, comment comprendre que seul l’Esprit de Tout Ce Qui Est (Great Spirit pour les indiens) a toujours été près de nous, bienveillant et aimant ?
Cet Amour infini, au-delà de toute religion - et peu importe le nom qu’on lui donne - fait le chemin avec nous, depuis notre naissance, et même avant.
Il n’est pas vérifiable scientifiquement, il n’est pas palpable mais sa puissance inouïe nous surprend toujours plus, nous fait frémir de bonheur.
L’enjeu est de reconnaître cette Puissance de Vie en nous et autour de nous, chez tout être vivant qu’il soit humain, animal, végétal ou minéral. Elle nous apprend le respect, la gratitude et l’amour. De soi d’abord. Des autres ensuite. Mais oui ! Croyez-vous aimer de manière harmonieuse et épanouie, si vous n’acceptez pas cette Beauté en premier lieu en vous ? Cette vibration qui pulse aux tréfonds de votre âme, dans votre cœur, dans votre ventre ? Et qui fait que vous pouvez vous aimer enfin, avec vos grandes et petites faiblesses, avec vos immenses et minuscules forces !
Tremblez devant tant de Beauté !
Vibrez devant tant d’Amour !
Frémissez devant tant de Vie !
Elle est là, qui vous attend, au plus profond de votre âme. Elle est reconnaissable. C’est celle qui vous dit ce qui est fou, ce qui est insensé, ce qui est bon et juste pour vous. Elle est juste à côté de cette voix qui vous dicte le raisonnable, le politiquement correct, le « il faut que », le « je dois »…
Tout à côté.
Vous la reconnaissez ?
Continuons à avancer vers elle, malgré tout.
Tous les jours un peu plus, tous les jours un peu mieux.
Avec persévérance, avec confiance.
Avec foi.
Mille baisers de Lumière mes amis.
Nath
* Bien que j’ai rencontré des personnes qui se disaient athées, et qui avaient une foi en la Vie incroyable.
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