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Faut-il être deux pour être heureux ?

La solitude peut conduire au bonheur sans l'amitié d'autrui qu'il peut en attendre.Etre heureux et trouver le bonheur seul dans la béatitude de son isolement.......JC

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Réponses à cette discussion

Lien permanent Réponse de Lili le 21 août 2013 à 11:23

Bonjour à tous, Thérèse, qui vous dit que j'ai répondu tout de suite au messages ??? Qui vous dis que je n'ai pas relu et tenté de mieux comprendre les propos en questions ? Excusez moi mais je sais faire la différence entre idée et jugement. Ceci dis, j'ai juste trouvé cela dommage pour un forum qui se veut " Philosophique" . Ces propos n'ont en rien dérangé mes idées, je regrettais juste qu'ils soient hors sujets puisque dans l'affirmatif et le jugement. Que les personnes soient affirmatives dans leurs pensés, leurs idées, leurs convictions... peut être légitime pour eux même, ils en ont tout à fait le droit, ça leur appartient. jugent les autres par rapport à leur idée différente est autre chose. Il ne s'agit pas là, pour moi, de confrontation ??? Ce confronter n'est pas, pour moi , fermer le débat par des campements de positions et exclusions des idées échangées par d'autres. Vos idées sont respectables, leurs idées sont respectables, les idées de chacun sont respectable et juste pour chacun au moment où elles vous, leurs, lui appartiennent. C'est cela dont je témoigne et pas autre chose. Pour reprendre le sujet. Je comprend Jean jacques, par exemple, et je peux être aussi en accord avec lui car tout en étant heureuse en couple, je suis aussi heureuse et épanouis d'être " seule" aussi. Mon époux et moi même aimons vivre ensemble et aimons aussi nous isoler pour nous retrouver chacun en soi. Cela est difficile a expliquer ici car même autour de nous nombreux sont ceux qui ne conçoivent pas le couple comme nous le vivons. Mais cela juste pour témoigner que l'on peut vivre en couple et être heureux et pour autant vivre aussi pour soi ce qui est à soi. Dans notre maison, nous pouvons nous isoler chacun et même souvent, sans nous sentir seul ou séparé l'un de l'autre ? Nous pouvons nous retrouver ensemble juste pour un café ou un repas et retourner chacun à nos occupations ou nos envie de faire autres que l'autre ? Mon mari est un passionné de la mer (et je ne le suis pas), de la plongé et je suis passionnée de montagne et d'escalade (et il ne me suis pas). Quel bonheur pour chacun de vivre nos passions chacun et de les partager en échangent nos expériences. Nous sommes passionnés tous les 2 de moto et sport mécanique et nous vivons cette passion ensemble. Je pratique la méditation Zen en Dojo depuis 15 ans et j'aime aussi m'isoler souvent dans la nature pour m'asseoir un long moment . Mon mari ne partage pas cela en pratique avec moi mais il respecte ma pratique sans aucun jugement. Nous en discutons, nous échangeons nos idées... Nul n'a tort où raison dans ce qu'il est, ce en quoi il "croie" ou pas etc. On peut ce dire les choses ici et respecter les pensés des autres ? La critique négative oui, la critique agressive non. CONSTRUCTIVE seulement. Alors, pour moi, OUI on peut être heureux à 2 OUI on peut être heureux seul, OUI on peut se sentir seul même en étant 2 OUI on peut ne pas se sentir isolé est ÊTRE seul. Je peux m'isoler sans me sentir seule. Je peux être avec quelqu'un et me sentir isolée. Je peux être seule et ne pas me sentir seule. Il en va du sentiment personnel de chacun, il me semble. Sans Vérité formelle et sans jugement. Merci à tous. Lili

Lien permanent Réponse de Gérard Jean-Jacques le 21 août 2013 à 11:37

Bonjour Eliane et bonjour à Lilli,

Merci Lilli de votre témoignage très impliqué je lis enfin des nuances qui me semblent pas minces.

Bonnes journée à toutes les deux. Amicalement Jean-jacques

Lien permanent Réponse de Lili le 22 août 2013 à 9:43

Bonjour à tous,

Merci Jean jacques, je suis ravi de vous sentir plus serein par rapport aux échanges. Merci Thérèse pour votre réponse. Je retrouve, pour ma part, une bonne base d'échanges. Il me semble clair qu'il est difficile de traiter d'un sujet aussi personnel et intime à chacun sans se connaître et sans connaître l'histoire de chacun de nous. Mais nous avançons :) En fait, pour moi, il ni a pas de réponse "juste" à cette question. Juste dans le sens du "vrai" et "juste" dans le sens limité. Cela me semblerais réducteur de définir la question ou plutôt de définir la réponse. Tous ce dont j'ai envie de dire c'est aimons nous ( nous même pour pouvoir aimer l'autre, les autres et donc, aimons nous) aimez vous (idem) . Ne cherchons peut être pas "LA" recette pour tous. Mais voyons peut être d'avantage ÊTRE aimant de chacun, là où il EST, là où il en est, avec ce qu'il a , avec ce qu'il EST. En considèrent pour chacun, l'instant présent. Merci à tous :) CARPE DIEM Lili

Lien permanent Réponse de Gérard Jean-Jacques le 22 août 2013 à 9:54

Bonjour à tous, bonjour Lili,

Je vous lis et voici ce que m'inspirent vos propos : autorisons nous à aimer et à ne pas aimer. Et parfois à moins aimer et parfois à la haine. Oui cela est humain et à mon sens aimer l'humain c'est accueilir l'ensemble de ses possibles. Avec chaque personne il y a l'humanité multicouleur. Nous avons en nous tout cela du plus sombre comme au plus lumineux. Et quand nous privilégions une couleur c'est au détriment des autres. Et accordons nous de ne pas être toujours serein et serein aussi.

Cela suppose un au-delà de la morale , peut-être un certains sens éthique (?)

Lien permanent Réponse de Lovyves le 22 août 2013 à 17:27

Bonsoir à Tou(te)s
Vos derniers commentaires me paraissent très intéressants.
Et pourtant, il y aurait "brouillages" et pas sur la même "longueur d'onde" !
Logique !
Rien de nouveau sous le "soleil" de la communication.

Soit chacun exprime ses sentiments, ressentis, expériences personnelles et dites intimes; sans contestations, juste, éventuellement, demander quelques précisions, approfondissements de la pensée de l'autre, sans .. jugements explicites.

Soit nous discutions d'un sujet; en ce cas les sentiments et ressentis n'ont pas leurs places; car l'on ne remet pas en cause les sentiments de l'autre.
Par contre ce qui est dit est discutable, intéressant à approfondir, de voir que telle ou telle affirmation pose comme problème; et voir les limites objectives de la pensée émisse.
Accepter le sens que l'on donne (en commun) aux mots.
Et d'assumer son discours.
Tout en adhérant, momentanément, au discours de l'autre, pour pouvoir en faire la critique, sans que ce soit le discours de mon opinion.
Le juste, le sincère n'ont que peu de valeur; l'argument a-t-il des justifications, est il cohérent, il est valable en quelles circonstances.

Aimer, ce n'est pas diluer sa pensée ou la pensée de l'autre; c'est, aussi, la mettre en avant, avec ce qu'elle a d'édifiant et l'acceptation de ses limites.
Car la pensée n'est que la pensée, elle n'est pas l'Etre.

Lien permanent Réponse de Gérard Jean-Jacques le 22 août 2013 à 17:39

Le sujet : faut-il être deux pour être heureux.

Mon voisin de l'étage du dessus nous dit : " Le juste, le sincère n'ont que peu de valeur; l'argument a-t-il des justifications, est il cohérent, il est valable en quelles circonstances."

Quel rapport avec les haricot blancs ?? Je me pose en toute sincérité et justesse la question.

Mais il est vrai que nous faisons des digressions et des appartés. Peut-être avons nous épuisé le sujet ?.

Moi je persiste à dire que le sujet est mal posé. Tant il me semble vrai que l'on peut être seul et pas vraiment ou pas totalement, tant il me semble vrai que l'on peu être deux trois ou quatre et pas vraiment.ensemble. Etre heureux serions condamné à l'être sans arrêt ? Que deviendrait le malheur ?

Lien permanent Réponse de Pascal Cadart le 22 août 2013 à 18:17

Être heureux, aimer, ce ne sont pas des mots, de la pensée à discuter, à argumenter. Aimer c'est quelque chose de vivant, de réel de concret. Si j'aime et si je suis aimé, je n'ai pas besoin de mots, je le sais parce que je le vie. Si je rencontre des amis, si je joue avec mes petits enfants, si je lis un bon livre, je ne me pose même pas la question sur ce que c'est le bonheur, je suis heureux.

De même celui qui est malheureux, qui souffre ne va pas argumenter pour expliquer son malheur, il le vit.

Discuter sur l'amour et le bonheur çà n'engage à rien, juste à se réfugier derrière des mots vides. Aimer oblige à agir, à mettre en accord ses pensées avec ses actes. Qui ai-je aimé aujourd'hui? Combien de fois ai-je ri aujourd'hui? Est-ce que j'ai été heureux ou malheureux? A qui ai-je rendu service? Qui m'a rendu service?

La semaine dernière j'ai passé une merveilleuse retraite dans le silence. J'étais heureux par ce que çà me convient et que les gens que j'ai rencontré sont merveilleux. Sans parler, dans le silence il se vit des choses qui ne peuvent se vivre autrement. Aujourd'hui, mes petits enfants ont joué dans une piscine gonflable, nous nous amusions de les voir heureux.

L'amour le bonheur, çà se vit, çà n'a pas besoin de justification, de recherche de cohérence, d'opinion juste ou de pas juste çà se vit.

Lien permanent Réponse de Lovyves le 22 août 2013 à 18:47

Bonsoir à Tou(tes)
En aparté : je préfère les haricots verts.
Car avec les vers de terre je communique en silence.
Et, là, l'amour se vit; très bien comme les vers luisants.

Quel est le rapport !?
Question d'amour à d'œufs !

Tout ceci sans cohérence, ni justifications.
Donc bien dans le sujet, ceci me réjouit, donc c'est l'essentiel !
Car, il est possible que le bonheur ne rime pas (toujours) avec l'amour des autres !

Lien permanent Réponse de Gérard Jean-Jacques le 22 août 2013 à 20:31

La bonne heure il me semble bien en effet ne dois pas dépendre d'autrui. Cependant que si nous considérons que nous sommes interdépendant. Alors là nous ouvrons une nouvelle page.

Lien permanent Réponse de Gérard Jean-Jacques le 22 août 2013 à 20:50

L'évocation de l'amour à d'oeufs me convient très bien.

Et bien entendu le rapport c'est celui de la poule avec le coq.

Nous en sommes d'accord.

Lien permanent Réponse de Lovyves le 22 août 2013 à 20:59

Bien sur, Jean Jacques, nous sommes en accord; l'important est de savoir qui était en premier l'œuf, la poule ou du coq !?
Et pas d'omelette sans eux !

Lien permanent Réponse de Gérard Jean-Jacques le 22 août 2013 à 21:23

J'entends bien. Cela dit si l'un portant l'autre ne porte pas. Vous me suivez ? Donc pas d'homme net sans eux de cela nous en sommes d'accord. Moralité ??

Maintenant évidemment si il s'agit de savoir qui était au grenier. Alors nous avons en effet des chances d'avoir la réponse. Certains disent qu'en premier il y avait un mec avec une grande barbe. Pas une femme, non non un mec avec un drôle de nom. Bon je ne m'en souviens plus ne m'en veuillez pas.