La solitude peut conduire au bonheur sans l'amitié d'autrui qu'il peut en attendre.Etre heureux et trouver le bonheur seul dans la béatitude de son isolement.......JC
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Bonjour à Tou(te)s
Heureusement que GJJ est là.
Un être rationnel dans un monde d'irrationalité; dans lequel le concret est illusion et l'immatériel un fait, une évidence.
Un soupçon de cohérence ne manque pas de sel, l'authenticité de GJJ nous ramène sur terre, présentement et non pas aux temps antiques… Des mystères en tous genres.
Mais un monde sans mythes est ce supportable ?
Peut être que c'est comme une armoire sans mites !
Bon...he oui il y a souvent confusion entre la carte et le territoire. Ils semblent nombreux à penser et/ou croire que ce que nous nous représentons des objets (l'extérieur...l'autre etc....) équivaut à la réalité voire aux réalités. De là de nombreuses confusions. Il semble très difficile de reconnaître que nous ne connaissons que peu de chose. Y compris de ce dont nous parlons.
Cela donne au moins l'illusion de ne pas être seul. (pas confondre avec isolé). Et puis la question se pose de nos croyances, qui ne valent qu'en fonction de nos appartenance et de nos identifications. "Je suis de cette famille, de cette confession de cette institution, de cette entreprise....etc...." et je "suis " comme ceci ou comme cela...."
Ce sont juste quelques pensées après le bon thé.......
Je vous comprend. Pour ma part je pense que je me demande cette capacité de mieux repérer mes présupposés voire le/les paradigmes qui président à mes propos. C'est par là me semble-t-il que cela peut s'ouvrir et ainsi mieux entendre la parole de l'autre. Je n'aime pas les cours de "spiritualité" ce qui me donne toujours cette impression désagréable avec celles et ceux qui croient savoir et ont besoin des autres pour asseoir ces pseudos savoirs. Ces sortes de prosélytisme plus ou moins déguisés, plus ou moins larvés.Poua...poua....
Cela dit Dempsey votre façon de vous exprimer me fait marrer. Vous incarnez assez bien ce que vous écrivez. Je bois à votre santé. Sourire.
Et pourquoi pas que les hommes auraient besoin de ne rencontrer parfois que des hommes. Je souligne le "Parfois"....bien entendu....Je gage que cela correspond à un besoin qui ne sera pas sans nous rappeler : soit la présente aimante d'un père soit son absence et pour le coup un manque...donc un besoin ...(He oui).
Merci de ces propos et de votre question lovyve. Qui me font penser que le mot spiritualité dans notre culture (et ça c'est plus fort...de café) que nous le voulions ou pas, consciemment ou pas s'inscrit dans cette dualité matière/esprit. Votre question d'un monde sans mythes me semble très importante. Celle là je la prend je l'a concocte, je l'a choie...car c'est bien de cela dont il s'agit de mythes.ou dit autrement : le dieu et le récit du monde qui est en chacun. Je n'ai aps la prétention d'avoir fait le tour des possibles....en revanche de s'affranchir du mythe qui vit en chacun cela me semble possible. Il me vient justement ce que nous pourrions convenir d'appeler : dialogue avec le mythe. Encore faut-il le repérer. Là aussi il peut y avoir à mener un travail exigent et honnête .....Quel récit sur le monde semble gouverner mes actes, mes façons d'être ? Car parler avec le mythe et ou se mettre en quête du mythe est une façon de sortir de l'identification au mythe. Façon de nous affranchir du pouvoir de nos mythe sur nous. Question d'accordage personnel.
S'affranchir des mythes qu'ils soient "destructeurs" ou "constructeurs"...gageons qu'un mythe est un mythe... peut être porte-t-il un sens ? (sait-on jamais) ensuite il s'agit de subjectivité, donc de Soi...et là plus de modèle.
C'est la solitude qui est au rendez-vous. Il y a aussi le mythe de l’androgyne dans le style "féminin de l'homme" masculin de la femme" souvent pris dans une sorte de féminisation de l'homme ou de masculinisation de la femme....,. Que beaucoup ont confondu avec le concept d'anima et d'animus qui signifie bien autre chose dans la langue de Jung.
L'après 68 à la peau dure...même si apparemment elle peut être plutôt molasse.....(rire)
"Un être rationnel dans un monde d'irrationalité; dans lequel le concret est illusion et l'immatériel un fait, une évidence. Un soupçon de cohérence ne manque pas de sel."
Autre " chose" que "rationnel " pourquoi pas pour autant que l'on ne confonde pas la carte et le territoire. Pour le sel c'est bien ce que je disais le sel se ramasse quand la mère se retire.
Le concret c'est quand on en dit parfois que c'est le réel , alors que nous n'en savons que ce qui nous est proposé à voir....et puis la suite c'est ce que nous nous en représentons.
En fait je fais mine de rien l'apologie de la subjectivité assumée : je sens donc je suis.
Dans mon propos il s'agit de parler avec ces mythes qui sont en nous. Pour s'en débarrasser ? Cela n'est pas mon avis. Peut-être juste pour arrêter d'être des dindons d'une mauvaise farce. Et l'amour ? Parlez en puisque cela semble vous préoccuper. Dis comme cela on dirait un mot magique qui doit je l'imagine contenir beaucoup de choses ? Lesquelles ?
Avec le mot amour, nous sommes dans le sujet des mythes...ce mot fut créer par l'église dite chrétienne associée aux femmes. Nous avons là aussi, là encore à questionner, surtout parce qu'il semble se présenter comme une sorte de totalité, de confession incontournable pour une norme new age (??). J'ose le dire : dans le fond et peut-être les formes c'est quoi ce truc là, c'est comment ? ça a une odeur ? ça bouge ? Je donne ma langue au chat (au chat seulement...rire) ? JJG
Ce mot véhiculé comme un "tout".....?? Bon c'est quoi et comment dans tout cela qui est "bon" . C'est quoi et comment l'euphorisant ? Au fait ça dure l'euphorisant ? Combien de temps ? Et les ingrédients sont quoi ?.L'euphorie peut cesser ? Dans quelles conditions ? Voilà que je me met à poser des questions, mais ne suis-je pas aussi et surtout un élève, un apprenant.....
Bonjour à Tou(te)s
La rationalité de G JJ et la sincérité de Catsaison, me plaisent beaucoup; au sujet des mythes et de l'amour.
Et pourtant je trouve le "verre à moitié rempli".
J'ai constaté dans la vie, et plus encore en philo socratique que la rationalité est un socle indispensable, mais qu'en dehors d'un débat philosophique momentané, il mène, à l'extrême, à nier les qualités humaines (sentiments et amour).
Ceci institutionnalisé amène dans monde à la pensée robotisée.
Qu'en à la sincérité, qualité que je qualifierai de basique, indispensable; elle a en elle le défaut du mensonge inconscient, presque permanent; exemple constat d'un accident, ce que j'ai vu est ce que mes sens ont pu percevoir, la réalité est très souvent tout autre.
Avec la sincérité nous pouvons condamné une personne à la prison à perpétuité.
Ou autre exemple de Catsaison :
"se laisser emporter et choisir les limites ensemble."
Je suis OK pour discuter des limites, mais jamais je ne choisirai ensemble, faire un compromis ou jouer à la démocratie pour dire ce qui est de l'amour ou pas; la sincérité du groupe est, idem, une robotisation de la pensée.
La rationalité et la sincérité sont "pavé de bonnes intentions".