> > > > A l'aube, comme chaque journée, la place du marché> > devient l'agora de la citée.

Proche du beffroi, juste> à> > ses pieds, un homme est couché.

Ce corps est il sans> vie?> >

L'aristocratie, sous leurs ombrelles, s'ennuie de> leur> > hypocrisie tandis que la diplomatie se fait du> soucis.> >

Sous les remparts, les chiens aboient, les calèches> en va> > et vient font le brouhaha citadin.

Les sabots des> chevaux,> > tels les bottes de soldats, claquent le sol froid.> >

Privilège du peuple de se sentir rassuré derrière> ces> > murs.

Ils se saluent et piaillent de leur curieux> venin.

Là> > haut, le cloché retenti et nous indique midi et> l'heure du> > festin tandis que lui, endormi est allongé sur le> pavé.> >

A peine déployée, ses ailes furent coupées.

Il> tente de> > se reposer d'une vie discriminée.

Dans les yeux des> > passants indifférents, le reflet de son visage et> son> > souhait de tourner la page, simplement et> définitivement.> >

Il en porte en lui l'unique message que tout se limite> à> > l'image! > >

Dans le rôle du paria d'une société, juste rejeté> par> > l'expression de ses valeurs, de ses idées défendues> > jusqu'au front d'un charnier sans nom.

Il se lasse de> ce> > gros boulet froid, de cette jambe qui ne repousse pas,> les> > restes d'une guerre servant à quoi?

Pas à améliorer> les> > lois, si ce n'est celles des bourgeois.

Le choix d'un> rat> > prêt à s'engouffrer dans le premier soupirail.

Là> ou les> > regards ne sont plus un poids qui le mitraille.

Le> fardeau> > sur le dos de ce petit oiseau empêche les vols à> tire> > d'ailes et les dégustations de baies et d'airelles.> Tout> > comme ses jambes, elles, ses ailes ne souhaitent plus> > repousser.

Il est oublié lorsque ses yeux sont> fermés.

Ce> > que je vois en lui, chacun en serait surpris.> >

La lumière éteinte, la flamme soufflée, la lueur> > éclaboussée de l'amour et de l'envie barbottant dans> la> > boue du mépris et de l'ennui.> >

Enfant, tu reçois un mode d'emploi de ce qui est> l'estime> > de soi.> >

Adulte ne t'en fais pas, il se cache là où bat ta> petite> > voix.

N'ait pas peur, ton coeur est sa demeure!

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