Réponses à cette discussion

Lien permanent Réponse de Olivier le 17 Avril 2014 à 15:42

Bonjour georgia,

Ce que vous dites est intéressant. La citation :Souvenez-vous que la meilleure des relations est celle dans laquelle l'amour que chacun porte à l'autre dépasse le besoin que vous avez de l'autre, est compliquée car j'ai un énorme besoin de ma femme, de son amour. Je l'aime éperdument, comme je n'ai jamais aimé personne et j'ai énormément de mal à me passer d'elle, de sa présence, je ne sais pas pourquoi, je me sens bien quand je suis à ses côtés, on est fusionnel.. moi un peu trop je sais. Je suis exigeant, mais j'essaie de ne pas trop l'être je sais que c'est contraignant pour elle, alors je prends sur moi.

Lien permanent Réponse de Lovyves le 19 Avril 2014 à 7:39

Bonjour à Tou(te)s
La dépendance n'est pas un problème.
Ce qui peut (souvent) poser problème c'est la dépendance à quoi !?

Si c'est la dépendance à l'amour, alors c'est merveilleux.
Et, c'est simple !
Si ce n'est ni merveilleux, ni simple .. chercher la dépendance !

Lien permanent Réponse de crapouille le 27 Juin 2014 à 18:57

Bonjour Lovyves,

Désolée, mais je n'adhère pas du tout.
Je ne vois pas comment la dépendance peut ne pas être un problème. Elle provoque irrémédiablement des souffrances. Quel que soit l'objet de la dépendance: drogue, amour fusionnel, addiction au travail...
Comment peut-on être riche, serein, accueillir ce que les autres peuvent vous apporter, leur apporter en retour, si la dépendance se met au milieu?
La dépendance est assortie du manque.
Il faut un objet (ou une personne) auquel être dépendant pour se remplir.

Tu as peut-être trouvé ta voie là-dedans. J'en sors et je ne veux plus jamais vivre ça.

Cordialement

Lien permanent Réponse de Lovyves le 27 Juin 2014 à 21:23

Bonsoir à Tou(te)s
Ô crapouille, il ne faut pas être désolée de ce que l'on dit à autrui !
Même en être très fière !
La fierté rime souvent avec bienveillance !
Chère vous avez donné une réponse allant dans mon sens; par le non dit !
".. Elle provoque irrémédiablement des souffrances. Quel que soit l'objet de la dépendance: drogue, amour fusionnel, addiction au travail..."
Je suis d'accord avec Vous, que toutes ces dépendances sont malsaines !
Vous avez bien dit " amour fusionnel" !
Vous n'avez pas parler de l'amour!
Car l'amour, se moque (ignore) les qualificatifs !
L'amour c'est être, c'est être sans manque !
Donc ce qui me rend sans manque, je peux en être dépendant, paradoxe !
L'amour c'est la vie, et, j'en suis dépendant, car quand je serai mort .. fini les paradoxes, manques, dépendances, indépendances !

Dit autrement :
Ma vie dépend de … la nourriture, de l'air .. et de l'amour; sans l'amour je ne peux être heureux.

L'amour fusionnel, inconditionnel, autres sont du verbiage, même s'ils sont vécu dans le réel.

Lien permanent Réponse de Véronique B le 28 Avril 2014 à 19:43

bonsoir  Olivier,

Pour vous aidez, je vous conseillerai la lecture du livre de D.Walsch "Conversation avec Dieu", l'auteur demande à Dieu pourquoi sa vie sentimentale est compliquée, réponse, les  humains démarrent des relations pour de mauvaises raisons: aimez vous d'abord" puis multipliez cette amour avec qq mais je cherchais pas votre amour (votre amour du soi) dans l'autre et il n'y aura aucune dépendance. Ce n'ai pas chose facile mais tellement juste, hier est déjà passé donc votre ex aussi et demain n'est pas encore là, alors foncez.

amicalement Véronique

Lien permanent Réponse de Olivier le 29 Avril 2014 à 8:49

Bonjour à toutes et à tous,

Est-ce une dépendance à l'amour, je ne crois pas c'est plus une dépendance à ma femme … En réponse à Véronique B vis à vis du livre, la réponse à " aimez-vous d'abord ", j'ai la réponse. C'est oui, seulement cela ne s'arrête pas là. Nous passons plus de temps avec nos collègues de travail qu'avec notre moitié la plupart du temps, nous sommes à une époque où l'infidélité est devenue classique, les divorces sont de plus en plus nombreux.

Et suite à mon passé avec mon ex c'est compliqué car c'est avec un collègue de travail qu'elle est partie, comme de nombreuses personnes. On passe énormément de temps sur son lieu de travail, avec ses collègues, on se confie, on rit, on mange ensemble et parfois des affinités se créent. J'ai tiré un trait sur mon ex, sur ce qui s'est passé, mais ma plus grande peur est qu'un collègue de travail de ma femme s'intéresse à elle, et que des affinités se créent, cela est si vite arrivé, il y a énormément d'hommes autour de ma femme, qui sans être prétentieux est très jolie, et je suis fier qu'elle soit ma femme :-)

Lien permanent Réponse de Lovyves le 29 Avril 2014 à 10:38

Bonjour à Tou(te)s
Tant que l'autre est ma moitié, je ne suis pas UN !
Donc pas un être humain; et, une moitié d'humain ne peut pas aimer.
Tant que je parle de MA femme, et de peur de perdre MA femme, je ne peux pas aimer.
La fidélité n'est ni une qualité, ni un défaut; c'est un choix !
Et, quand j'aime, j'aime les choix de l'autre.
Il n'y a même pas besoin de livre, juste entendre ce que je dis (vous dites).

Quand je suis UN et pas en besoin de possession, je m'aime, j'aime autrui, la personne proche de moi, j'aime ces choix, car ses choix sont son plaisir et le plaisir de l'autre est mon plaisir.

Lien permanent Réponse de crapouille le 27 Juin 2014 à 19:05

Re bonjour Lovyves,

Là, j'ai du mal à suivre.

Tu prônes la recherche de la dépendance un peu plus haut, et là tu fais l'apologie du UN, de la non possession. Pardonne-moi, mais être dépendant, c'est une manière de posséder quelque chose ou quelqu'un qui n'est pas soi. C'est ne pas être UN...

Si ton plaisir et ta réalisation passent par ceux de l'autre, comment peux-tu dire que tu es UN?

Est-ce que ce n'est pas nier ce qui peut aussi te déplaire, ne pas te convenir, et qui fait aussi partie de toi, comme tout homme ou femme? J'ai du mal à concevoir qu'on puisse être UN et SOI, en se fondant aussi totalement dans le SOI de l'autre...

Cordialement

Lien permanent Réponse de Lovyves le 27 Juin 2014 à 21:45

re Bonsoir
Merci de m'avoir faire remarquer cette incohérence apparente !
Tout sujet de discussion a des "niveaux" de discussion; et ce qui est vrai à un niveau ne l'est plus à un autre, puis peut redevenir vrai à un autre, et ainsi de suite (commun dans une étude d'un concept en philo socratique).

Le "UN" désigne un être; jamais une chose ou la pensée de l'être.
Le "UN" rime avec le verbe "être", jamais avec le verbe "avoir" !

Digression .. là le mot désolée" est remplacé par "pardonne-moi" !!??
Amusant !!!
Je pardonne si je veux !
Et pourquoi auriez vous besoin que je pardonne, je ne vois pas l'objet qui nous induirait en cette situation !!

… Reprenons …
Je me réalise en aimant, oui !
D'abord en m'aimant , je fais "le plein" de mon "vase", je me remplis, avec ce que je suis .. imparfait physiquement et en comportements.
Quand j'aime, quand je donne, je ne compte pas; car ceci me fait plaisir.
Ne pas compter, ne veut pas dire que je suis illimité, que je ne peux pas dire non !
Dire non, ne veut pas dire que j'aime plus (voir communication bienveillante).
Là aussi il y a un certain paradoxe : tout donner, c'est aimer, et donner uniquement en fonction de mon harmonie du moment est aussi aimer.

Lien permanent Réponse de crapouille le 28 Juin 2014 à 12:49

Bonjour Lovyves,

Mais bien sûr que tu pardonnes si tu veux...
Je ne t'ai pas dit "je me pardonne d'avance pour le pardon que tu vas m'accorder".
Maintenant, si tu veux couper les cheveux en quatre, d'accord.

Il n' y a pas à me pardonner quoi que ce soit.
J'exprime une opinion, et je n'ai pas à me faire pardonner pour ça.
Je cherchais à mieux comprendre ton propos et ton point de vue auquel je n'adhère pas du tout.
Il s'agissait pour moi d'élargir mon champ de réflexion, et peut-être changer certains de mes points de vue.
J'ai encore moins à être désolée d'avoir une pensée qui m'est propre, et d'avoir mes propres points de vue.
Le "pardonne-moi" ou "désolée" n'étaient qu'une formulation, que peut-être tu n'apprécies pas ou que tu estimes maladroite.

Maintenant, si tu préfères que je sois plus cash, il n'y a pas de souci. Je sais faire.

Le style balancier n'est pas ce qui me convient.
Un coup c'est vrai, un coup c'est pas vrai, selon les moments et les humeurs, ou ce qu'il faut négocier, n'est pas quelque chose en quoi je me retrouve. à 10 h du matin on est ceci, et à 20h on est autre chose, non, pas pour moi.

Merci de tes précédentes réponses et de celles qui suivraient, et de m'avoir enseigné que les !!!!!! font partie de la boîte à outil de la communication bienveillante.
Pour ma part, le débat/discussion entre nous s'arrête.

Bonne continuation à toi

Lien permanent Réponse de Lovyves le 29 Juin 2014 à 9:00

Bonjour à Tou(te)s
Je réponds d'une manière générale.
Nous vivons aujourd'hui dans une société prévu de longue date par certains.
Et en particulier au sujet de la sémantique des mots.
"trop bon" aujourd'hui signifie "excellent", et pourtant "trop" signifie au-delà de l'acceptable !.. pourquoi ne pas dire "très bon" !?? C'est pourtant aussi court.
Plus grave, paroles attribuées à Churchill : "Les fascistes de demain s'appelleront eux-mêmes antifascistes" !
Autres chose : Pourquoi disons nous "désolé", "pardonne moi", en début d'une conversation !?
Quel est l'intérêt de surcharger la phrase par de tels mots et formulations !?
Je vous laisse à votre réflexion.

j'ai employé le mot "niveau" précédemment pour indiquer que ce qui est vrai (logique) à un niveau ne l'est plus à un autre "niveau" et ainsi de suite.
"niveau" et "balancier" n'ont pas la même signification, il me semble.
Il est évident qu'avec "balancier" , l'idée que j'émets n'a pas de .. consistance (est incohérente).

Comme il est dit en philo socratique, je suis là, non pas pour une opposition par principe, mais pour problématiser le sujet en question; car même, surtout, les évidences posent problèmes .. si l'on veut bien regarder la limite de la cohérence de toute chose.

Merci de m'avoir signalé mes points d'exclamations …!!!
Oui, je m'en rends compte, je les emploie souvent, trop souvent, c'est bien possible.
Dans l'avenir j'y penserai, le plus que je peux.
Pour moi, jusqu'à présent ils faisaient ni parti, ni exclu, de la communication bienveillante; c'est, sans doute un besoin (jusque là inconscient) de m'exprimer.
Donc, si j'ai bien compris .. à éviter.

Et avec tout ceci, tout va bien; mais jamais trop bien. (j'ai eu envie de mettre un "!" !!! ... dur, dur, de changer les habitudes, mais avec de la discipline, je suis optimiste.

Lien permanent Réponse de Tine72 le 30 Avril 2014 à 12:15

Bonjour,

J'ai parcouru tout ce qui a été dit, mais j'ai le sentiment que vous êtes toujours seul avec peurs. Vous en avez parlé avec votre femme, mais pour ne pas faire de vague, vous n'avez pas exprimé votre peur profonde. Cela est surement dû au fait que vous avez la crainte de lui montrer "inconsciemment" qu'elle est le "révélateur" de vos peurs profondes. Alors, j'irai encore plus loin dans la réflexion vis-à-vis de votre problématique, qui est en lien avec votre enfance (et non avec votre ex, qui n'était qu'un révélateur de vos angoisses infantiles). En effet, selon votre récit, je ressens un petit garçon qui a souffert de difficultés relationnelles avec sa mère (probablement depuis la jeune enfance), et qui n'a pas pu se construire en tant qu'individu autonome du fait de la blessure causée par un manque affectif maternel. Il semblerait que la relation avec votre père n'est pas permis d'équilibrer ce manque identitaire en vous, ni de vous affirmer en tant que garçon, puis en tant qu'homme. Toutes les femmes qui partageront votre vie seront donc des représentations féminines liées à votre mère, tant que vous ne vous serez pas libéré de cette problématique infantile. D'ailleurs, vous l'avez tout à fait compris, puisque vous n'osez pas en parler à votre femme actuelle, car vous savez que ce problème ne concerne que vous au fond. Je suis confiante sur votre parcours, car vous semblez être lucide sur votre état psychologique, mais il vous reste encore un travail profond à faire sur vous. Pour cela, il serait plus conseillé de vous faire aider, soit par un groupe de parole, soit par un professionnel. Moi, j'ai confiance en vous et je sens que vous y arriveriez...

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