Les expériences de mort imminente   1 - Introduction Comme annoncé dans la communication précédente,  celle-ci traite des résultats de l’exploitation de 1532 récits d’expériences de mort imminente ré…

Les expériences de mort imminente

 

1 - Introduction

Comme annoncé dans la communication précédente,  celle-ci traite des résultats de l’exploitation de 1532 récits d’expériences de mort imminente réalisée à l’aide d’une méthode scientifique d’inférence statistique et dans un cadre pluridisciplinaire, c’est-à-dire bien au-delà du cadre médical et du contexte religieux.

En fait, sur un plan purement scientifique, la seule vraie question à se poser est de savoir, quelques soient les causes, si ces expériences personnelles et indépendantes de mort imminente obéissent ou non à un processus sous-jacent commun car si la réponse était oui, alors cela impliquerait de fait qu’il existe également une finalité et un environnement communs qu’il faudra alors tenter d’approcher.

 2 – Le panel des récits

Sur le plan géographique et pour prendre en compte une certaine diversité culturelle et religieuse, le panel des récits d’expériences de mort imminente concerne des sujets de toutes conditions sociales et de différentes confessions religieuses ou philosophiques,  vivants en Amérique du nord, en Amérique du Sud, en Europe, en Afrique, en Australie, au Moyen Orient et en Asie.

Par ailleurs, les récits retenus ont été recueillis et traduits par des associations avant 2005.

Enfin, le panel était composé de 70% de récits de femmes et de 30% de récits d’hommes, et dans un autre contexte de 80% de récits d’adultes (au-delà de 18 ans) et de 20% de récits d’adolescents (de 12 à 18 ans).

3 - Les observations

L'analyse des différentes expériences de mort imminente a fait émerger l'existence de phases particulières qui caractérisent la majorité de ces expériences. Au nombre de cinq, ces phases sont décrites ci-après.

 Une phase de désolidarisation.

Le sujet a conscience de rester dans les limites du corps, les ressentis sont nombreux et variés (vibrations, tremblements...) mais le plus important est l'arrêt de la douleur. Une majorité de sujets pensent que c'est leur esprit qui se désolidarise de la structure d'accueil physique, c'est à dire du corps chimique.

Une phase de séparation.

Le sujet ressent que son esprit est en train de sortir des limites de son corps physique. Dès que la séparation est effective, certains observent leur corps physique et les personnes qui l'entourent, généralement, ce sont des proches, du personnel médical ou des sauveteurs. Le sujet a conscience de se situer dans une "zone" où l'espace et le temps n'existent plus. Lors de cette phase ou à la fin de cette dernière, 5 % des sujets regagnent leurs corps.

Une phase d'exploration.

Dans cette phase, le sujet entame une exploration dans les environs du corps, surpris de pouvoir observer ce qui se passe, de se déplacer instantanément, de traverser les murs, etc. Nombreux sont ceux qui se décrivent comme entité d'énergie. Il arrive que pendant cette phase, certains sujets ont l'impression de tomber et se retrouvent dans un tunnel, une pièce, remontent un escalier, etc. et que des défunts interviennent pour les guider sur le chemin qui les mène vers la lumière. Lors de cette phase ou à la fin de cette dernière, 60 % des sujets regagnent leurs corps

Une phase de transit.

Le sujet a conscience d’engager un transit avec l'impression soit de s'enfoncer dans l'obscurité, soit de s'élever dans la lumière. Beaucoup, à cet instant précis, ont l’impression de quitter définitivement le monde des vivants et d’abandonner leur couche d’énergie. Ils se sentent alors  "structure d'informations". Lors de cette phase ou à la fin de cette dernière, 21% des sujets regagnent leurs corps (11% en venant de la lumière, 10% de l’obscurité)

Une phase d'immersion.

Le sujet qui poursuit son transit dans la lumière se retrouve face à un mur de lumière, celui qui va vers l'obscurité, devant une sorte de trou noir. Il semblerait que pendant cette phase, le sujet finisse par se débarrasser de sa « structure d’informations » pour n’être qu’Esprit. Lors de cette phase ou à la fin de cette dernière,  14% des sujets regagnent leurs corps après cette phase (4% venant de l’obscurité, 10% de la lumière)

Devant le mur de lumière ou le trou noir, il se peut que le sujet observe une sorte de vortex qui semble l’aspirer. Durand cette phase d'immersion, si le sujet est dans la lumière, il peut ressentir un amour inconditionnel et entendre une mélodie d'une richesse exceptionnelle mais s’il est dans l’obscurité, il peut ressentir une profonde solitude et un grand désarroi.

Dans les deux cas, lumière et obscurité, c'est l'instant ultime de toute expérience de mort imminente car généralement, c’est à ce moment qu’un être de lumière vient faire comprendre au sujet qu'il doit retourner dans son corps.  Aucun d'eux n'a franchi ce mur de lumière, ni n'a été englouti dans ce trou.

4 - Les enseignements

La méthode d’inférence statistique utilisée pour analyser l’ensemble de ces récits, a permis de tirer un grand nombre d'enseignements. Comme il n'est pas possible de tous les traiter dans cette communication, je vais simplement aborder le plus important, celui qui concourt fondamentalement à la compréhension de la nature de l'Etre humain.

Il s’agit en fait, je le rappelle, de répondre à la question suivante : existe-t-il un processus sous-jacent commun à ces expériences de mort imminente ?

L'existence d'un processus commun à toutes ces expériences

Il a été observé cinq phases relativement distinctes.

Ces phases semblent engagées dès lors que la structure d'accueil du sujet, en particulier son cerveau ne semble plus en mesure d'abriter la Vie. Elles sont stoppées aussitôt que le corps médical a rendu à nouveau la structure d'accueil apte à accueillir la vie.

Il a été noté que pour la presque totalité des 14 % de sujets qui sont allés jusqu’à la phase d’immersion,  ces phases s’enchaînent clairement et distinctement au cours de ces expériences.

La première phase est la phase de désolidarisation,

La seconde est la phase de séparation,

La troisième est la phase d’exploration,

La quatrième est la phase de transit,

La cinquième est la phase d’immersion.

Il a été noté également que pour toutes les autres expériences dont les sujets ne sont pas arrivés à la cinquième phase soit 76% des cas, les phases se sont enchaînées dans une sorte de progression.

Le plus remarquable a été de constater qu’aucune expérience n’a dérogée à cette progression et à titre d'exemple, aucune expérience n'a débuté en phase 4 pour se poursuivre en phase 3 avant la réintégration dans le corps.

Par contre, il est intéressant de signaler que toutes les réintégrations dans le corps se sont produites lorsque le sujet était dans la dernière phase de sa propre expérience.

Cette progression systématique au cours de l’expérience et surtout l’absence de retour en arrière avant la réintégration impliquent de manière tangible et irréfutable l’existence d’un processus sous-jacent à toutes ces expériences de mort imminente.

Deux remarques sont à formuler.

La première est que l'expérience du sujet n'est pas obligée d'aller au terme de ce processus, comme l’indiquent les pourcentages de sujets qui réintègrent leurs corps après chaque phase.

La seconde est que le sujet n'est pas obligé de toutes les parcourir en "conscience". En fait il a été remarqué que bien souvent, lorsque le traumatisme est violent et soudain, le sujet prend  « conscience » lorsqu’il est déjà en phase deux, trois ou quatre.

Nombre de sujets sont persuadés que c'est leur esprit qui se désolidarise et que c'est cet esprit qui porte la conscience, puisqu'ils sont toujours « conscients » de ce qui se passe. 

L'existence d'une finalité commune à toutes ces expériences

Comme je le disais auparavant, l’existence d’un processus commun implique obligatoirement une finalité  commune même si l'expérience de mort imminente est propre à chacun des sujets et indissociable de ses états de "conscience".

En effet, d'abord "conscient" du côté de la vie, le sujet perd "conscience" puis reprend à nouveau "conscience" qu'il continue à « exister » dans l'au-delà de la vie sous une forme différente même si ce n'est qu'au retour à la vie qu'il peut en "conscience" décrire son périple à l’aide de ses seuls acquis.

C'est dans l'expression de cette conscience que le "sujet" a l'impression de s'extraire de la matière d'abord sous forme d'énergie, puis de se débarrasser de cette dernière pour devenir "structure d'information" et enfin de se libérer encore de cette dernière pour n’être qu’un esprit. 

En fait, c'est comme si le sujet se libérait de l'emprise de la matière, puis de celle de l’énergie, puis de sa structure d'informations pour prendre conscience en final pour celui qui y parvient qu'il est un esprit.

La finalité de ce processus semblerait associée au triptyque Matière/Energie/Information. Elle serait liée à l’émergence de l’esprit.

L'existence d'un environnement commun à toutes ces expériences.

Comme je l’écrivais également, l’existence processus commun et d’une finalité commune implique obligatoirement un environnement commun si  d’'une manière générale, l'expérience de mort imminente est propre à chacun des sujets et indissociable de ses états de "conscience".

Il est notable de remarquer que dans les récits d'expériences de mort imminente, une grande majorité des sujets a véritablement "conscience" d'être hors de notre espace-temps, de se déplacer instantanément, d’observer globalement et en détail.  

Il semblerait donc que ce processus permette de passer d'un environnement lié à notre espace-temps à un autre qui serait hors de ce dernier. 

Cet environnement commun serait alors situé hors de notre espace-temps et il aurait des propriétés particulières permettant par exemple, l’accès instantané à tout ce qui existe dans notre espace-temps dans un contexte où il n’y est pas de passé, de présent et de futur. 

5 - Les discussions

L'existence d'un processus étant acquise, les discussions concernent fondamentalement la nature de sa finalité et celle de son environnement.

En ce qui concerne la finalité de ce processus et à force de me questionner sur le triptyque M.E.I. (Matière/Energie/Information), je me rendis compte à l’aide du socle de connaissance que je m’étais forgé que ce dernier était exactement l'inverse de celui qui sous-tendait le processus d'émergence de l'univers, du vivant et de l'Etre humain, à savoir le triptyque I.E.M. c’est-à-dire : Information/Energie/Matière.

J'étais alors fondé de penser que le processus commun qui sous-tendait les expériences de mort imminente avait une finalité commune : celle de permettre à une entité appelé « Esprit » qui était probablement à la base du vivant et donc de l'être humain, de retourner sous certaines conditions, vers son environnement initial.

Sous certaines conditions car nous avions observé que des sujets allaient plutôt vers l'obscurité, avec une sale impression de redevenir prisonniers de la matière.

En ce qui concerne la nature de cet environnement commun, c’est-à-dire la nature de l’environnement initial de l’esprit, émettre une hypothèse plausible se heurtait à quelques difficultés.

La première était due au fait que personne n'avait communiqué pendant l'expérience de mort imminente. Chaque récit n'existait qu'au travers de l'interprétation du cerveau du sujet à son retour à la vie, donc chaque récit était obligatoirement formaté par le mode de fonctionnement du cerveau et par ses acquis.

La seconde difficulté était qu'il me paraissait improbable que ce mur de lumière, observé par certains sujets au terme de leur expérience, existât à l'extérieur de leur corps c'est à dire dans notre univers, une pareille source d'énergie semblable à celle du Big-bang aurait été déjà observée à coup sûr.

Enfin, la troisième difficulté était l'impression qu'avaient les sujets d'être hors de l'espace et du temps dès qu'ils se sentaient séparés du corps physique.

En fait en ce qui concerne la nature cet environnement commun,  la seule explication plausible est fournie par les avancées en mécanique quantique en ce qui concerne la trame relationnelle d'informations sur laquelle se déploie notre espace-temps et qui sous-tend tout notre univers.

En conclusion, il apparaît que ce processus permet à un esprit, et sous certaines conditions qu'il reste à découvrir, de se débarrasser de sa matière puis de son énergie et enfin de sa structure d’informations pour retourner à nouveau quelque part dans cette trame quantique.

Et si l'on admet cette hypothèse, les ressentis des sujets qui se situent hors de notre espace-temps deviennent plausibles, ainsi que leurs aptitudes à se déplacer instantanément, à observer et à entendre sans leurs sens, puisque cette trame quantique est en toute chose et de ce fait, interconnecte tout ce qui existe, y compris les êtres de lumière qui seraient également dans cette trame.

En fait, il semblerait que dès que l'esprit se débarrasse de son énergie pour n'être qu'informations, il se retrouve dans une sorte d'intrication quantique et commence à prendre conscience qu'il fait partie du tout.

6 – Ébauche d’une nouvelle vision du vivant

Pour moi, cette ébauche d’une nouvelle vision de l’univers et du vivant était indispensable pour concevoir le protocole expérimentation destinée à explorer l’au-delà de la vie. Elle s'était forgée principalement à partir d'expériences personnelles, en particulier, celles décrites dans mon livre et plus particulièrement, celle dite du "canard", corroborée par les enseignements issus de l'étude des E.M.I.

C'est précisément l'expérience dite du "canard" qui me fit comprendre la différence entre Esprit et structure d'information, validant du même coup le fait que le vivant est composé de quatre entités, un corps chimique ou corps de matière, un corps éthéré ou corps énergétique, un corps causal ou corps d'informations et un esprit.

Si la nature du corps physique et celle du corps énergétique sont relativement simples à comprendre, la nature du corps causal demande quelques développements.

Le corps causal est la structure d'information qui organise le corps chimique, ses composants et les échanges d'énergie, pour chaque individu de chaque espèce et ce pour les trois règnes, fongique, végétal et animal.

Le corps causal serait développé à partir d'un message génétique contenu d’abord dans l’ARN puis dans l'ADN de la cellule œuf, ADN dont on sait maintenant qu'il intègre les acquis pour une adaptation permanente de l'espèce aux modifications de l'environnement.

Cette adaptation permet d’inscrire l'évolution du vivant dans la durée afin que puisse émerger l'esprit. D'ailleurs, n'est-il pas vrai que dès lors que la poursuite de cette émergence de l’Esprit était compromise par une espèce, elle était systématiquement éliminée par un cataclysme, la cinquième et dernière majeure en date, étant celle des dinosaures.

Le corps causal représente la trame d’information qui structure notre organisation dans notre espace-temps et de ce fait, il fait partie intégrante de la trame quantique. C’est pour cette raison que dès que le sujet se désolidarise  de son corps physique, c’est-à-dire qu’il s’extirpe de la tutelle de son cerveau en mode survie, il a l’impression de se déplacer instantanément, de faire partie du tout et d’accéder à la connaissance.

Mais puisque les briques de la vie ont émergé des couches de silicium de la matière inerte,  cela signifie également que l’esprit est présent dans cette dernière sous une forme indifférenciée comme il est présent dans le Vivant sous une forme plus ou moins différentié.

En effet, la série d’expériences que j’ai menée sous contrôle, en préalable à cette étude et qui est relatée dans mon livre, tend à confirmer cette hypothèse.

7 – Conclusion

Aujourd’hui nous savons que l’être humain s’inscrit intégralement dans l’évolution de l’Univers comme l'expression la plus évoluée de l'émergence de l'Esprit et dans ce contexte, le plus remarquable est de constater que l’évolution de l’univers où est apparue la Vie terrestre, s'est passée et se passe comme si cet Esprit qui émerge en nous avait, au cours de différentes étapes, organisé la matière et le Vivant en un instrument de sa propre émergence.

Cela signifie que tout être humain est l'expression de cette émergence sur une trajectoire qui lui est propre à partir du Vivant et dont l'origine se situe probablement bien avant le Big-bang.

Cette hypothèse est en tout point conforme aux dernières avancées scientifiques et surtout aux récentes prises de position de nombreux scientifiques qui admettent enfin que le Big-bang n’est en rien l’origine de toute chose, il est simplement l’origine de notre espace-temps.

Et plus encore, nombre de scientifiques se posent aujourd’hui clairement la question de savoir si les lois physiques et biologiques que la science moderne a longtemps séparées, sont les seules qui président à notre évolution.

Peut-être ce changement de paradigme préfigure-t-il l’apocalypse dans le sens étymologique du terme.

Note :

Le prochain article traitera des enseignements liés aux 287 expériences de conscience modifiée conduites avec 58 personnes destinées à explorer cet environnement commun. 

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Commentaire de jl.aramis le 31 Juillet 2015 à 9:54

onjour Vickielou

En fait comme tu pourras le lire dans le prochain article sur les enseignements de la campagne d'Expériences de Conscience Modifiée, le fait que le cerveau manque d’oxygène le rend incapable d'exercer son activité, en particulier celle liée à l'instinct de survie et de ce fait, comme il ne contrôle plus rien, le lâcher prise indispensable à la libération de l'Esprit devient effectif et ce dernier peut se libérer. Cela sera validé également lors de la campagne de thérapie énergétique, surtout à l'approche de la fin de vie.

cordialement

jean louis

Commentaire de vickielou le 31 Juillet 2015 à 9:07

Bonjour,

merci pour ces éclaircissements car je viens de comprendre enfin ce qui m'est arrivé pendant les deux EMI que j'ai fait, ce n'était donc pas mon cerveau qui délirait par manque d'oxygène comme on a voulu me faire croire!

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