En rapport avec mon activité professionnelle qui m’amène à côtoyer de plus en plus de personnes ‘’Burn out’’ et suite au décès de David Servan Schreiber , j’ai eu envie de partager avec vous une prise de conscience qui m’interpelle de plus en plus fortement : la maltraitance de votre corps !
Jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour mettre votre corps en danger ?
Etes-vous de ceux qui seront touchés un jour par le cancer ?
Pour vous aider à y réfléchir, je vous présente 4 personnalités qui ont été touchées par le cancer ! Trois y ont laissé leur vie. Le 4ème a pu y échapper !
Leur histoire, résonnera t-elle en vous ?
- Bernard Giraudeau, grand baroudeur, est décédé d’un cancer le 17 juillet 2010.
- Son ami, David Servan Schreiber, célèbre neuro-psychiatre, vient de décéder dimanche 23 juillet 2011, d’une rechute d’un cancer du cerveau.
- Guy Corneau est en vie ! Mais comme le retrace son dernier livre ‘’Revivre ‘’ il est passé tout près de la mort. Il y a deux ans on lui a diagnostiqué un cancer grave : un lymphome à l’estomac, à la rate, aux poumons
- Laurent Fignon, illustre coureur cycliste est décédé d’un cancer des voies digestives et des poumons le 31 aout 2010.
--------------Dans son dernier livre ‘’On peut se dire au revoir plusieurs fois’’ , il explique clairement pourquoi la cancer est revenu le hanter : ‘’Je n’ai pas pris soin de moi et ce depuis des années’’ .
Pourtant il avait appliqué tout ce qu’il avait recommandé dans son livre anti cancer ; tout sauf une chose : un rythme de travail harassant, excessif. ‘Il courait en effet le monde , enchainait les conférences, les projets, les interviews. Il était constamment sollicité par les médias. ‘.’
D. Servan Schreiber admirait la façon dont son ami, Bernard Giraudeau, mort un an plus tôt, avait décidé d’abandonner ses habitudes de grand boulimique prêt à tous les excès.
Il a eu plusieurs vies : marin, comédien, père de famille, réalisateur et écrivain. Son ex-femme, Annie Duperez parlait d’un homme inapte au bonheur, toujours insatisfait.
Dans une interview au magazine psychologie, il répondra :
Et ce corps vous a lâché un jour…? Il ne m’a pas lâché, il m’a prévenu.
Cela veut dire que vous vous sentez responsable de votre maladie ? En bouffant la vie par tous les bouts, j’ai déréglé la machine, oui. Lorsque vous maltraitez une machine, elle casse. Il faut dire que je fais un métier perturbant et fragilisant, et que je voulais tout réussir dans l’angoisse et la boulimie’’.
Guy corneau, grand psychanalyste québécois est également une grande source de réflexion. Son rythme de vie était identique à celui de son collègue, David SC.
Concernant ses problèmes de santé, il parlera de la nécessité d’être performant pour gagner l’estime et l’affection des autres car dans son enfance il se souvient d’humiliations, de dévalorisations, de chagrins, de mélancolie. Ajouté à cela, beaucoup d’irritations, de frustrations, de contrariétés engendreront une accumulation de toxines dans son corps, un ralentissement de la circulation sanguine et énergétique.
Il conclura ainsi : la recherche permanente de performance épuise !
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Laurent FIGNON : un homme à la quête de victoires.
De 1982 à 1993, il remporta deux Tour de France (1983 et 1984) et un Tour d’Italie ( 1989 ). Il fut convaincu de dopage en 1987 et 1989.
Laurent FIGNON : De toute façon le sport de haut niveau n'est pas bon pour la santé. Les efforts intenses que l'on demande au corps, la pression que l'on subit diminuent l'espérance de vie. À cela, il faut ajouter les risques encourus au moment où l'on s'arrête, où l'on casse son rythme de vie. Se reconvertir, même si on a de l'argent, n'est pas une mince affaire. Laurent FIGNON :… à mon époque tout le monde faisait pareil. Cela faisait partie de notre mode de vie ( le dopage).
Il avait bâtit sa carrière sur un mot ‘’l’attaque’’ ! ‘’J’étais fait pour devenir un champion’’. Son envie frénétique de gagner et son mental au dessus de la moyenne l’auront poussé à mettre son corps en danger.
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Guy Corneau s’en est sorti grâce à un traitement très strict combinant des traitements conventionnels et des méthodes complémentaires comme la méditation, les visualisations, ou des traitements énergétiques.
Il a choisi de changer radicalement ses habitudes, son environnement : il a arrêté de travailler, a éliminé toutes les sources toxiques, de stress et a choisi d’habiter au contact de la nature. ‘’ Dès qu’un arrêt dure un peu, on se rattache au grand courant de fond de l’existence et à la pure joie d’exister sans mission, sans mandat…qui vient nous prendre pour nous apaiser et nous guérir’’.
Pour David SC, sa méthode anti-cancer lui a permis, suite à sa détection de son cancer à l’âge de 31 ans de vivre jusqu’à 50 ans : un miracle ! Cependant il n’a pas, à l’instar de Guy Corneau, arrêté ses activités: ’A la fin de l’année j’étais complètement épuisé et c’est là que ma tumeur est réapparue’ Je me suis infligé d’innombrables décalages horaires dont on connait l’effet négatif sur le système immunitaire via la production d’hormones du stress et le bouleversement des rythmes naturels de base.
Bernard Giraudeau avait alors pris conscience de l’importance de se reposer, de prendre des vacances, de savourer le temps qui passe. Il a beaucoup lu, s’est intéressé aux différentes médecines, à la nutrition et au taoïsme. Mais ce ne fut pas suffisant ou trop tard ! ‘’ je m’étais perdu dans la suractivité et que la solution était de se préoccuper un petit peu moins de soi, un petit peu plus des autres. ‘’ Voyez, c’est ça le problème de Paris. La cité est encombrante, elle est destructrice, elle étouffe. Je ne sais pas vivre dans ce tumulte-là. Mais j’ai fait des progrès. J’ai des ailleurs, beaucoup d’ailleurs. »
Savoir de temps en temps ralentir, déconnecter.
Passion, réussite, performance, victoire ont permis à ces quatre personnalités de se sentir exister. Mais à quel prix ?
Dans son livre Anticancer , le Dr David Servan-Schreiber explique que le cancer est une maladie du style de vie. Un style de vie qui ne touche pas uniquement notre alimentation et la gestion du stress. Il concerne grandement notre façon de vivre intérieurement, notamment en ce qui concerne l’écoute et le respect de nos élans créateurs et de nos idéaux !
Guy Corneau s’est questionné : pourquoi avais-je besoin du cancer dans ma vie ? Alors, si par malheur, une maladie venait trouver refuge en vous …écoutez votre corps, écoutez votre cœur !
Il n’y a pas de formules magiques. Il faut accepter de remettre en question notre façon de vivre et faire des choix : cela peut faire toute la différence.
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On a qu’une vie … elle peut passer vite … ne la gâchons pas !--------------------
Dans un prochain article, je vous recommanderai 5 pratiques pour bien récupérer à la fin d’une journée de travail. Si votre santé, votre bien-être sont importants pour vous, continuez à me suivre !
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Karine Smagghe
http://ecole-du-bien-etre.net/
Commentaires bienvenus
Merci pour vos retours !
Karine
Que dire de plus sur un article si réaliste !!!!!!!!
3 des 4 protagonistes sont restés dans le matériel et un a su exploiter son côté spirituel.
Toutes mes félicitations à Mr Guy CORNEAU.
Merci Karine pour ce partage
Très belle journée à tout le monde :)
Excellent article!
Merci Karine
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