Blâmer les autres pour ses malheurs est signe de mauvaise éducation. Se blâmer soi-même montre que son éducation a commencé. Ne blâmer ni soi, ni les autres montre que son éducation est achevée. (Epictète)
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Cela peut aller dans l'idée qu'il n'y a pas de hasard. En psychanalyse, ils appellent cela, des rencontres qui se font d'insconscient à insconcient (effet miroir). Le décodage est subtil et parfois difficile à établir...oui, je le crois aussi, les rencontres ont du sens.
Maude
"La grande majorité de l'humanité qui se satisfait des apparences comme si elles étaient des réalités, est souvent plus influencée par les choses qui semblent être que par celles qui sont." (N.Machiavelli)
Bonjour Meriem
je suis d'accord avec l'idée... les apparences ne sont qu'une surface mais en-dessous, il y a une réalité moins belle à voir. Elle est plus difficile à discerner pour différentes raisons, mais à mon sens, et de par mon expérience personnelle, il est fondamental d'être au clair avec cette réalité.
On se trompe ainsi moins sur soi et je pense même que cela permet d'aller vers plus de clarté. Ceci dit, c'est un chemin périlleux voire douloureux car la société dans laquelle nous évoluons ne va pas dans ce sens. Heureusement, beaucoup de chercheurs, notamment dans les sciences humaines, permettent de s'ouvrir sur soi, pour accepter peu à peu ce qui est de soi et des autres.
j'ai mis du temps pour sortir du 'tout le monde il est beau tout le monde il est gentil"...Lise Bourbeau, entre autres auteurs, m'a permise d'ouvrir les yeux sur ce phénomène.
Je transmets la citation autour de moi.
Bonne semaine
Maude
Cela m'inspire ceci :
"La bonne conduite consiste à être sincère en tout et unir notre âme à la volonté universelle.
C’est faire aux autres ce que nous aimerions qu’ils nous fassent." (Confucius)
"Nous sommes essentiellement des êtres de relation. Nous ne pouvons exister sans échanges.
Tout en sachant que ces partages, qui sous-tendent toute tentative de communication, peuvent nourrir ou maltraiter,
dynamiser ou anesthésier, vivifier ou détruire la vivance de notre existence."
(Jacques Salomé)
Bonjour
Plutôt qu'utiliser le mot "blâmer", j'emploierais plus aisément le terme de Responsabilité que je pense être moins culpabilisant... ceci pour sortir un peu de cette pensée "judéo-chrétienne" truffée de punition et de culpabilité.
C'est un thème que je travaille... thème difficile pour moi car je suis conditionnée comme bon nombre de mes contemporains. Ceci dit je persévère, convaincue qu'il existe une pensée plus subtile, très subtile ouverte sur la notion d'expériences et de ses conséquences -peut-être celle de la loi de cause à effet, ou comme le citent les boudhistes, " les causes et leurs conséquences" dans un esprit de non- jugement ni de punition...- je parle ici d'expériences que nous faisons et des apprentissages que l'on peut en tirer.
Etre responsable dans une société victimisante est un réel défi, à mon avis.
J'ai apprécié votre citation que je rejoins dans l'idée que chacun(e) est responsable du mieux qu'il ou elle peut, bien sûr.
Amicalement.
Maude
Merci pour votre réponse Maude.
En effet, l'essentiel est d'en prendre conscience et faire l'effort d'intégrer cela dans les réalités quotidiennes.
Amicalement,
Yasmina (mon prénom usuel ;-)
Bonsoir à Tou(te)s
Maude a écrit :
"Plutôt qu'utiliser le mot "blâmer", j'emploierais plus aisément le terme de Responsabilité que je pense être moins culpabilisant... ceci pour sortir un peu de cette pensée "judéo-chrétienne" truffée de punition et de culpabilité."
Donc je vais mettre en pratique, pour voir :
Blâmer Responsabiliser les autres pour ses malheurs est signe de mauvaise éducation. Se blâmer responsabiliser soi-même montre que son éducation a commencé. Ne blâmer responsabiliser ni soi, ni les autres montre que son éducation est achevée. (Epictète).
Je ne suis pas sur que la dernière phrase soit compatible !
"Blâmer", faut il le supprimer de la langue française !?
Blâmer quelqu'un est surement un défaut; mais supprimer le mot, supprime t'il le défaut !?
Et "encenser" quelqu'un faut il le supprimer pour des motifs similaires !?
Les deux ne sont ils pas des jugements !?
Quand je ne pense plus, je ne juge plus, ni moi, ni les autres.
Il m'arrive d'avoir des moments de non pensée (méditation), de non jugements; j'y arriverai, en permanence, quand je serai mort.
Alors pendant que je suis vivant, je juge, parfois en Judéo-chrétien, et puis j'en tiens pas compte.. alors j'aime !
Et pendant que j'aime (avec tous mes jugements dans un coin de la tête) je ne suis pas entrain de me répéter : "faut pas juger" !
Bonsoir Yves,
Eh oui le jugement et le non jugement sont en nous au même titre, comme vous le précisez à juste titre, seul le coeur (l'amour) fait le choix à chaque situation. Et ce ne peut être permanent en ce monde.
Le travail intérieur consiste seulement à s'en rendre conscient chaque fois un peu plus dans une quête de mieux être.
Cela étant, je le sais, relatif pour chacun d'entre nous...
En tout cas, merci pour votre réflexion qui a abordé les deux côtés de cette sagesse d'Epictète, qui pour le coup me semblait incomplète en effet !
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