La solitude peut conduire au bonheur sans l'amitié d'autrui qu'il peut en attendre.Etre heureux et trouver le bonheur seul dans la béatitude de son isolement.......JC
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Je ne pense pas que ce soit jouer sur les mots, mais ce sont bien les liens qui nous attachent, dans une interdépendance, qui n'est pas forcément malsaine.
Bien entendu, il y a des attachements malsains et des liens aliénants. Chacun crée les liens à sa façon, selon son histoire. Pourvu que tout le monde y trouve son compte, certains liens jugés malsains de l'extérieur satisfont les dits liés..... Tant que chacun s'apporte quelque chose de constructif après tout... C'est quand le lien fait souffrir, lorsqu'il est destructeur que cela pose problème.
Pour moi, bien sur que nous avons des obligations et des contraintes vis à vis de l'autre ! Comment pourrait il en être autrement à mon sens ! Mais justement, elle ne coûtent pas ces contraintes quand ce sont des contraintes LIBREMENT consenties.
La confiance ne va pas de soi. L'abandon de soi non plus. Les relations passent toujours par des ajustements nécessaires, l'interpénétration n'est pas aisée;
Comment faire la différence entre ses limites personnelles d'un être en devenir et l'exigence du constant ajustement pour être avec l'autre? Comment se donner en se gardant intègre, prendre sans posséder? Comment être vulnérable et se protéger à la fois? Comment se dire sans heurter l’autre? Comment nous parler pour nous comprendre? souligner nos similitudes ou nos différences? Sommes-nous assez semblables pour pouvoir comprendre l'expérience intime de l'autre, ou sommes-nous si différents pour ne pouvoir que prêter l'oreille à l'autre qui demeure étranger dans sa façon de fonctionner? Mais aussi vrai que le jour succède à la nuit, dès qu'un sentiment de confiance s'installe entre un homme et une femme, on voit réapparaître tous leurs sentiments infantiles.
L'enjeu du jeu est délicat et, en plus de l'amour, demande de l'humour beaucoup de communication, de la complicité sexuelle, de la compassion, et de l'engagement. Le vie commune et intime peut être un aphrodisiaque pour les gens mûrs, un yoga gigantesque, une entreprise qui conduit un homme et une femme vers la plénitude, un drame durant lequel ils peuvent se libérer de tous les archétypes et stéréotypes pour en venir à s'aimer dans leur perfectibilité. Loin de toute romance et tel un cheminement individuel, commence alors la danse de l'individualité et de la communion.
L'alchimie de l'amour inconditionnel ne peut opérer que lorsqu'un homme et une femme, ayant pris connaissance du meilleur et du pire chez l'autre, acceptent l'inacceptable, brûlent les ponts et condamnent les issues de secours. C'est le grand saut et on s'affole.
Jusqu'où peut vraiment aller la tolérance de l'intimité? Combien de confiance et d'abandon faut-il? Combien de compromis peut-on faire en respectant ses limites et ses priorités? À zéro centimètre La présence à soi rend possible la présence à l'autre, en reconnaissant ce que l'on est avec nos grandeurs et nos faiblesses. N'être plus qu'une présence, savoir recevoir l'autre, fort, faible, confus, clair ou visionnaire. A l'opposé, il y a l'absence, la fuite dans l'inconscience qui permet de ne pas voir et de ne pas être vu. Étions-nous vraiment ensemble? Ensemble et pourtant à des lieux de distances! À quel moment avons-nous perdu le contact?
Ce n'est jamais simple, surtout au début à mon avis. Car l'intimité est exigeante. Il faut à chaque instant vérifier si "nous sommes bien là, ici et maintenant, présent à soi, présent à l’autre, à zéro centimètre de soi-même, exactement au centre, là ou réside le calme au milieu de la tempête, là où notre être programmé est mis en veilleuse. Là où naît cette compréhension profonde qui reconnaît et apprécie l'unicité de l'autre et nous réconcilie avec nous-même, l'autre étant souvent notre image dans le miroir. Quand sa propre insécurité empêche d'accepter l’insécurité de l’autre. Quand on trouve insupportable l’intolérance de l’autre.
Dans le rapprochement intime, le physique, l'émotionnel, le mental et le spirituel se pénètre et échangent quantité d'informations subtiles. Pas étonnant que nous nous sentions bousculés, surtout au début d'une nouvelle relation. Aussi, faut-il respecter le rythme interne de ce que l'on croit être un simple ajustement et qui s'avère une transformation profonde. C'est la valse-hésitation: trois pas en avant, deux pas en arrière.
Parce que les espaces de nos jours et de nos nuits sont remodelés, éclatés, semblent tantôt trop grands, tantôts courts, on retourne chez soi reprendre son souffle, se retrouver dans ce petit lieu familier de son histoire personnelle où on peut revenir à soi- même, réapproprier son espace intérieur. On a besoin de se retrouver seul pour mieux aimer l’autre à son retour. On veut se trouver exactement là où on est en tant qu'autre.
Oui, nous "Rêvons" de cette relation privilégiée avec l'autre. Et pourtant la promesse, ou la menace, d'une intimité plus grande crée bien souvent sur nous une pression qui peut susciter un effet de panique. Nous sommes conditionnés socialement à nous protéger, nos amours nous ont laissé blessés, parfois ce sont nos premiers amours (aux parents) qui nous ont blessé. Ça fait peur. Ça fait mal. On a mal d'avoir peur. On a peur d'avoir mal. On voudrait...mais sans rien changer.
Bien joli de se faire croire qu’on est indépendant, libre, et qu’on a besoin de personne. L’interdépendance n’est pas forcément mauvaise. La dépendance mature qui nous lie en toute liberté et apporte un support dont nous avons besoin. Encore faut il être prêts à reconnaître que nous avons besoin de l'autre. L'ìnterdépendance fondée sur la coopération et la compassion où les attentions réciproques façonnent la relation. L'intimité ne serait-elle pas un lieu où trouver un peu de repos et nous ressourcer, reprendre contact avec l'essentiel? Un lieu où assouvir notre désir inavoué de droit à la défaillance, à être tout à fait nous-même sans avoir à avoir l’air d’assurer un max.
Excellent Thérèse !
Bonjour !
Je confirme et partage complètement.
La différence entre l'Amour "conditionné" et l'Amour inconditionnel, c'est que dans le 1er on se positionne en "sauveur" et dans le 2è on "communie" (commune union), et cela n'est réalisable que sans condition de "retour" !
Et c'est merveilleux !
Attention ! Je parle de Moi ! Je "M'ex Prime" !
Merci Thérèse
Beonard
Bonjour Crea.
La notion d'attachement est un concept humain mental inconscient, proche de la propriété, posséder quelque chose, l'Autre, c'est rassurant.
Je veux confirmer ce qu'écrit Thérèse, lorsque l'on est dans l'Amour Inconditionnel, ce concept d'attachement a disparu.
Je précise, c'est mon vécu, cet attachement disparu est remplacé par une satisfaction spirituelle intérieure, je dirais "énergétique", on ne vit plus l'Amour de la même façon, et le "besoin" a disparu également.
Il est évident que lors d'un début de relation amoureuse "classique", la confiance ne puisse être "totale", c'est avec le temps que celle ci se renforcera ou s'amenuisera.
Elle est directement tributaire des mémoires inconscientes internes de chaque acteur de la relation partagée, suivant le degré d'évolution spirituelle de chacun.
Merci
Beonard
Réduire à "fantaisie" tout ce qui anime l'humain me semble bien réducteur.
La pyramide de Maslow démontre que chaque besoin primaire doit être assouvit pour accéder à la satisfaction du besoin suivant.
Elle est intéressante pour savoir aider, s’aider soi-même ou aider les autres.
Mais aussi, elle peut s’appliquer à l’échelle individuelle comme à l’échelle collective.
Quand un état entretient le sentiment d’insécurité, il empêche les individus de s’élever.
Le sentiment d'insécurité, la peur, combine le danger réel ou imaginé et la perception de sa gravité (tolérance ou aversion au risque, résistance au changement). Les éléments perçus collectivement comme angoissants peuvent varier d'un pays à l'autre, d'une période à l'autre, d'une de population à l'autre et selon la médiatisation, les lobbies ou la politique.
Nous avons besoin d’être rassurés pour avancer, hors notre système entretient la peur, l’insécurité.
Après les besoins basiques physiologiques vient le besoin de sécurité.
Ce sentiment d’insécurité peut être objectif ou non. Il peut être le résidu d’un sentiment d’insécurité lié l’enfance et le plus souvent l’insécurité affective. « Pouvoir compter sur ». Accumuler des biens pour se rassurer, chercher à se faire aimer de tout le monde, le besoind e reconnaissance, compense ce manque profond.
Ainsi, pour s’aider ou aider autrui, le premier pas est de parvenir à restaurer cette faille. Les thérapies comportementales brèves sont assez efficaces, mais chacun peut aider son prochain en ce sens.
On peut accéder ensuite au besoin d’appartenance et affectif (amour, amitié, intimité, famille, sexualité). Qui mène à l’estime de soi, la confiance, le respect des autres puis à la créativité, l’accomplissement et la capacité de résoudre ses problèmes.
Pyramide des besoins :
1 - Besoins physiologiques (manger, boire, dormir, respirer, se reproduire).
2- Besoins de sécurité (du corps, de l'emploi, de la santé, de la propriété…)
3- Besoins d'appartenance et affectifs (amour, amitié, intimité, famille, sexualité)
4 - Estime (confiance, respect des autres et par les autres, estime personnelle)
5 - Accomplissement personnel (morale, créativité, résolution des problèmes…) et spiritualité.
Et dans ce sens, on a beau être en haut de la pyramide, on aura toujours besoin des premiers étages.... Ne serait ce que manger, boire, évacuer, être en sécurité, avoir des liens sociaux et affectifs... et donc se sentir attaché !!
Bonjour Thérèse.
Je partage ce que tu écris, et qui confirme ce qu'exprime Crea en le présentant différemment, l'intimité peut être dérangée lorsque la confiance n'est pas absolue.
Merci
Beonard
Merci, j'ai posté un nouveau sujet que j'introduis avec un "exposé" comme tu dis lol
Sur le sujet "feminin masculin et la guerre des sexes"....... ya matière.....
bon Week end a vous tous également.
Crea
Ben dis donc tous ces propos font pas avancer le schimiliplik! pour etre heureux faut se sentir BIEN a vant tout!
A deux ça peut le faire a un aussi mais quoiqu'il en soit l'homme est un etre sociable et a un moment donné il aura besoin de rencontrer les autres! meme si ces rencontres ne sont pas toujours que positives a nous alors de se donner l'affection qui a manqué a la rencontre
A mon avis ce qui manque le plus au bonheur c'est le respect des différences que l'on porte su soi d'abord et puis sur l'autre tout un programme j ai pas la clef a ce sujet
Ps si tu l'as donne moi la formule Merci d'avance!
Réponse à Crea.
Dans l'Amour Inconditionnel la notion de "rapport marchand" ou "rapport mathématique" à l'Autre n'existe plus ! Tu l'exprimes en écrivant " pourvu que chacun y trouve son compte" !
Finie la "possession", la "tolérance" ou autre concept narcissique humain nécessaire à une forme de "fatuité intérieure vitale".
Pourquoi ?
Accéder à la Conscience permet d'entrer dans l'Amour Inconditionnel !
Pourquoi ?
Parce que le Mental (menteur) ne dirige plus notre volonté, c'est le Cordial qui a pris le relais.
Pourquoi ?
Le processus de prise de Conscience comprend la prise en compte de tous les mécanismes "inconscients", qui deviennent alors "visibles", gérables, prévisibles.
Pour ma part, lors d'échanges physiques avec des amis, collègues, je peux prévoir leurs choix, leur avenir proche et en déduire éventuellement un avenir plus lointain.
Il s'agit simplement de la faculté réveillée par la Conscience qui permet "une vision dans le temps proche". Passé proche, avenir proche et retour.
Pourquoi ?
Lorsque cette "métamorphose" occasionnée par le passage dans le stade de la Conscience se produit, il s'ensuit une "transformation intérieure", l'éveil de notre perception par l'Esprit, notre Âme, c'est une reconnexion à nos origine, un réveil de certaines facultés endormies, la réunification de notre "Être physique" à notre "Être Energie".
Et il n'y a plus, là, de marche arrière possible.
Désir ? Besoin ? Envie ? Tout cela fait partie du Moyen Âge.
Mais je suis tout à fait conscient que cela puisse être difficilement imaginable.
Merci
Beonard