Dans l'unité, les notions de don et de réception n'ont pas d'existence. Si l'un pouvait se donner à lui-même ou recevoir de lui-même, ce serait le signe de la division, et il ne mériterait alors pas son nom.
Voyez qu'il y a don, sans qu'il n'y ait de "je" qui donne. Le "je" n'est qu'un concept surimposé au don. Il n'a pas de réalité. Ce n'est que dans votre absence qu'il y a don.