L'être éveillé est quelqu'un que tout fait rire y compris rien.

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Réponses à cette discussion

Pourquoi tant de joie ? Mes commentaires habituels seraient-ils si abscons ?

Que vous souhaitiez refaire les constats en psychologie (qui peuvent d'ailleurs changer, mais au prix d'une vraie observation/analyse), ce n'est pas nouveau, et très bien connu (en psychologie cognitive) également comme "illusion de savoir", où l'on est persuadé que le flop de connaissances que l'on possède permet une vision aussi juste que complète de la situation (en oubliant que sur le même sujet, une montagne d'informations demeure inconnue, afin d'étoffer, affiner, son jugement).

Que vous ne supportiez pas, les psys, je le conçoit fort bien, sachant ce qui "existe". Pourtant, de plus en plus, de ceux qui ont cheminé dans ce cursus sur des années, ne sont pas forcément dans les cabinets en train de faire de la thérapie (encore plus, aujourd'hui).

Pour la mise sur le même plan de l'onirique et le meurtre ?

"Il est fort possible qu'au Paradis, "on" rit; pas qu'un peu .. de tout; car toute production humaine est dérisoire, illusoire; ne ridiculise que les .. ridicules".

Or juger à la place de Dieu, ne revient pas forcément à tuer. d'une part. Même si c'est un excès d'orgueil, cela ne finit pas toujours en meurtre.

D'autre part, si l'on considère les morts, non dues à d'autres êtres, que fait le paradis ? Il s'amuse ? Bravo !

En ce qui concerne l'orgueil, oui, il est tout aussi présent chez ceux qui jugent, que chez ceux qui extrapolent (aucun n'en sait rien de ce qui se passe au Paradis) et des vies ne sont pas forcément en jeu dans un seul domaine.

Pour le reste, la mort, le deuil, chacun le règle à sa façon et personne n'a, de leçon ou de conseils à donner. Aider, c'est laisser l'autre cheminer à sa façon, en restant le plus effacé, pas lui dicter une conduite (qui d'ailleurs risque d'allonger son "chemin" au lieu de le faciliter).

Pour les accords Toltèques, j'ai relevé votre phrase texto (celle que vous répondez plus haut) : "(même en risquant de "blesser" quelqu'un et des accords toltèques)".

Vous l'entendez comment cette phrase ? Votre phrase ?

Mais, il semble que vous l'entendez, puisque vous y répondez. De mon côté, il me faut bien avouer ne pas avoir compris, d'où ma pirouette (moquerie probable) à l'existentialisme très Shakespearien.

Bonjour Corso

Ce dessin me conforte dans l'idée que l'on peut rire de rien, mais que l'on ne peux pas rire de tout!!!

Ce dessin ne me fait pas rire, il provoque en moi une certaine nausée qui me met mal à l'aise

A tel point que quelques fois je me mets à penser que leurs provocations les rendent responsables de ce qu'il leur est arrivé et que malheureusement ils n'en ont pas tiré les leçons.

Ce n'est que mon avis, mais au nom de la liberté d'expression, les limites de la correction, de l'éducation et du savoir vivre ont été dépassés

Oui, Corto, c'est fort, c'est explosif !
Mais, pas de mort, contrairement à ceux qui font des attentats.

Si Rascasse n'aime pas les caricatures, ceci me parait son droit, et louable.
Rendre responsables les auteurs de caricatures de leur mort.
.. pourquoi pas.
C'est ainsi que règne la morale de notre monde.
Un tueur devient la victime d'un non tueur.

@ Yves

Une fois de plus ton esprit provocateur et surement perturbé te fait changer le sens de ce qu'un tiers à écrit.

Je n'ai jamais dit que les islamistes étaient des victimes, car c'est eux qui ont tué, mais s'il n'y avait pas eu provocation, y aurait il eu massacre?

Si tu m'insultes et que je te prenne pour un punching  ball, je serai responsable de tes blessures, mais tu ne pourras t'en prendre qu'à toi même car c'est tes provocations qui seront responsable de tes blessures!!! Quand à moi je rendrai des comptes devant le tribunal!!!

Le problème dans cette histoire est que ces caricatures attisent des tensions géopolitiques.


L'intelligence, au  bout d'un moment, dicte de la réserve : savoir s'arrêter (ou différer) face à des enjeux pareils.

D'autre part, comment se fait-il que Siné ait été viré de Charlie Hebdo en 2008 les caricatures ne plaisaient pas à sa direction ?

Apparemment, il n'y a pas que les Russes, les Trisomiques...et tant d'autres, qui manquent d'humour, cela existe aussi, au coeur, même, du journal concerné.

Et là, Siné ne se moquait pas de gens morts, ou mourants...

Il y a des gens qui ne comprennent pas qu'il faut s'arrêter, car ils n'observent pas ce qui est en train de se passer autour de eux, et l'impact que pourraient avoir leurs propos.
Je crois que l'on a tous été témoins de ce genre d'attitude, où l'on sent l'atmosphère se charger d'électricité, et voir néanmoins, le prétendu humoriste, qui continue.

Après reste ceux qui assument parfaitement les risques qu'ils prennent...car, il ne s'agit pas de défendre ceux qui tuent par manque d'humour (Lovyves semble insister dans cette voie, alors qu'il ne me semble pas que qui que ce soit ait dit que c'était défendable), mais reconnaître que les choses sont ainsi, qu'il y en a qui ne supportent pas que l'on se moque d'eux à ce point, et agir en connaissance de cause (s'abstenir ou savoir que l'on se met en danger).

Pour le problème de la Russie, il est encore bien plus complexe (et explosif, la situation est telle qu'un "pet de mouche" peut avoir un impact très important. J'exagère à peine) que ce qui s'est passé en Janvier et je pense que la sagesse aurait été de s'abstenir de traiter complètement ce sujet.

Il y en a bien assez de sujets...

Quant à la prétendue dénonciation des "puissants" qui utilisent les migrants (ce que l'on m'a objecté lors de ces caricatures là), pourquoi, choisir un enfant sur une plage et ne pas caricaturer carrément les responsables (élites) ?

Courageux, mais pas téméraires, Charlie.

Non Karen,
Un grand principe, pour moi, ne jamais céder au terrorisme.
Quand je cède au terrorisme (de tous niveaux ... quotidiens aussi) je ne suis plus en accord avec le 1° accord toltèque.
Le terrorisme est plus important, grave, inadmissible, qu'une caricature (3 coups de crayons sur du papier).
Exemple ancien : Gandhi savait qu'il allait prendre des coups de bâtons en brûlant sa carte d'identité.

@Yves J'entends ce que tu dis, mais ton raisonnement n'est valable que si tu es seul ou si les personnes concernées sont d'une éducation et de mœurs semblables aux tiens.

Mais lorsque tu t'adresses au monde où il y a des gens de couleur, de coutumes, de religions, d'éducation différents tu dois tenir compte de ne pas les blesser et c'est là qu'est l'éducation, le savoir vivre ensemble....

je vais te citer un exemple que j'ai connu en 1969  et 1970 en Guyane Française, j'étais militaire et nous étions 30 européens pour 1500 Antillais. Dans leur façon de s'exprimer journalière il ne finissaient pas une phrase sans insulter la mère en créole comme dans le sud ouest on fini souvent le phrases par "con". Par contre ce que nous nous prenions à la rigolade du style un petit coup de pied au c...  était considéré pour eux comme une insulte d'un blanc à un esclave noir.

L'intelligence a été de ne pas faire attention aux insultes sur la maman et surtout de ne pas se laisser emporté par un geste familier qui aurait pu déclencher une mauvaise réaction.

Voila pourquoi nous ne pouvons pas rire de tout, car nous ne savons pas si ce rire ne va pas être interprété comme une grave offence

Cher Rascasse,
Votre commentaire me parait très intéressant (à plus d'un titre) et nous amène à beaucoup de réflexions.

"J'entends ce que tu dis, mais ton raisonnement n'est valable que si tu es seul ou si les personnes concernées sont d'une éducation et de mœurs semblables aux tiens.".
Ceci est tout à fait raisonnable, et à prendre en compte.

"Mais lorsque tu t'adresses au monde où il y a des gens de couleur, de coutumes, de religions, d'éducation différents tu dois tenir compte de ne pas les blesser et c'est là qu'est l'éducation, le savoir vivre ensemble....".
Ceci est juste, et vrai généralement, presque à 100%.
Objection : aujourd'hui avec la télévision et internet, il n'y a plus de frontières, toutes les coutumes sont connues.
Aujourd'hui, il est (grand) temps d'avoir un "savoir vivre ensemble" planétaire.
Et que les nos coutumes, notre "sacré", ne sont que dérisoires.
Seul l'être humain, mon semblable est sacré.
Et, d'intégrer la relativité de nos pensées, idéologies et obsessions.

Bon exemple; et : "L'intelligence a été de ne pas faire attention aux insultes sur la maman et surtout de ne pas se laisser emporté par un geste familier qui aurait pu déclencher une mauvaise réaction.".
Eh oui, c'est une manière d'agir, qui est plein de raisonnements.
Objection : c'est le vivre ensemble par frustration, par restriction (de langage).
Bien que, je sois contre le langage non raffiné; le raffinement dans le langage, ne peut qu'être salutaire et "élevant" pour nous; je préfère le vivre ensemble sans contrainte.

"Voila pourquoi nous ne pouvons pas rire de tout, car nous ne savons pas si ce rire ne va pas être interprété comme une grave offence".
Comme je ne sais pas; donc je dois m'interdire de rire; car je ne sais pas si X ou Y va … "se blesser" avec mon rire.

Je préfère un monde ou tout le monde rit; rit de tout et , de ce fait, ne tue jamais personne.

Rions, rions ensemble, de nous, de rien, de tout.
Pour moi, c'est là l'amour, l'harmonie, le seul espoir de futur pour l'humanité.

Tout à Fait Katy,
Qui que ce soit, et moi-même ne défendent ceux qui tuent; et que "Charlie Hebdo " est courageux mais pas téméraire .. avec les (vrais) puissants.

"la loi-boomerang du retour s'exerce naturellement .".
Donc : à caricature, boomerang caricatures.
?
Non à caricature : meurtre !
Logique à un rire, à une caricature, à une provocation (voir Zidane) : meurtre.

Affaire de bon sens, évidemment.
Il est fort possible que le bon sens actuel nous amère à apocalypse now .
.. Ce sera rire (macabre) pour Tous.

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