Etre libre, est-ce pouvoir suivre ses désirs ?

Visites : 1732

La discussion est close. Vous ne pouvez plus y répondre.

Réponses à cette discussion

Bonsoir à Tou(te)s
La réponse de Béonard est Merveilleuse.

Liberté


Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffées d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes raisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté

Paul Eluard, Poésies et vérités, 1942

Bonjour Isabelle ! Bonjour Lovyves ! Bonjour Roland !

Bonjour à tous !

"JE" veut vous faire part de mon bonheur à la vue d'une forme d'évolution heureuse ressentie au travers des divers derniers échanges, par rapport aux précédents !

C'est infime, mais cela prend forme, "JE" le sent !

Lovyves, je suis persuadé que vous percevez au fond de vous qu'il y a un petit quelque chose qui ne va pas ! Si c'est difficile de le reconnaître publiquement, et ça l'est (je pratique et constate tous les jours) reconnaissez le au moins pour vous même, ce serait le début "d'autre chose", vous pouvez me croire, et je vous le demande tout à fait cordialement.

Roland, j'ai l'impression que vous avez "changé", et je partage beaucoup de "choses en filigrane" avec vous, très sincèrement, je souhaite vous exprimer que vous êtes sur un excellent chemin (Juste) et vous allez comprendre ce qui suit : je vous prie d'accepter ce que je vous déclare ici, par le cœur,  et non dans un esprit de supériorité ou d'infériorité de l'un par rapport à l'autre, vous dites des choses vraies, très vraies même !

Petit détail, et c'est tout à fait "normal" (issu, originaire de : norme - qui obéit à une norme), vous commettez parmi les excellentes explications dont vous nous faites part, des "confusions", dues à la "normalisation", par laquelle nous sommes tous concernés.

Exemple : Vous avez écrit et confondu "normal" et "naturel", étymologiquement, leur sens est différent et l'amalgame qu'on a pris "l'habitude" de faire et de les confondre, nous trompe quotidiennement, entretenant le compost de la non-évolution.

La norme n'est pas naturelle, la nature n'est pas une règle (norme, origine latine), une règle étant établie par l'Homme, pas par la Nature.

Oui, c'est insignifiant et c'est exactement et principalement à cause de ces "confusions par habitudes" que nous nous balançons des choses à la figure, car il ne s'agit plus alors d'Être dans la Nature des choses, mais dans son "interprétation".

S'il vous plaît Roland, ne vous fâchez pas, "JE" sait que vous comprenez très bien ce que je vous ex-prime ici, et il n'y a rien contre vous.

J'ai mes expériences, mes connaissances, et mes "Connexions" avec "Ailleurs", c'est ainsi, j'ai presque l'impression qu'"ON" a choisi pour moi, et cela va très très vite.

Isabelle, merci pour ce joli poème, sincèrement, il fait plaisir, mais malgré ce plaisir, "JE" a envie d'ex-primer qu'il va à l'encontre du développement personnel, car il donne du plaisir à lire "Liberté" un nom de sous-catégorie de la Vie, ou de Être.

La Vie est absolue, la liberté non, c'est une division de la Vie, qui n'a d'existence que si l'opposé "prisonnier, enfermé" est installé en "rapport".

Voici quelques lignes que je viens de pondre, d'après ce poème, ce qu'il m'a inspiré et qui continue le "sens" de ce que je veux ex-primer :

Sur mon cahier d'Être Humain,
sur la table dans ma chambre,
sur le sable de neige
"JE" n'écrit pas ton nom ! (sans faute d'orthographe)

Mon père m'a raconté,
cette histoire du passé,
où Tout, l'Homme nommait,
même lui s'appelait "JE" !

La Vie, il avait refusé,
Il l'a nommée "la Liberté" !
Nommer, nommer, nommer,
et il a TOUT "dé Naturé" !

Alors "Moi" a compris,
et Moi te respecter !
Alors Moi "t'accepter"
et Moi "Être" à l'Infini.

Moi avait envie, Moi l'a écrit, pour qui voudra. Quelqu'un va peut^être "penser" (divagation de l'Esprit) il dit qu'il ne faut pas nomme, et il écrit "Moi" !

Alors, pourquoi "MOI" ?

Ben oui ! Chronologiquement, avant "JE" il y avait "Moi" et avant "Moi" il y avait "EGO" (Latin), nous devons toujours "remonter" aux origines, les clés sont la, elles font partie de notre histoire, nous avons tous les éléments en main pour dé tricoter le pull-over et retrouver la pelote de laine originelle !

Et c'est là qu'on se rend bien compte que "l'EGO" est important, quand il ne souffre pas de "Mentalite" !

C'est rapide, sommaire, mais c'est. (je bosse, pas beaucoup de temps)

Merci à vous trois, merci à tous.

Très cordialement

Beonard

Bonjour à Tou(te)s
Je reviens pour un "petit commentaire" !
Je le conçois bien, je le conçois parfaitement, Beonard, que je suis imparfait !

Ceci dit, est ce que la paille est plus petite ou plus grosse que la poutre; là est une question intéressante !
Que chacun va concevoir.. Uniquement selon ses moyens !

Les poèmes sont toujours beaux.
Parfois ils servent de distanciation à soi !

Nos désirs sont souvent l'espace qu'il y a entre l'image de soi que l'on veut montrer et l'image de soi sans paraitre.
Et plus l'espace, entre, est petit, plus la liberté est grande.

Merci Lovyves pour votre réponse !

Je n'ai jamais dit, écrit, signifié que vous étiez "imparfait" pourquoi utiliser ce mot, à mon sens, pas anodin !

Un petit quelque chose qui ne va pas, n'oriente pas vers l'imperfection, je suis moi même imparfait, puisque "évoluant" et je sais que j'évoluerai éternellement, donc toujours perfectible !

Dans tout ce que vous écrivez Yves, vous "répétez" les mécanismes qui génèrent ce qui vous dérange, et vous ne le voyez pas.

Exemple : la paille est plus petite ou p^lus grosse que la poutre ! Quelle importance "le rapport" !

Vous vivez dans le "rapport" ! "Plus" ou "Moins", dans la "verticalité", infériorité, supériorité, hiérachie, pouvoir, faiblesse ! Si vous vous "ex-primez" ainsi, c'est bien que vous en "souffrez intérieurement".

Horizontalisez votre Vie ! Partagez, acceptez, donnez votre confiance ! Quelle est cette blessure quia laissé une empreinte aussi profonde en vous ?

là est une question intéressante !
Que chacun va concevoir.. Uniquement selon ses moyens !

Vous trouvez cette question intéressante ! Ce n'est pas surprenant, mais c'est regrettable, car elle confirme que "inconsciemment" les mécanismes qui vous façonnent et dont je parle sont bel et bien présents et vous masquent une part de la réalité.

Vous regardez par votre tête, et pas par votre cœur, votre poitrine, vos tripes !

C'est comme s'il était important de porter un intérêt existentiel à qui, de la poule ou de l’œuf, était apparu en premier.

Que chacun va concevoir.. Uniquement selon ses moyens !

Encore le "concept" ! Vision abstraite, interprétation !

Nos désirs sont souvent l'espace qu'il y a entre l'image de soi que l'on veut montrer et l'image de soi sans paraitre.

Vous utilisez le mot "souvent" donc pas 100% de certitude dans l'entièreté de la phrase que vous ex-primez, ce qui sous entend que vous dites, c'est qu'il existe en vous, mon cher Yves, une part d'incertitude, encore un mécanisme "caché" qui vous dessert.

Ne le prenez pas mal, Yves, s'il vous plaît, je ne m'exprime à vous que cordialement je peux vous l'assurer.

Merci à vous Lovyves.

Beonard

Bonsoirs à Tou(te)s
et à Angel en particulier,
Vous avez raison Angel, de ne pas en dire plus !
Car sinon, vous deviendriez un malade délétère, que les infirmiers psy devraient soigner !
Heureusement que c'est le cœur qui parle, et le cerveau qui pompe (comme disaient les Shadoks.) le bon sang !

Bonjour.

Je ne voudrai pas paraître pénible, mais rien que le début de la phrase est contradictoire : la liberté c'est ....

Si on remplace "la liberté par "c'est...", c'est bien qu'on va en donner une interprétation "personnelle", alors la liberté "n'est plsu" !

De même que le désir, défini comme suit, sur internet, Google est notre ami, et qui comprend des "sentiments ( sensibilité incomplète) de "souffrance" ou de "frustration".

Cela ne me paraît pas ressembler à une forme de "liberté".

Je reviens une fois encore sur "la tendance à mélanger le sens des mots" qui est devenue courante.

Vouloir évoluer ne demande pas seulement une certaine "culture", cela demande aussi une "discipline" personnelle ( de disciple).

Merci à vous mes amis.

  

Définition du mot Désir

Etat, ou situation qui procure du plaisir.

"Ce qu'on n'a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque, voilà l'objet du désir", disait Platon. Dans Le Banquet, ce dernier nous invite à réfléchir à l’essence même du désir.

Le désir conduit à la recherche de l’objet, ou du sujet que l’on considère comme étant une source de satisfaction pour nous même. Le désir implique en effet que le sujet ou l’objet considéré devienne source de satisfaction.

Joie, bonheur, satisfaction, ces états de bien-être relève de ce que Freud appelait la « Chose ». Le désir, cette « chose » que l’on ne peut pas décrire, ni expliquer, parce qu’on ne peut que l’éprouver. Par conséquent, le désir peut être accompagné de sentiments de souffrance ou de frustration.

Le désir sexuel, est lui souvent assimilé à la libido.

Bonjour Roland !

En effet nous sommes là pour "échanger", quoique je te trouve très "présent" sur les différents fronts et que cela m'interpelle.

Tu écris :

Personnellement, je ne vois pas ou, et en quoi, elle "mélange" les mots ... ?

Comment peux tu savoir ce qu'est le mélange des mots alors que tu as toi même "ex-primé" dans un de tes posts, un mélange de mots en utilisant "normal et naturel" ! Ce n'est pas exhaustif et je n'ai pas le temps de reprendre tous tes écrits, mais il serait ^sur qu'on trouverait d'autres amalgames.

D'autre part, je te trouve assez "hermétique", et il y a bien une cause "psychologique" derrière cela.

Parfois la Vie donne des indices, des pistes à suivre, et j'entends ce que Angel souhaite faire "refléter".

Roland, tu es un professionnel diplômé (Kiné) et tu apportes des soins à tes patients, "par les mains", on pourrait facilement dire que tu es un "manipulateur professionnel", donc, et il y a peut être là un lien.

Le hasard fait rarement les choses par hasard

Tu n'y crois pas ?

A ton aise.

Qui sait ce qu'est la liberté lorsqu'il mélange le sens des mots, utilise lui même les concepts du monde qui l'emprisonne, Travail, esclavage, etc ... et ne voit pas ce qui est devant son nez ?

Il serait temps de se réveiller.

Merci

Beonard

Bonsoir à tous.

Au risque d'en choquer quelque uns.

J'ai mis un message le 18 décembre où je disais et on est le 9 janvier.

"La liberté, c'est quand on a plus rien à perdre".

Apparemment, ça n'a pas empêché les bla bla.

 Vous pouvez tirer.

Et quand nous n'avons plus rien à perdre, alors, c'est quand nous sommes "désidentifiés", c'est à dire que nous n'avons pas à nous poser la question de savoir si notre ego est libre.

Je vois les personnes "désidentifiés" comme Ramana Maharshi, Eckhart Tolle, etc. : ils me paraissent être "libérés", justement, parce-que sans ego?

Je suis complètement d'accord avec ça, Christophe !

Etre libre c'est de choisir d’être avec quelqu'un sans que cela soit un choix par défaut.

La liberté peut se rimer au pluriel et n'est pas incompatible a la vie de couple. La liberté, c'est la perception pleine et entière d'etre avant d'avoir. La liberté n'est pas égotiste , elle se partage et s’intensifie quand on a trouvé la personne avec qui la vivre...

en fin c'est mon avis

Communauté

Rejoignez notre communauté pour partager textes, photos et vidéos sur le thème du développement personnel.

À découvrir

Stages, formations, etc.

Annonces gratuites

© 2024   ↑ Menu | Créé par l'association épanews    

Liens  |  Signaler un problème  |  Conditions d'utilisation