Ma belle est la plus jolie, la plus grande, la plus intelligente, la plus extraordinaire, bref ! la plus, plus , plus, plus... Allo ! quoi ? Vous connaissez la suite. Nos enfants sont sans aucun doute les meilleurs. Et pourtant, les années passent et l'on se rend compte qu'un jour, c'est...

 

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma fille ainée. Eh oui ! En ce 18 janvier, cette jolie blondinette fête comme il se doit, son quinzième "printemps". Le temps passe et pour tout vous dire, je prends conscience de toutes ces années, je n'ai fait que courir. Motivé par nos rêves ou contraint de mes obligations, j'ai toujours cherché à faire face à mes responsabilités en oubliant parfois, le cadeau que la vie m'a offert.

 

Je ne sais pas pour vous, mais je dois l'avouer, je m'habitue facilement à la facilité, au bon comme au beau. Ce que je veux dire par là, c'est que lorsque tout va bien, je trouve cela si "normal' que je finis par en oublier le caractère positif de la situation. Durant toutes ces années, ma fille ainée m'a offert beaucoup de joie, de satisfaction, de bonheur, de rêve, d'amour. Jamais, elle ne m'a déçu. C'est une chance, un incroyable cadeau du ciel. Une satisfaction personnelle que j'évoque avec gratitude. Gentille, courageuse, fidèle à ses parents, à ses frères et soeurs, à sa famille, elle a grandi dans le respect des individus et le partage avec les autres. Avec insouciance, elle a capitalisé ses 15 premières années en toute quiétude. Elle m'a donné - comme seule les enfants savent le faire - tant de bonnes choses, sans jamais rien attendre en retour. Merci à toi ma fille.

 

Alors la réflexion et les questions que j'aimerais partager avec vous sont les suivantes :

 

  • Quel rôle a un père dans l'évolution de son enfant ?
  • Comment trouve-t-il sa place ?
  • Que pouvons-nous apporter en tant que père ?

 

Tout d'abord, cela commence pas la conception de notre enfant. Je dois reconnaitre que je ne suis en rien responsable de sa fabrication biologique. Enfin, je le crois. Vous en conviendrez avec moi, aucun effort particulier ne m'a été réclamé à ce moment-là. Au contraire, juste un moment jouissif de quelques minutes, une contribution plaisante qui contribua à... donner la vie. Bref, un peu de semence pour un acte "magique". Il me semble que nous sommes nombreux dans ce cas n'est-ce pas ? Ensuite, c'est mon épouse qui accepta de porter dans son ventre ce fruit... d'amour. Ensuite, durant neuf mois, elle en supporta la mutation pour enfin accueillir dans ses bras, ce petit être fragile qui au fil du temps... grandit, grandit, grandit.

 

Alors, comment se fait-il qu'au bout de toutes ces années, autant de questions résonnent dans ma tête ? C'est peut-être que je me sens coupable de l'impossible. Coupable de n'avoir pu porter cet enfant. Coupable de ne pas avoir pu "donner la vie". En fait, il n'en est rien. Je vais pas chercher à travestir ma conscience. Je suis ce que je suis et ne peux pas me soustraire à mon rôle, ma mission. La nature est ainsi faite alors rien ne sert de spéculer. Juste un point qui me paraît plus juste. Je me sens responsable de l'évolution de mes enfants et par là redevable d'accompagner ma fille dans son devenir. Je pense qu'un père a un devoir de transmission. En donnant la vie, la mère à un avantage certain sur le père, elle enfante. Aussi, incontestablement elle est liée par le sang à son enfant. Le père lui n'a d'autres solutions que de souder sa relation par ses actes. Des actions durables qui permettront à la fleur de pousser et s'épanouir. Aussi longtemps qu'il le pourra, il devra aider, suivre, stimuler et protéger... sa descendance. La liste n'est pas exhaustive. Mais pourquoi cela me diriez-vous ? Qu'est-ce qu'il oblige vraiment ? Rien ! Aucune obligation. Juste l'envie de perpétuer ce geste universel et hors du temps. Peut-être pour ne pas rompre la chaine qui unit les êtres humains, quelles que soient leurs différences. En un mot, le rôle du père, n'est-il pas de transmettre cette valeur intergénérationnelle qui enflamme nos coeurs ou nous pousse à se dépasser que l'on appelle L'AMOUR.

 

Je crois que OUI. C'est l'amour qui nous pousse à donner, offrir et donner encore. Qui pousse vers le haut sans jamais regarder vers l'abime. L'Amour encore qui nous pousse à nous surpasser, à trouver sa place et à apporter notre soutien inconditionnel à nos enfants.

 

Quinze ans déjà ! Juste le temps pour moi de prendre la mesure de ce qu'un père à le "devoir" de faire. Mais cela n'engage que moi. Une chose est sûre... je ne détiens pas la vérité en la matière. Chacun trouvera les réponses à cette réflexion éphémère.

 

 

 

 

Je te souhaite un bon anniversaire ma fille et je t'aime mon ÉMILI.

 

 

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