Réponses à cette discussion

Lien permanent Réponse de brisemarine le 8 Juin 2011 à 14:44

oups eh bien ma chère Marie, encore un beau sujet ... bon pour répondre avec plus de ressenti, il faut que je sois au calme chez moi, mais à 1ère vue, je répondrais tout de même que cela dépend du moment présent ... aujourd'hui je pourrais très bien te dire, que ce serait la perte de mon travail, mais demain se serait peut être plus de la maladie ... enfin pour le moment ce n'est rien de tout cela ...

mais la plus grande peur existe t'elle réellement, ne devrions nous pas justement en étant de plus en plus dans notre évolution, dans notre ascension, ne plus être dans la peur ... être tout simplement dans la confiance en notre VIE.

N'est ce pas ce que l'on essaye de "travailler" (bon je sais certain vont dire que ce n'est pas un travail que cela doit se faire en douceur et je suis bien d'accord avec cela !!) d'être dans le LACHER PRISE ...

Mais bon, ce n'est que des suppositions, maintenant bien sur que pour ma part, je suis bien loin de tout cela ... surtout en ce moment ... donc les peurs bien sur elles sont là ... mais je sais aussi qu'elles doivent partir avec la confiance ... bon j'en arrete là avec mon discours qui devient obscure même pour moi !!! rire rire rire

 

Bonne journée et belle discussion à tous

Lien permanent Réponse de Marie K. le 9 Juin 2011 à 14:02

Merci à toutes de vos réponses!

Comme tu le dis justement, chère Tendresse (dans un texte que tu as effacé...?):

"la peur qui nous est inoculée à haute dose".

 

Oui, c'est une évidence!

La peur fait vendre. La peur amène de l'argent.

La peur est à 90% une histoire de chiffre d'affaires!!!

Les 10% restants étant des reflexes de peur "animale" pour nous protéger.

Ainsi, nous avons peur lorsque nous nous trouvons devant un danger réell, comme un incendie par exemple.

 

Le reste, sont des peurs inoculées.

Certaines religions, comme le catholicisme engraissent leurs coffre-forts depuis la nuit des temps.

 

En effet, si nous n'avions pas si peur de Dieu, qui paierait l'Eglise?...

 

S'en suit la multitude de produits des plus variés mis sur le marché expréssement pour nous garder dans la peur, et donc nous faire consommer,... y compris les assurances qui inoculent en nous... un manque d'assurance pour mieux y souscrire!

 

Et, si nous dépensons autant d'argent chaque jour pour tous ces produits, n'est-ce pas par peur de dépérir alors que nous ne sommes même pas en danger de mort?

Lien permanent Réponse de Lovyves le 11 Juin 2011 à 12:21

Bonjour les "sans peur, ni reproche"

Ah ! Marie Gabrielle

Quel beau sujet ... philosophique !

Vaste sujet, mais ma Chère tu l'as réduit à la mort et la solitude.

Moi, vieux gaulois de la Sarthe profonde, j'ai peur que le ciel me tombe sur la tête !

Peur de la mort, pourquoi donc avoir peur de ce que l'on ne va jamais vivre , ressentir, éprouver, ou je suis vivant ou je suis mort. La mort des autres, oui je peux la décrire en être attristé ou réjouis.. ca dépend du ... !!!

La solitude, c'est un peu comme la mort, je suis seul entouré de gens, de "ma" copine, ou je suis seul, tout seul; mais en lien avec moi .. c'est l'essentiel;  quand je serai aliéné, (liens coupés) alors là j'aurai peur !!!

je peux être considéré comme un aliéné (voir alien in English)par les autres; mais se sont les autres qui ont coupé les liens avec moi et ils se font mal ! J'ai même peur qu'ils se fassent très mal !!!

 

Ceci dit; la peur émotion primaire, de survie, essentiel à la vie dans la forêt vierge, pleine d'animaux sauvages affamés de chair tendre et fraîche (37°); je disais, la peur c'est normal, chez nous... 2/10 de seconde, ensuite, commence la pathologie ! mais ca se soigne... si, si, ca se soigne !

mais comme disais Brisemarime : "les suppositions"; peut être qu'il est bon de les changer de camp; de mes peurs j'en fais des suppositions : une illusion vécue; et, du pas encore vécu : une réalité que je mets "en position" d'être, avec des "outils" supports!

Lien permanent Réponse de Marie K. le 11 Juin 2011 à 16:33

Cher Lovyves,

Je te suis et en partie je te comprends.

Mais alors, pourquoi inconsciemment nous faisons tant de choses "de peu que..."?

Lien permanent Réponse de G.RARE le 11 Juin 2011 à 18:52

Même pas peur (ou m'aime pas, peur)

Lien permanent Réponse de Marie K. le 11 Juin 2011 à 19:45

C'est très bien, mes amis!

Je vous donne 10 sur 10.

Mais en fait, de quelle nature est la peur?

D'où provient-elle? 

Pourquoi elle nous paralyse?

Pourquoi, lorsqu'elle est viscérale, nous ne pouvons pas lâcher prise, malgré tout ce que nous savons à ce sujet?

 

Pourquoi, par exemple, nous avons si peur d'un licenciement, d'une rupture sentimentale, d'une perte, etc., et ce même si nous savons comment ne plus être dans la peur?

 

Pouvons-nous nous libérer une fois pour toutes de nos peurs (sauf, bien entendu, celles primaires de survie)?

Lien permanent Réponse de G.RARE le 11 Juin 2011 à 20:13

La peur fait partie , ou tout au moins est générée par les émotions, sur lesquelles j'avais rédigé un mémoire à l'intention de profs de yoga.

En effet, j'avais été surpris de les entendre parler de méditation de visualisations, de travail sur soi, sans se poser la question d'en connaitre le mécanisme et même d'en situer le point précis au niveau du cerveau. Car en effet la neuro-chirurgie connait cette zone, et même ce point exact du cerveau où naissent les émotions qui répercutent des réactions physiques et psychiques sur l'Homme. Et cela pourrait être bien utile comme support pour qui veut méditer ou visualiser.

Je n'ai pas actuellement ce mémoire sous les yeux, mais éventuellement je pourrais le reprendre.

N'aimant les paroles inutiles, j'utilise souvent des formules synthétiques pour résumer un sujet, d'où mon message précédent içi même : même pas peur (ou m'aime pas peur). En effet cela contient beaucoup de choses.

Hors les situations dangereuses, de survie comme l'écrit Marie K., la peur est bien souvent générée par la méconnaissance ou la question de ce qui va se passer.

On a peur de ce que l'on ne connait pas ou par rapport aux normes officielles, de ce qui sort de cette normalité. Imaginez la vie d'une personne de couleur, homosexuelle et de petite taille ! Mais cela peut être basé sur des critères sociaux, sur des modes de vie ou des idées.

On a peur également de situations, quel va être l'avenir d'un chomeur seul, sans famille ? Que vais-je devenir maintenant que ma femme m'a quitté ?

On  a aussi peur de la maladie, de la mort, on essaie de se rassurer avec de belles phrases, de belles philosophies, des croyances rassurantes, faire le fier, mais cela ne suffit pas, l'inconscient est toujours là avec la même question : qu'y a-t-il derrière la porte ?

Je ne donne pas de réponses mais ces réflexions permettent de réfléchir au point de départ de la peur, car il ne faut pas mélanger analyse et solutions.

Marie K. a dit :

C'est très bien, mes amis!

Lien permanent Réponse de Lovyves le 11 Juin 2011 à 21:18

Bonsoir à Tou(te)s
et à Marie Gabrielle
G.RARE a fait une excellente approche physiologique et psychologique.
Je vais en faire une sociologique !
BCBG, s'abstenir de lire !
Nos parents, nos éducateurs étaient, pour la plupart et nous sommes aussi, pour la plupart, des gens de bonne volonté. Ils ont fait de leur mieux, nous faisons de notre mieux
Et pourtant !
J'ai eu deux enfants, vers la trentaine, et pourtant je suis toujours en cheminement vers : un être humain ayant un comportement humain.
Alors que dire, quand j'étais plus jeune !?
Que dire de mes parents, et des éducateurs des années 1950 !?
Ils étaient, nous sommes des malades mentaux plus ou moins grave, mais plutôt plus !
Les enfants nous leurs apprenons à mentir, à ne pas faire ce qui ne dérange que nos habitudes, nos mœurs, nous les laissons faire des choses négatives pour eux et les autres, mais qui sont dans "la norme" !
Plus tard, nous apprenons : il est interdit de tuer son voisin, mais, parfois c'est très bien !
On peut tuer par amour, aussi !
Je peux dire "ma" bicyclette, "ma" femme, tout se possède, c'est une question de prix, ou/et d'un parchemin dument estampillé !
Les gens qui sont morts de faim dans des camps de concentration, que nous n'avons pas connus, c'est très grave!
les gens, bien plus nombreux, qui meurent de faim, aujourd'hui, à ciel, et champs ouverts ... c'est un détail de l'Histoire (pour reprendre une formule connue!).
Docteur ... serait ce grave ?
Non, c'est très grave !
Et puis à la radio, télé, journaux, tous les jours, titres et longueurs de temps du négatif, ce qui ne va pas !
Les nouvelles positives, en bas de page, deux lignes !
Comment ne pas avoir peur, ne pas être névrosé, que dis je : schizophrène !
Et les croyances, pas beaucoup de rationnel, par là non plus !
Mais !
Ceci ne se voit pas, puisque nous sommes tous atteints.
L'échelle de Gauss est valable partout, surtout en sociologie.
Alors, c'est le comportement normal; et, et, y a plus de maladie et de malades, envolée la maladie !
Que des "normalisés" !
Notre inconscient est "bourré" de cette schizophrénie, alors nous ayons peur de tout, même du bonheur, du plaisir: il est malsain !!!
Oui, Marie, comme tu dis, nous avons des remèdes, comment s'en sortir.
Mais, encore une fois, la société n'aime pas les gens anormaux.
Et quand on est baigné tous les jours dans la "mare de cambouis " (ambiance négative), difficile d'en sortir net !

Savoir se détacher des normes de la société; des bonnes, il y en a (comme dit Didier Super) mais elles sont très rares.

Lien permanent Réponse de G.RARE le 12 Juin 2011 à 9:26

J'ai retrouvé dans ma mémoire informatique le mémoir que j'avais rédigé sur les émotions, entre autres la peur.

Je vais içi en copier un extrait : (j'ai gommé les références des citations trop lourdes à gérer ici, de même que les graphiques d'illustration)

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QUELQUES NOTIONS SCIENTIFIQUES

En quelques années, la Neurologie a fait de très grands progrès dans la connaissance du fonctionnement du cerveau et de ce qui est appelé le fonctionnement du circuit cérébral. Depuis quelques années, on sait que l’Homme est doté d’un cerveau émotionnel, dont l’amygdale cérébrale, structure essentielle au décodage des émotions, serait le pivot.
Cette information est capitale puisque l’on connaît exactement le point physique du cerveau en rapport avec les émotions. (amygdale du latin amygdala : amande)

Étude rapide (simplifiée et sans prétention : car elle ne se veut pas savante, mais permet d’avoir quelques notions du fonctionnement cérébral des émotions).
Note de lectures selon Cerveau et intelligence/ Collection A la découverte de l’être humain/éditions Time-Life/Amsterdam 1994

L’amygdale cérébrale fait partie d’un ensemble de structures au cœur du cerveau constituant le système limbique (du latin limbus : ceinture, zone) car il se trouve à la limite du corps calleux qui relie les deux hémisphères du cerveau et serait associée à la formation des états émotionnels.

Mais il faut être prudent car les circuits sont si complexes et les éléments du cerveau sont tellement interconnectés qu’il est difficile d’attribuer un rôle spécifique à une seule région donnée. Des fonctions telles les émotions proviennent en effet d’interactions beaucoup plus complexes mettant en jeu plusieurs régions du cerveau. Ainsi, l’hypothalamus aurait aussi un rôle à jouer, en étant responsable des manifestations extérieures émotionnelles.

De nombreux travaux ont eu lieu dès le début du XX°siècle et même certains valurent à leur auteur le prix Nobel (le physiologiste suisse Walter Hess obtint le prix Nobel de Physiologie et de médecine en 1949).

L’amygdale est un amas de neurones (définition Encarta : cellule nerveuse ayant la propriété de produire et de conduire l’influx nerveux). Elle est alimentée par les informations qui arrivent en permanence des 5 sens, mais est également mise en action par les rêves ou la mémoire. Chaque sens aboutit au thalamus, gros comme un œuf de poule, station relais située à 2 ou 3 cm de l’amygdale et appelé « seuil de la conscience ». Le thalamus transforme les moyens sensoriels (image, son, goût, toucher) et les transmet à l’amygdale . Une exception, l’odorat : les signaux viennent directement du nez à l’amygdale par une voie qui pourrait dater de l’origine de l’évolution humaine, lorsqu’une réponse émotionnelle rapide aux odeurs jouait un rôle dans le comportement (éviter un danger, trouver un/e/ compagnon/e).

Autre référence : dans le catalogue de documents pour le chercheur édité par le CNRS (extrait).

Chez l’humain, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) montre que l’amygdale cérébelleuse répond surtout à des stimulis émotionnels. Des lésions aux amygdales chez les êtres humains peuvent empêcher de reconnaître la peur sur le visage. Les études futures sur l’amygdale cérébelleuse devraient faire la lumière sur les troubles émotionnels. (1991)

Enfin, l’encyclopédie Hachette#donne la définition de l’amygdale cérébrale (ou cérébelleuse) : lobule pair situé la partie antario-inférieure des hémisphères cérébelleux de chaque côté du bulle rachidien.

Pour résumer, il s’agit de deux glandes situées dans le cervelet de part et d’autre du bulbe rachidien, et en dessous du thalamus et de l’hypotalamus, sous l’extrémité inférieur de l’hippocampe.


Un site intéressant pour approfondir encore plus l’anatomie du cerveau: www.chups.jussieu.fr/ articles cerveau et sous-article cervelet

 

LA MANIFESTATION DES EMOTIONS

Une fois le processus déclenché :

Stimulus
|
Enregistrement par un des sens
|
Message au thalamus
|
Transmission au système limbique
|
Amygdale cérébelleuse
|
Message à l’hypothalamus


En retour, l’hypothalamus déclenche une manifestation extérieure émotionnelle physique ou physiologique.

Paul Ekman, cité précédemment (chapitre « quelques études scientifiques ») est le précurseur de la psychanalyse des expressions. Il déclare à Sciences humaines#: Au cours de mes observations, j’ai remarqué que beaucoup de choses ne passaient pas par les mots, mais par les gestes, les attitudes et les expressions du visage. J’ai pensé qu’il y avait là un outil à développer, quelque chose qui permettrait d’améliorer la pratique thérapeutique. La seconde raison est que je me suis toujours intéressé à la photographie, et que, à cette époque, je faisais au moins autant de photographies que de psychologie. C’est la somme de ces raisons qui m’a amené à travailler sur l’expression faciale des émotions.

Il a alors, avec deux collègues, développé un outil rigoureux d’analyse des expressions faciales à l’usage des psychologues.

En effet, les émotions se manifestent extérieurement par différents moyens : les gestes, les attitudes, les expressions du visage, les postures, les troubles du langage. Tout ceci peut être regroupé sous le terme : communication non verbale inconsciente.

Les gestes par exemple peuvent être conscients :
-applaudir
-claquer des doigts
-se rouler les pouces
-frapper son index contre sa tempe
-etc

Et inconscients :
-serrer les poings
-visage entre les mains
-paume contre le front
-se frotter les mains
-être encombré de ses mains

Une Science est consacrée à la communication non verbale : la Synergologie. Étymologie : Syn/ergon/logos en mot à mot : être ensemble actifs en situation de discours. Elle a été fondée en France dans les années 1990 par Philippe Truchet.

Il s’agit d’une méthode de lecture de la communication non verbale par le descriptif des mouvements inconscients. Elle travaille sur la base des recherches en neurobiologie et neuropsychologie.

Le propos n’est pas ici d’étudier cette Science d’une très grande complexité, on pourra pour se faire se reporter aux sites Wikipédia et Synergologie cités en références ; les mouvements inconscients répertoriés sont qualifiés de items. En janvier 2006, 7214 items avaient ainsi été recensés !

Cela va, bien évidemment, des expressions primaires du visages à des formes plus subtiles telles le clignement de la paupière gauche (référencée :
()MR_YGFPSup …!)

Une autre notion est intéressante : l’expression d’une émotion peut être destinée aux autres ou pour soi-même.

L’analyse des items va très loin, ainsi par exemple :

- la gestuelle de l’être humain est découpée en 4 modes de gestes possibles qui peuvent se compléter

- la droite et la gauche du visage et du corps sont distinguées dans la communication

- le mouvement des yeux est découpé en 4 quadrants

- les mains sont découpées en 4 faces. Chaque doigt intervient selon une logique significative

Également, la vidéo est un instrument très utile dans l’analyse du patient, ce qui permet de distinguer jusqu’à 20 items en même temps !

Les travaux de Paul Ekman et de ses successeurs en Psychologie et Psychothérapie, ainsi que ceux de Philippe Truchet dans le domaine de la Synergologie (rappelons également ceux de Karl Popper en épistémologie qui sont à la base de toutes ces recherches), ont donc permis de mettre au point des techniques scientifiques rigoureuses ne laissant pas la place à la fantaisie ni aux interprétations aléatoires que l’on voit hélas fleurir dans de nombreux domaines. Ces techniques permettent donc d’étudier, d’aider et de soigner les personnes atteintes de troubles émotionnels négatifs.

Lien permanent Réponse de G.RARE le 14 Juin 2011 à 13:49

J'avais commencé mes recherches par la collecte de différentes définitions, aussi bien dans des dictionnaires que des encyclopédies. Mais aucune ne me satisfaisait, soit trop restreintes, soit trop encyclopédiques ; j'ai donc rassemblé en tableaux synthétiques les différentes émotions citées. Dans un premier temps, cela m'a permis d'éliminer les doublons, puis reprenant la liste définitive à l'aune de définitions, j'ai rédigé une première version de défintion des émotions : (bien entendu le mot émotion peut chaque fois être remplacé par le mot peur)

Une émotion est une réaction physique ou mentale, positive ou négative d’un individu (ou d’un groupe) vis-à-vis d’une situation, d’un évènement ou d’un autre individu (ou groupe).

Puis j'ai continué mes recherches et réflexions, ce qui m'a permis de faire évoluer cette notion, après avoir étudié le fonctionnement neurologique du stimulus et du processus de l'émotion :

Une émotion est une réaction physique ou mentale, positive ou négative, d’un individu (ou d’un groupe) vis-à-vis d’une situation, d’un évènement ou d’un autre individu (ou groupe), ou encore face à un souvenir issu de sa propre mémoire.  

Ainsi, seulement par le fait d'essayer de rédiger et de comprendre une définition globale, un grand pas est  franchi et permet déjà à chacun de réfléchir, sur soi-même, de se situer et éventuellement d'essayer de rectifier sa position par rapport à ce processus.

J’ai eu l’occasion de présenter cette étude à un professeur de philosophie très âgé : il a beaucoup été intéressé par cet essai et m’a suggéré de réfléchir sur les émotions des animaux. J’ai alors été surpris que cette définition puisse s’appliquer aussi à eux avec apparemment le même fonctionnement : l’amour, la joie, l’inquiétude, la peur, la colère…
Puis nous avons parlé du Stoïcisme…  

G.RARE a dit :

J'ai retrouvé dans ma mémoire informatique le mémoir que j'avais rédigé sur les émotions, entre autres la peur.

Lien permanent Réponse de Marie K. le 14 Juin 2011 à 17:12

Hmmm!...

Chère Yllen, 

Le règne animal est subdivisé en plusieurs catégories, et je ne peux pas dire que tous les animaux ont peur...

peut-être une partie seulement.

Je peux me tromper, mais je ne pense pas qu'un animal soit émotif.

C'est pourquoi, cher Gérard, pour moi l'émotion n'est pas synonyme de peur.

 

Quant au règne animal, il conjugue le verbe "émouvoir" seulement à la première personne:

 

Lien permanent Réponse de G.RARE le 14 Juin 2011 à 17:37

Pour plus de précision, la peur est une catégorie des émotions, et cela se retrouve dans absolument toutes les classifications, qu'elles proviennent de dictionnaires, d'encyclopédie ou d'internet.

J'en ai consulté les cinq pricipaux qui sont unanimes et complémentaires :

- le dictionnaire Microsoft Encarta - le dictionnaire de la langue française Hachette - le dictionnaire Larousse - l’encyclopédie evene.fr - l’encyclopédie universelle Wikipédia

 A vrai dire, comme je l'ai indiqué dans mon étude, la peur est une émotion qui se produit à la suite de tout le processus provoqué par un ou des stimuli d'origine extérieure ou intérieure.

J'ai visionné une multitude de films animaliers et il apparait bien que devant un danger soudain, les animaux ont une réaction de fuite, ce n'est pas une émotivité mais un réflexe de défense et de survie.

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