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http://ekr.france.free.fr/index.htmJe vous précise ici que l'association en France forme des groupes de soutien pour aider les êtres et les familles qui doivent traverser ces moments si pénibles.
(extrait du site)
Le deuil, un temps à traverser.
On entend par "deuil" la perte d'un être cher, d'un animal aimé, d'un objet ou d'une situation fortement investie, d’un état ou d’une idée auquel on est attaché.
Le deuil représente aussi le cheminement que connaît la personne exposée à cette perte jusqu'à ce qu'elle réapprenne à vivre en l'absence de l’objet perdu.
En soi, le deuil est un processus normal et universel auquel nous avons été, nous sommes ou serons tous un jour confrontés.
Le deuil comme la grossesse, n’est pas une maladie, mais peut le devenir. Il fait de nous des êtres fragilisés plus exposés au risque d'être malades voire de mourir.
Ce risque est d’autant plus grand que notre société a de plus en plus de difficultés à accueillir les manifestations du deuil, notamment la tristesse qui en constitue la trame essentielle.
Au plus vite, les personnes en deuil se voient enjointes à réintégrer la vie, au sens que nos contemporains lui donnent. La plupart déplore un manque de présence et d’attention et se sent rejetée.
Les entourer réduit ce risque. Il y a là l'opportunité d'une solidarité que chacun peut exercer. De même qu'après l'annonce d'un maladie grave, la résolution du deuil se fait par étapes successives qu'Elisabeth Kübler-Ross appréhende de la façon suivante :
le déni / la colère / le marchandage / la dépression / l'acceptation
A son rythme, la personne endeuillée, va traverser ces différentes étapes en s'appuyant, au fond d'elle sur des ressources insoupçonnées, transformant une absence extérieure vécue comme douloureuse en une présence intérieure chaleureuse.
Il n’y a pas de deuil que ne puisse un jour se faire.
Voici la bibliographie que nous laisse Elisabeth:
- Leçons de vie - en collaboration avec David Kessler (Lattès, Paris, 2002)
- La mort est un nouveau soleil (Rocher, Paris, 2000 ; Pocket, 2002)
- Avant de se dire au revoir (Presse du Châtelet, Paris, 1999)
- La nostalgie de sa maison (Courrier du livre, Paris, 1998)
- Accueillir la mort (Rocher, Paris, 1998 ; Pocket, 2002)
- Mémoires de vie, mémoires d'éternité (Lattès, Paris, 1998 ; Pocket, 1999)
- La mort est une question vitale (Albin Michel, Paris, 2010)
- La mort, porte de la vie (LGF, 1995 ; Pocket)
- La mort, dernière étape de la croissance (Rocher, Paris, 1994 ; Pocket, 2002)
- La mort et l'enfant (Rocher, Paris, 1994 ; Pocket)
- Une lettre à un enfant devant la mort (Tricorne, Genève, 1992)
- Vivre avec la mort et les mourants (LGF, Paris, 1999 ; Tricorne, Genève, 1984)
- Les derniers instants de la vie (Labor et Fides, Genève)
- Le sida, un défi à la société (Inter Editions, Paris)
- Sur le chagrin et sur le deuil, avec David Kessler (Éditions Jean-Claude Lattès, 2009)
Je n'ai pas lu ce livre.Je suis en train de lire un livre de Patrice Van Eersel: "La source noire"qui traite de ce sujet et qui parle d'Elisabeth Kubler Ross.L'auteur fait le tour de toutes les recherches scientifiques concernant l'approche de la mort, c'est assez fascinant.J'en reparlerai quand je l'aurai terminé. (Collection le livre de poche)
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