"Dans l’échelle de la maturité, la dépendance s’exprime par le paradigme du «vous» : Vous prenez soin de moi, vous vous sacrifiez pour moi, et si vous ne vous sacrifiez pas pour moi, je vous reprocherai le résultat.

L’indépendance s’exprime par le paradigme du «je» : je peux faire cela, je suis responsable, je suffis à mes besoins, je peux choisir.

L’interdépendance s’exprime par le paradigme du «nous» : nous pouvons faire cela, nous pouvons associer nos efforts, nos talents, nos capacités pour produire quelque chose de mieux.

Les personnes dépendantes ont besoin des autres pour obtenir ce qu’elles veulent.

Les indépendantes, elles, parviennent à leur fin par leurs propres efforts.

Les personnes interdépendantes joignent leurs efforts à ceux des autres pour atteindre leurs plus grands succès.

  • Si je suis physiquement dépendant, j’ai besoin que vous m’aidiez. Si je suis psychologiquement dépendant, le sentiment de ma valeur et mon besoin de sécurité découlent de votre opinion de moi : et si vous ne m’aimez pas, le résultat sera désastreux. Si je suis intellectuellement dépendant, je compte sur vous pour penser à ma place, pour réfléchir aux problèmes de ma vie et à leurs solutions.
  • Si je suis physiquement indépendant, je me débrouille très bien tout seul. Indépendant mentalement, je pense par moi-même, je peux passer d’un niveau conceptuel à l’autre, penser de façon créative ou analytique, organiser et exprimer mes pensées. J’entérine moi-même mes perceptions et mes sentiments. La façon dont je suis aimé et traité n’influe pas sur mon opinion de moi-même.

L’indépendance, plus mâture que la dépendance est un accomplissement majeur. Mais ce n’est pas le summum, bien que la société moderne la porte aux nues, et qu’elle soit le but avoué de la plupart des individus ou mouvements sociaux.(…) Mais cela n’est en fait qu’une réaction allergique à la dépendance, un refus de se voir commandé, défini, utilisé et manipulé par autrui. (…)

L’interdépendance est un concept beaucoup plus profond, impliquant d’avantage de maturité.

  • Si je suis physiquement interdépendant, je peux me débrouiller seul, je dispose de capacités personnelles, mais je sais également qu’en travaillant ensemble, vous et moi pouvons accomplir des actions de loin supérieures à celles que j’accomplirais tout seul, même en y mettant toute la meilleure volonté. Si je suis affectivement interdépendant, je trouve en moi-même le sentiment de ma valeur, mais je reconnais aussi le besoin d’aimer, de donner et de recevoir l’amour des autres. Si je suis intellectuellement interdépendant, je comprends qu’il faut associer les meilleures pensées des autres aux miennes.

En tant que personne interdépendante, j’ai la possibilité de partager ce qu’il y a en moi de plus profond, de plus unique et j’accède aux vastes ressources potentielles qu’apportent les autres.

L’interdépendance est réservée aux individus déjà indépendants. Les autres ne disposent pas d’une force intérieure suffisante pour y accéder, ils ne disposent pas d’assez « d’eux-mêmes ».

Stephen R.covey

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Réponses à cette discussion

Bonsoir

vraiment ce texte me parle beaucoup et j'approuve

Merci pour ce partage

Fabienne

Merci Chamine pour cet excellent texte plein de discernement, ne serait-ce que par ses trois mots-clés. Je suppose qu'il est tiré du livre "Les sept habitudes des gens efficaces" ?

Est-ce que je peux me permettre de présenter la "vision" de Guylaine Lanctot ?

Guylaine Lanctôt (médecin canadienne, mère de quatre enfants, et auteure de "La mafia médicale") a distingué, non pas trois mais quatre étapes, que nous pouvons, en fait selon les situations, traverser dans la même journée : 

1- Le mouton blanc (la dépendance... à une autorité extérieure) : l'inaction.

2- Le mouton noir (tout aussi dépendant... à la même autorité, mais... re-bêle) : la réaction.

Et puis là, on décide d'une transformation qui nous fait passer du mouton au cheval (ou à la jument) :

3- Le cheval (indépendant : se réfère à son autorité intérieure, il est souverain) : l'action.

4- Le cheval ailé (éminemment interdépendant) : la création.

Le mouton noir se croit indépendant, mais il ne l'est pas. Il est juste rebelle, révolté, résistant.

GL explique que la plupart des associations humaines ne fonctionnent pas parce que les individus qui les composent passent de l'état de mouton à celui de cheval ailé, sans avoir identifié, reconnu, assumé et rempli leur rôle de cheval souverain : l'amour de soi-même avant l'amour de Soi.

Le schéma suivant est celui qu'elle présente, et mérite d'être commenté. Le voici à titre indicatif :

Le grand portrait

Bonsoir à Tou(te)s
Lorsque quelqu'un demande s'il peut se permettre de présenter quelque chose, et qu'il présente la chose sans avoir attendu la réponse, il se situe au niveau de quel animal ?

Ne vous inquiétez pas, je suis toujours un peu blagueur !!!

Un peu ? 

;o))

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