L'enfance est une période déterminante pour l'avenir de chacun d'entre nous.


Malheureusement, elle n'est pas toujours rose.

Car l'Amour manque au rendez-vous.

 

Peut-on vraiment guérir définitivement des blessures de l'enfance, dont les blessures principales sont:

 

- l'abandon,

- les maltraitements,

- les humiliations,

- les injustices

- et les trahisons

 

qui influenceront fortement la vie d'adulte?

 

Est-ce que les personnes concernées sont condamnées à traîner derrière elles ce fardeau jusqu'à la fin de leurs jours?

Même si celui-ci est "allégé" par des thérapies?

 

S'agit-il de traumatismes si profonds qu'ils sont pratiquement inguérissables, ou existe-t-il

une voie de sortie?

 

J'ouvre cette discussion portant sur ce sujet très sensible pour accueillir tous vos témoignages, partages et conseils .

 

 

Bien à vous.

Marie

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Réponses à cette discussion

... moi aussi je suis encore en plein travail sur ce problème...

Bisous

Marie

Yllen a dit :

Alors là Marie,

 

Tu ouvres une discussion hautement sensible....

Je crois que je viendrais un peu plus tard sur la discussion.

Je travaille encore sur le problème !

Bravo d'avoir ouvert le débat...

Grand éclat de Rire Mes d'âmes ... et moi ,et moi, émoi ... toujours dedans également ... eh oui les choses se font, se défont mais il en reste encore ... bonne continuation à toutes et à tous :-):-)  Pour le moment je n'irais pas plus loin :-) :-)

Merci Marie comme toujours tu es très douée pour trouver ce qui va fonctionner et qui concernent beaucoup d'entre nous ...

Pour Eipho, oui je le crois tout à fait que l'on guerit de tout ... Mais le déclic est long à arriver pour certaines choses ... Très profond ... mais à force d'enlever des couches on y arrive ....

Bises à tous

"Il y a en chacun de nous, une vulnérabilité toute particulière aux expériences de la vie.

Nous avons tous nos réactions disproportionnées, et cette propension à éprouver le titillement ou le réveil intempestif de ces blessures qui nous mettent hors de nous, nous font sortir de nos gonds.

Ce sera parfois en réaction aux attitudes d’un autre ou parfois même, à partir d’un « rien » qui joue un rôle d’élément déclencheur : un regard, une simple parole (ou les sujets qui fâchent), un geste esquissé par quelqu’un dans notre direction, ou une inattention de la part d’un proche (un oubli d’anniversaire) ou d’un moins proche (quelqu’un qui vous passe devant au supermarché ou ailleurs).

L’une ou l’autre de ces blessures (ou de ses variantes) nous concerne : trahison (ou tromperie), rejet (ou exclusion), abandon, humiliation (ou honte), impuissance, injustice, intrusion (dans l’intimité par exemple)".

 

http://www.institut-espere.com/index.php?option=com_content&vie...

 

Lire aussi: http://www.machronique.com/blessures-denfant-et-dadulte-traumatisme...

Cher Eipho,

Pour une fois, je ne suis pas d'accord avec toi!

Des traumatismes, cela ne se soigne pas tout seul avec son propre raisonnement et sa propre volonté:

je suis bien placée pour le savoir.

Et surtout pas ceux de la petite enfance.

 

Je le dis, parce que j'ai des connaissances en la matière.

Bises

Marie

Je respecte ton choix.

Chacun choisit sa voie.

Chère Yllen,

Oui, c'est aussi mon point de vue.

Sans aide extérieure, il faut une force surnaturelle pour y arriver.

Et je t'admire, cher Eipho, d'y être arrivé tout seul.

 

L'enfance blessée n'est pas une tare, mais un destin.

C'est un peu comme... naître albinos.

Car c'est une situation qui arrive et où l'enfant ne peut rien y faire.

Il est impuissant, car son jeune mental ne lui permet pas encore de réagir.

 

Plus tard, on peut vivre bien des malheurs, mais les traumatismes sont moins profonds

car le cerveau plus évolué permet une certaine réaction de défense.

Mais l'enfant, lui, il est démuni!

Il prend tout sur lui.

Et il se demande ce qu'il a fait de mal pour être traité ainsi.

Si cela provient du père ou de la mère, c'est encore plus grave parce que c'est sa confiance primordiale

qui s'effondre.

 

Souvent, il va se sentir orphelin toute sa vie.

Et va errer de ça et de là avec le sentiment d'être mauvais, de ne pas mériter l'amour des autres.

 

bonjour à tous, je répète ce que j'ai dit à yllen : je reste réservée pour intervenir sur des sujets de psychologie sur un forum de discussions générales . le psychisme est un domaine très délicat qui doit être abordé au cas par cas, tout le monde n'a pas accès aux méandres de ses complexités "warning" . je me permets juste qqs mots: humiliations , injustices , trahisons sont présents dans la vie de chacun quelque soit l'age . abandons et maltraitances font parties des blessures de l'enfance.                                                                                                                   " il n'y a rien de plus dans la vie d'adulte que le contenu de l'enfance "( vision de certains psychanalystes) . dur à avaler pour qui la vie n'est pas tendre !! mais, refaites le parcours, et ça prendra du temps!  il faut trouver la cause du traumatisme  - ça ne peut se faire seul - je peux répondre au cas par cas, en "général " n'existe pas ! sincèrement à vous

bonjour Marie

 

le sujet est comme je l'ai lu hautement important et je peux te dire en me basant sur mon vécu que oui on se sort d'une enfance difficile et maltraitante.

on arrive à la transmuter en lumière et se servir de chaque difficulté pour aller encore plus loin, encore plus dans l'amour.

le jour où je me suis entendu dire "grâce" à mon enfance ........... et pas "à cause" de mon enfance j'ai su que j'avais transmuter et mis dans l'amour tout ce que j'avais vécu de difficile. oui on peut guérir de notre enfance et en plus en faire quelque chose de bien dans sa vie au quotidien.

ça demande beaucoup de travail et de foi mais quel parcourt !!! on arrive à un moment donné à ressentir plein d'amour en soi et c'est le but.

on dit souvent que l'âme choisit son parcourt de vie pour progresser et aller dans la lumière et je le crois profondément de part mon expérience personnelle.

 

bises , zoé

 

 

 

Bonsoir les convalescent(e)s

Ne vous blessez pas, vous avez tou(te)s raison !

Il y a ceux qui ont réussi: c'était facile; ils sont dans la catégorie : yaka faire ceci et cela !

Il y a ceux qui n'ont pas réussi: c'est difficile; ils sont dans la catégorie : J'peux pas y arriver!

 

Un peu de méthode pour comprendre et se comprendre !

Nous naissons au milieu d'humains, blessés, traumatisés, qui, cependant, prétendent "élever" des enfants.

Comme ce sont d'humains partageurs, ils nous font vivre, à leurs manières, leurs traumatismes.

Tout ceci nous influence beaucoup (OK Marie), et nous blesse plus ou moins.

je vis ma jeunesse en fonction de tout cela.

Mais ensuite, je découvre des méthodes dites de développement personnel, seul, par lectures, ou avec d'autres par des stages, ou autrement.

Et là, c'est comme pour le travail des métaux, il y a des méthodes productives et des méthodes improductives.

 

Méthode productive :

1° prise de conscience de ma situation (OK Eipho).

2° décision de changer... plus que de changer "d'enlever les couches (qui collent au ...) comme disait Yllen !

3° Moyens pour changer (en cas de blessure : le pardon, l'amour; ce qu'ils ont fait, c'est maintenant leurs problèmes, ce n'est plus les miens).

4° Les événements de la vie qui me donnent l'occasion de consolider (cicatriser la blessure) ma décision, ma nouvelle vision des choses , du passé. je peux repenser au passé, mais il n'a plus d'emprise sur moi, car avec le pardon et l'amour, ce passé, ses blessures sont vides de sens.

 

Méthode non productive :

Comme pour les émotions, si je travaille sur les émotions (négatives) , j'en résous une, puis d'autres arrivent et ceci dur, dur, puis s'arrête ..à la mort !

Vouloir apaiser les "blessures" du passé;  ou se fier à certaines personnes qui disent : ce sera très long !

 

Analogie, en sport, j'ai regardé ceux qui réussissaient, même s'il était pas facile de les suivre, et de remettre en cause mes certitudes .. de jeune sachant ... "bien élevé" !!!

 

La décision est immédiate, les résultats sont fonction de l'assiduité ! Longueur de temps variable !

 

C'est mon expérience.

Bonsoir aux Cheminant(e)s

Oui, Zahra, peut être à mi-chemin !

Mais parfois, l'on a fait la moitié du chemin comme une tortue, avec une carapace (un "poids", des "boulets"); et, on peut faire l'autre moitié comme un lièvre (serein), à grandes enjambées !

Le lièvre passe pardessus les escarpements, les heurts, l'entourage, il ne fait pas marche arrière.

Car il sait qu'il a suffisamment de force pour les passer, et, donc, il ne s'en occupe pas.

Et que d'orage et désespoir, il n'y a point, car il est le maître du temps.

Un Grand Merci,

Mes chers Amis,

Pour votre contribution qui rend cette discussion si intéressante et si enrichissante!

Merci aussi à Zoe pour cette phrase: "le jour où je me suis entendu dire "grâce" à mon enfance ........... et pas "à cause" de mon enfance".

 

Grâce à vous, je viens de me rendre compte que:

 

1. Je ne suis vraiment pas la seule sur terre à en être victime, bien au contraire: notre groupe est très vaste et il fait partie de la catégorie des profils psychologiques que j'apellerai "Les cabossés de la Vie".

 

2. Ceci n'est pas une tare, mais un destin que l'on avait certainement prévu de subir avant de s'incarner, afin nous aider à grandir dans cette vie.

C'est comme une marque au fer rouge: je sais que vais être cabossée toute ma vie, et donc mieux vaut accepter mes cabosses.

 

Car, sur Terre, il y a de tout:

Il y en a qui sont myopes, unijambistes, autistes, blonds, bruns, noirs, albinos, etc....

Eh bien moi, je serai une "cabossée de la Vie". Point.

 

3. Et, en tant que cabossée, je sais que je vais avoir un certain comportement et certaines réactions, que je vais certes essayer de "gommer" par des thérapies.

Mais, même magré les gommages les plus profonds, les traces de souffrance restent plus ou moins actives.

 

Je dois donc accepter que je suis ainsi faite.

Je perdrai moins de temps et d'énergie.

 

Sur Terre, il n'y a pas des gens normaux ou anormaux, des bons et des mauvais comme le montrent sans cesse les médias, mais des gens qui sont tous différents les uns des autres.

C'est ce qui crée la variété!

C'est Dieu qui l'a voulu.

 

4. Et je pense que si mon destin devait être tel, c'est parce que l'un de mes plus grands devoirs dans cette incarnation, c'est d'arriver à me faire accepter par les autres avec ma différence.

Avec mon hypersensibilité et mon émotivité de "cabossée de la vie".

 

 

5. Car, c'est clair qu'on se sentant victime on s'attire toujours et inexorablement ceux qui sont et seront nos bourreaux!

On va retomber sans cesse dans le piège jusqu'à ce qu'on aura appris la leçon.

 

6. Et cette leçon, c'est justement de se dire que ce n'est pas parce que nous avons été victimes, que l'on nous a fait du mal à une époque où nous étions encore si innocents, que nous devons croire que nous sommes forcément mauvais pour avoir mérité cela.

 

Il faut absolument nous enlever cette image de notre subconscient!

Et Dieu sait si elle est gravée profondément en nous....

 

7. Les "cabossés de la vie" ont un rôle à jouer dans cette vie:

 

savoir imposer aux autres leurs limites - au lieu de se diminuer devant eux.


Parce que, ainsi que pour toute personne physiquement handicapée, nous les "cabossés de la vie" nous méritons le respect.

Notre handicap ne se voit pas.

N'empêche, cela ne peut pas permettre aux autres de continuer à nous blesser.

 

Car notre vulnérabilité attire inconsciemment des loups affamés!

Des gens qui vont déverser sur nous leurs frustrations au lieu de la déverser sur d'autres.

Parce que nos cabosses n'inspirent pas le respect.

 

Il faut savoir leur dire STOP (et en toute majuscules!) dès qu'ils commencent.

Et cesser de jouer les dévoué(e)s et de se sacrifier pour se faire aimer.

Et en finir avec toutes ces thérapies pour "devenir meilleur(e)".

 

Dorénavant:

 

- Je suis un/une cabossé(e) de la Vie et je m'accepte comme je suis.

- Je suis ni meilleur(e), ni plus mauvais(e) que les autres.

- Je suis différent(e), hypersensible et vulnérable.

  Je suis comme ça!

 - Et, si parfois j'ai des réactions bizarres, c'est que je ne peux pas faire autrement.

  Les autres doivent pouvoir m'accepter ainsi, avec mes cicatrices.

- Moi la/le sensible, qui se fait parfois tout petit(e) devant les autres, j'ai un rôle important

  à jouer dans cette vie:

  Je dois me "faire tout(e) grand(e)" pour imposer à d'autres mes propres limites, avec douceur et fermeté.

  Pour qu'ils apprennent l'acceptation, la bienveillance et le respect.

  Et qu'ils apprennent eux-mêmes à ressentir où sont leurs propres limites.

 

- Mon "handicap" est donc un cadeau!

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