Un Pape a démissionné

Un autre Pape a été appelé à régner

"Araignée" ? Quel drôle de nom pour un pape…

Pourquoi pas "Libellule" ou "Papillon" ?

(d'après Prévert)

Donc… Le Nouveau Pape élu en 2013 s'appelle François.

Et, il est le premier Pape à porter ce nom.

Quel destin !

François ? Qui est il ?

Signification étymologique : François = "Libre" (en latin)

François est secret, réservé, introverti, observateur et possède une nature assez méfiante et prudente. Cela peut aisément passer pour de la froideur, de la fierté, ou un certain sentiment de supériorité, alors qu'il s'agit en réalité de pudeur et de timidité, son flegme apparent dissimulant une réelle nervosité. Patient, lent, il est pourvu d'une détermination à toute épreuve et lorsqu'un but lui tient à c œur, il peut se montrer obstiné et opiniâtre. Ennemi du superficiel, il ne donne pas son amitié à n'importe qui, mais, lorsqu'il s'engage et donne sa confiance, il perd son côté « ours » et se révèle agréable, fidèle, ses qualités morales apparaissant au grand jour. Enfant, il est souvent sage, calme, tranquille, avec parfois quelques accès de colère. François est profondément attaché à sa famille au point de devenir assez casanier. Souvent intellectuel, il peut être attiré par les études longues, et il restera des heures à lire en oubliant tout ce qui l'entoure. Les parents devront stimuler sa sociabilité, favoriser son autonomie et l'habituer à communiquer, lui qui tend plutôt à être solitaire, sinon sauvage. Il est assez responsable et les parents peuvent être tranquilles : il sera honnête et agréable avec ses frères et sœurs. (source : étude du prénom François dans GOOGLE)

En cette période charnière et de Renouveau

en ce monde très agité et secoué

que l'on soit de La Tradition ou du Nouvel Age

que l'on soit dans l'exotérisme ou l'ésotérisme

Conversons sur le Pape de Rome

dans un esprit fraternel, imaginatif et aventureux.

Voici quelques questions qui cherchent des réponses  :

       • Quelles réformes souhaitons-nous pour Notre Belle Planète Terre en 2014 ?

       • Quel est selon vous le rôle de L'Eglise de Rome en 2014 ?

       • Qu'attendez-vous du Pape François en 2014 ? 

       • Peut-on imaginer un Pape Idéal pour un Nouveau Monde Paradisiaque ?

       • Peut-on inventer un Pape qui rassemblerait plusieurs religions ? Lesquelles ? Comment ?

       • Que pensez-vous du mariage des prêtres au temps de la légalisation du mariage homosexuel?

       • Etes-vous pour les femmes-prêtres ou pas ? Pourquoi ?

       • Auriez-vous voulu une Papesse ? Pourquoi ? 

       • Quelle est La direction qui vous semble essentielle pour L’Eglise du Christ Jésus en 2014 ? 

       • Que pensez-vous de : "Le Vatican et La Politique" ? 

       • Pensez-vous que L'Eglise de Rome doit s'ouvrir davantage ?  Vers qui ? Vers quoi ?

       • Que pensent les bouddhistes et les hindouïstes du réseau Epanews de Jésus-Christ ?

       • Du Vatican ?

       • Pensez-vous que Le Pape s'intéresse suffisamment à La Grande Nature ?

         Aux Peuples minoritaires menacés qui s'y trouvent ? Avez-vous des news à ce sujet ? 

       • Doit-on être POUR L'UNITE ? Comment ? 

       • Pensez-vous que c'est VOTRE rôle de vous intéresser à L'Eglise de Rome et au Pape ?

Merci à chacun(e) de vous exprimer

sur votre foi ou votre non-foi

sur votre Espérance ou votre Désespérance.

Discutons sans crainte

et MERCI !

Clarine

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Réponses à cette discussion

Bonjour à Tou(te)s
Et à Clarine , en particulier,
"peut-être te trompes-tu à mal juger le Pape François, "premier et dernier",
J'apprécie le niveau philosophique et bienveillant de Clarine et utilisant le verbe pouvoir (peut être).
J'ai exprimé un avis sur une déclaration de François 1°, un avis très différent.
Oui, j'ai jugé sa déclaration, et donné pourquoi je ne suis pas d'accord avec lui, et, aussi, donné une solution, que je juge plus appropriées au problème de la surpopulation.
C'est mon jugement.
Si j'ai bien ou mal jugé; faudrait démontrer la non argumentation.
La qualification de mon jugement doit se faire sur la forme, pas sur le fond, il me semble.
Cependant, ne pas être d'accord avec mon avis, est intéressant et instructif.

Cher Lovyves,

je te propose de lire ce texte que j'ai écrit sur ma page Epanews voici des mois,

cela pour ouvrir le débat sur le pape et la foi chrétienne

à la Nature Humaine et à toute La création.

:)

La sophro… ? "Il n'y a pas de rêves interdits…

je voudrais même sauver La Terre" chante Céline Dion à la radio. 

Ben oui, elle aussi, elle est "chez Père", alors, en verlan, on dit qu'elle est "perchée"… 

Rêver sur Epa-News, et écrire son rêve, c'est épa-nouissant, épa-tant. Tant et tant… 

Oui, tu as raison, la "mort" n'est pas la fin de la vie car nous sommes des êtres spirituels d'abord, premièrement, éternels… Nous sommes, aussi, des corps…

Nous sommes "des enfants de Dieu", Le Créateur, L'Enfanteur.

Nous faisons partie de la grande Nature et de la Vie, celle du Cosmos et de tout l'Univers, notre corps est notre enveloppe charnelle : nous sommes des humains.

Vivant dans notre corps, on peut trouver l'accès aux autres dimensions de notre Etre spirituel, et bien au delà, notre Etre Eternel, même, et les autres êtres éternels, donc vivants maintenant comme hier et pour les siècles des siècles… Ben oui !

J. Brel disait : "Dieu est en chaque homme, mais avant qu'il s'en aperçoive…".

L'Amour, on a tous ça dans la peau… Nous existons sur plusieurs plans, plans qui se manifestent à notre raison et à notre perception sur plusieurs paliers de conscience que nous traversons, sur les quels nous nous arrêtons ou passons. Nous n'avons pas conscience de certains plans… comme celui de L'Eternité… de la Plénitude, du Bien, de L'Amour et de la Confiance en ce Bon Dieu, Père de chacun de nous, les humains, les animaux et même les plantes.

IL est visible dans L'Energie Sublime, la Connaissance Infinie, L'Amour et La Vérité, La Justice du Pardon, la Justice de la Résurrection ou non, La Douceur et L'Humilité Le Reçoivent, L'entendent, L'écoutent et Lui obéissent, bien évidemment…

Chaque fois. IL Sauve, sort de la mort, fait naitre et rennaître, encore et encore.

IL EST ? IL EST ?

L 'E.A.U. ? L' Energie D'Amour Universelle ? 

Il est la vie à l’infini, plus que l’eau, comme l'eau, IL est LA VIE…, Il est L'ETERNITE.

Le pape François, la politique, la charité et le savo

Le pape François, lors d’une rencontre à Rome vendredi avec des milliers d’élèves d’écoles jésuites avec leurs parents et professeurs,  a exhorté les chrétiens à s’engager en politique. « C’est une obligation pour les chrétiens qui ne peuvent pas s’en laver les mains comme Pilate ». « La politique est la forme la plus haute de la charité, car elle cherche le bien commun », a-t-il ajouté – à la suite de saint Thomas d’Aquin.

Mais il a également dit à ce propos, ainsi que le rapporte la presse de langue anglaise :

« Les laïques chrétiens ont le devoir de s’enfoncer dans la politique. La politique, c’est sale – mais elle est peut-être sale parce que les chrétiens ne s’y impliquent pas. »

http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/breves/le-...

Le truc est de trouver le juste milieu, celui de La Vérité qui est des deux côtés. 

N'oublions pas que le mensonge organisé est également des deux côtés chez "les corrompus".

Aux derniers temps, tout est "divisé" et révélé… 

Les partis politiques sont infiltrés entre eux et il n'y a donc rien de fiable en ces milieux d'affaire qui dépensent beaucoup d'énergie à se tirer dans les pattes.

Les honnêtes gens n'ont plus qu'à chercher pour les accompagner quelques individus restés intègres qui se font de plus en plus rares… et isolés, bien évidemment…

Je sais par expérience que en ce monde d'argent et de pouvoir, chacun défend son petit intérêt et se fait donc, par peur, complice de la corruption généralisée… PPffuu !

:)

et gardons la Joie dans nos coeurs d'amour !

Ce qui ne nous empêche pas du tout d'être lucide.

Clarine

Parution inédite du Journal de Marthe Robin.

Marthe Robin est une des plus grandes figures spirituelles du XXe siècle en France. Pour la première fois, son cheminement intérieur est dévoilé grâce à la publication de l'intégralité de son « Journal » aux éditions Foyer de Charité.
Rédigés entre 1929 et 1932 à la demande du curé de Châteauneuf-de-Galaure, ces écrits révèlent la profondeur de la foi d'une jeune femme qui cherche le sens de sa vie. Ils dévoilent l'intensité de sa relation avec Dieu et nous font découvrir le cheminement intérieur de Marthe Robin entre 27 et 30 ans.

Les pages du "Journal" révèlent son cheminement intérieur

Au fil des pages transparaît l'attitude de Marthe Robin face à la maladie qui la touchait et le choix de vie définitif qu'elle a fait à cette époque : croire à l'amour de Dieu et s'y livrer.
Marthe sait et veut croire envers et contre tout que Dieu est bon, qu'il est son Père et qu'il l'aime. Son attitude de fond est la confiance en Dieu, la certitude de se savoir aimée de Dieu même si, physiquement et moralement, elle se voit brisée. La Vierge Marie l’accompagne sans cesse dans cet abandon à Dieu. C'est le moteur qui lui donne son dynamisme et sa force de vie.
Au moment de la rédaction de ce Journal, Marthe a déjà derrière elle plus de dix années de lutte contre la maladie. Au cœur de sa souffrance, l'Amour qu'elle reçoit transfigure sa vie.

La confiance, la joie et l'espérance qui traversent ces lignes ouvrent à chacun un chemin de lumière face à l'épreuve.

REFLEXION

L'évangélisation est pour nous un devoir !

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Notre pape François nous surprend encore par des propros percutants :

"L'Eglise doit être Mère"

"Quand nous ne le faisons pas, l'Eglise ne devient pas une mère, mais une baby-sitter, qui s'occupe de l'enfant pour l'endormir. C'est une Eglise assoupie", a-t-il déploré. "L'Eglise ne peut servir de baby-sitter aux chrétiens, elle doit être mère, et c'est pour cette raison que les laïcs doivent assumer leur responsabilité de baptisés", a-t-il dit devant des employés de la banque du Vatican, l'IOR, appelant les catholiques à sortir d'eux-mêmes, de leurs pensées habituelles et de leurs sentiers battus.

Bonsoir à Tou(te)s
" L'évangélisation est pour nous un devoir !"
!!!
Pour la DUDH le prosélytisme est un droit (article 18,19)! Pas un devoir.
Si la DUDH était la loi sur Terre, tout le monde pourrait changer de religion, sans problème, sans obligation.
Lorsque le prosélytisme est un devoir, si une religion avait le pouvoir d'établir les lois des pays !?
La religion en question imposerait sa doctrine, puisque c'est un devoir.
Donc ..
Les personnes qui considèrent l'évangélisation comme un devoir s'opposent à la DUDH !?
Ma déduction est elle juste !?

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, Article 18

http://www1.umn.edu/humanrts/edumat/studyguides/Freligion.html

@ Lovyves

Ben non, ta déduction n'est pas juste car les croyants sont généreux :

ils savent que Jésus, Le Rédempteur, Le Sauveur, est venu pour tous et chacun,

donc ils ressentent comme un devoir de Le faire connaître. C'est Logique !

Bien évidemment. Clarine

Voilà un article présentant des sources de réflexions. Je me rapprocherai peut-être d'un Pape lorsqu'il endossera l'image de Jésus dans sa simplicité et son humilité. Lorsque les cardinaux seront les apôtres auprès des humains dans le dénuement qu'ils incarnaient.     Douce journée , soyez en Paix.     Isabelle.

 

CANADA : « UN PAPE QUI ACCUEILLE TOUT LE MONDE, COMME JÉSUS »

Dans la spacieuse et élégante église Sainte-Madeleine, au cœur du quartier huppé d’Outremont, à Montréal, comme tous les dimanches après la messe, quelques dizaines de fidèles s’arrêtent pour « jaser » autour d’un « café d’amitié »« Au Québec, où la pratique religieuse est à ses plus basses expressions, nous avons besoin d’esprit d’ouverture, d’un pape qui, commeJésus l’a fait, va accueillir tout le monde, peu importe l’expérience ou le bagage, les préférences, y compris sexuelles… » souligne une paroissienne.

Une ouverture au dialogue que souhaite également le P. Joseph Bourassa, membre de la congrégation des Clercs de Saint-Viateur. Il faut du « dialogue et non des décisions imposées d’en haut. C’est ce que le Concile d’ailleurs nous avait promis, mais cela ne s’est pas réalisé beaucoup », regrette le prêtre.

D’autres, comme Johanne David, agent de pastorale, espèrent des« assouplissements ». « La procréation assistée, le divorce et le remariage… Si l’Église catholique pouvait revoir cela, ce serait intéressant », dit-elle, en observant que les autres rites chrétiens sont plus souples sur ces questions. « Il faut se rapprocher un peu de la société aussi, de notre vie réelle », poursuit-elle, reprenant un vœu souvent entendu au Québec.

Le curé, le P. Claude Auger, souhaiterait que le pape François donne l’impulsion d’une campagne de réévangélisation. « Dans le contexte d’une Église comme la nôtre, que 80 % des baptisés ne fréquentent plus ou très rarement, on aimerait qu’il puisse susciter l’audace d’aller vers eux, dit-il. Il nous faut être beaucoup plus missionnaires, au lieu de toujours souhaiter que l’on vienne nous rejoindre. » 

Le soir, à l’oratoire Saint-Joseph, dont le dôme domine la ville, l’immense crypte se remplit pour la dernière messe de la journée. Image rarissime dans la Belle Province. Le Québec jeune et multiethnique est là. Les trois quarts des présents sont d’origine africaine, asiatique ou haïtienne. Gerhard Baumann, ingénieur de 28 ans, venu récemment du Paraguay, espère que le pape « défendra les valeurs traditionnelles de l’Église » et« démontrera qu’elles doivent être sauvegardées et même renforcées ». Marcel Tawe, jeune informaticien originaire du Cameroun, approuve Pour lui, le nouveau pape « trouve une manière de conduire l’Église sans faire de compromis sur ses valeurs de base, dans un monde changeant ».


ROUMANIE : « QU’IL CONTRIBUE À RAPPROCHER ORTHODOXES ET CATHOLIQUES »

Dimanche matin, devant la cathédrale latine Saint-Joseph de Bucarest. Alors que le thermomètre affiche quelques degrés au-dessus de zéro, l’édifice de brique rouge du XVIIIe  siècle se remplit rapidement. Comme tous les dimanches, Georgiana Nechita, 28 ans, est venue. Cette jeune secrétaire a suivi de près l’élection du nouveau pape. « J’aimerais qu’il contribue à rapprocher les orthodoxes et les catholiques, qu’il envoie un signe de paix pour la réunification des Églises chrétiennes, témoigne la jeune fille aux cheveux courts. C’est un homme qui semble proche des gens comme l’était Jean-Paul II. » 

La communauté catholique de Roumanie peut être comparée à une goutte d’eau dans un océan orthodoxe. Les catholiques latins sont en effet tout juste 5 %, alors que plus de 85 % des Roumains se déclarent orthodoxes. Si les relations sont paisibles entre les deux cultes, elles restent toutefois distantes. Et c’est justement ce gouffre qu’Agnès, 77 ans, et son mari Mircea, 83 ans, veulent voir disparaître. Elle est catholique, lui, orthodoxe, mais ils n’ont qu’un désir : le rapprochement des deux branches de la chrétienté. « Le pape doit nous unir, être plus proches des orthodoxes, lancent les deux retraités d’une seule voix. C’est trop dommage que nous soyons aujourd’hui séparés en deux camps. » 

La Roumanie entretient une relation particulière avec le pape. C’est en effet à Bucarest que Jean-Paul II fit sa première visite en terre orthodoxe en 1999. Ce petit pays d’Europe de l’Est, qui a intégré l’Union européenne en 2007, compte un cardinal : Mgr Lucian Muresan, 82 ans, créé cardinal l’année dernière par Benoît XVI, est l’archevêque majeur de l’Église gréco-catholique. Cette confession catholique de rite byzantin, qui siège dans la petite ville de Blaj, dans le nord-ouest du pays, ne rassemble que moins de 1 % des Roumains. Pourtant, elle représentait près d’un million et demi de croyants avant la guerre. Persécutés par les communistes, les prélats de l’Église gréco-catholique luttent encore aujourd’hui pour récupérer les propriétés confisquées durant le régime. « Nous sommes très attachés à Rome, rappelle le vicaire, le P. Ioan Farcas. Notre communauté attend du nouveau pape qu’il ne nous oublie pas. » 

Pour Mgr Ioan Robu, archevêque romano-catholique de Bucarest, les premiers gestes sont encourageants : en adoptant une vie simple et tournée vers les pauvres, « le nouveau pasteur de l’Église a également envoyé un signe pour le rapprochement des chrétiens ».


BELGIQUE : « RÉFLÉCHIR À UN NOUVEAU MODE DE LEADERSHIP »

À la sortie la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles, Cécile, jeune mère de famille, confie : « Oui, nous sommes dans la joie de ce nouveau pape et nous aurons besoin de son exemplarité dans la prière. Mais j’espère aussi qu’il aura confiance en la maturité de nos communautés chrétiennes, en notre conscience et en notre responsabilité d’adultes éclairés. Car l’Église, c’est nous ! » 

Les différents épisodes liés au scandale de la pédophilie mettant en cause des clercs ont très fortement pesé ces dernières années sur le moral des catholiques de Belgique. Ils ont aussi décrédibilisé l’idée d’une parole d’Église toute-puissante qui dicte la conduite des « chrétiens de base ». Un sondage, réalisé fin février sur les attentes des catholiques de Belgique vis-à-vis du futur pape, faisait essentiellement ressortir le souhait d’une« modernisation de l’Église en tant qu’institution ».

Dans un contexte de sécularisation, les évêques de Belgique, exprimant eux aussi « la recherche de renouvellement », ont lancé plusieurs processus de concertation au sein de leurs diocèses. Tout en réaffirmant que la question des ministères dans l’Église ou du sacerdoce des femmes, sont du ressort de l’Église universelle.

Annemie Van Passen, coordinatrice et responsable des équipes liturgiques de la paroisse Sint-Anna-ten-Drieën, près d’Anvers, ne croit pas que le pape François pourra s’attaquer à tous ces chantiers. « Il ne pourra pas autoriser le mariage des prêtres ou l’ordination des femmes, explique-t-elle, mais j’espère qu’il saura comprendre la réalité de la situation, qui impose de réfléchir à un nouveau modèle d’encadrement et de leadership. En Flandre, ce sont désormais surtout les laïcs qui font tourner les paroisses. Se contenter de suivre les règles imposées d’en haut ne passe plus. »

Étienne, laïc consacré et responsable de la coordination de l’accueil des nombreux touristes à la cathédrale de Bruxelles, reste, lui, assez confiant : « Finalement, nous avons eu à chaque époque le pape qu’il nous fallait. Le pape François semble désireux de s’inspirer de saint François d’Assise pour en finir avec un appareil d’Église trop clinquant, dont les “attitudes de riche” ne sont pas évangéliques. Oui, nous avons besoin d’une “Église pauvre” ! Cela ne signifie pas une Église indigente, mais une Église au service de toutes les pauvretés, la pauvreté matérielle comme celle du cœur. » 


PAKISTAN : « QU’IL TENDE LA MAIN AU MONDE MUSULMAN »

À l’église Notre-Dame de Fatima, dans le centre d’Islamabad, la messe dominicale touche à sa fin. Les fidèles s’attardent et discutent paisiblement. Derrière ce calme apparent, des craintes et des peurs. Beaucoup ne se sentent pas en sécurité dans un pays régulièrement touché par des violences interreligieuses. Pour les paroissiens, le dialogue avec les musulmans doit être l’une des priorités du pape.

Pour Mgr Joseph Coutts, archevêque de Karachi, le pape doit envoyer un message de paix et de fraternité pour améliorer la condition des chrétiens du Pakistan. « Nous souhaitons qu’il tende la main au monde musulman, qui a toujours été très attentif aux prises de position de nos guides spirituels, explique-t-il. Le dialogue entre nos deux communautés est essentiel. » 

Dans un pays à 97 % musulman, les chrétiens ont du mal à faire entendre leur voix et représentent une cible vulnérable. « Le pape devrait œuvrer pour que nous soyons mieux protégés par l’État », estime Nadeen Anwar, vendeur à Islamabad, en faisant référence aux événements de Lahore. Le 10 mars, une centaine de maisons chrétiennes ont été brûlées dans un quartier de la capitale du Pendjab, à l’est du pays. « Le pape doit délivrer un signal fort et positif aux musulmans, sans compromettre notre foi », estime le P. Daniel Kamran, prêtre de Notre-Dame de Fatima.

À quelques kilomètres de là, dans la banlieue de Rawalpindi, Thomas Shatti semble préoccupé. Sur sa chaise, à l’entrée de l’église Saint-Joseph, ce garde de 67 ans s’en remet à Dieu. « Ici, la vie est dangereuse et difficile pour les catholiques. La seule chose que puisse faire le pape, c’estprier pour notre communauté. » Il se souvient avec fierté de la visite de Jean-Paul II en 1981 et espère que le pape François fera le même voyage.

 « Il pourrait s’adresser à l’ensemble des Pakistanais, chrétiens et musulmans, ce serait important », ajoute-t-il. Au fond de la cour, dans un bureau de la paroisse, Mgr Anthony Rufin, évêque d’Islamabad, est circonspect. « Bien sûr, je souhaite que le pape dénonce les injustices que nous subissons… Mais seul Dieu pourra changer les cœurs ! » 


CAMEROUN : « QU’IL SOIT ATTENTIF AUX QUESTIONS D’ACCÈS AU SAVOIR »

 « Comme le pape François est très proche des problématiques du Sud, je souhaite que le Saint-Siège renforce l’aide à la scolarisation des enfants », plaide le P. Janvier Nama, secrétaire à l’éducation catholique dans le diocèse de Yaoundé, la capitale du Cameroun.

Dans ce pays majoritairement catholique, l’élection pontificale soulève beaucoup d’espoirs. « Je demande au pape de prier pour moi afin que j’aie le courage et les moyens de fréquenter l’école pour décrocher un emploi plus tard », confie Apollinaire Atangana, 19 ans. À la fin de la messe à la chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel de Kondengui, à Yaoundé, le jeune homme se dirige vers une table sur laquelle sont exposées des photos du pape François. « Je veux bien acheter une photo du pape pour l’accrocher au chevet de mon lit, afin qu’il veille sur moi comme un ange gardien, mais je ne peux pas, faute d’argent », confie-t-il (la photo est proposée à 0,61 €).

Comme lui, plusieurs jeunes Camerounais vivent actuellement dans l’angoisse d’être exclus du savoir, du fait de la précarité. Le quart au moins de la population vit dans l’extrême pauvreté. L’Église catholique, très implantée dans le pays, y a fait construire de nombreuses écoles pour faciliter l’accès à l’éducation.

Seulement, « les subventions sont en train de s’amoindrir, se désole le P. Nama. Rome fait beaucoup, mais nous lui demandons d’être plus attentif aux questions d’accès au savoirEn zone rurale, on a, par exemple, des classes où il y a seulement trois livres de lecture pour 50 élèves. » Le coût du manuel scolaire reste encore prohibitif au Cameroun, en l’absence de politique gouvernementale de distribution gratuite du livre.

De nombreux catholiques camerounais attendent aussi une décision du Vatican sur l’apparition supposée ou réelle, il y a vingt-sept ans, de la Vierge Marie à Nsimalen, une banlieue de Yaoundé. Ils demandent aussi au pape François plus d’audace et de fermeté sur certaines questions de société. « Il doit lutter contre la pédophilie. Il doit aussi sensibiliser les jeunes à l’avortement et les parents à l’inceste », dit Jeanne Ndoh, une paroissienne.

Pour le P. Nama, le moment est peut-être venu d’aborder de vraies questions avec le nouveau pape. « Ne me parlez pas du célibat des prêtres. Parlez au prêtre africain que je suis aujourd’hui de l’inculturation, des questions de développement et d’évangélisation de son peuple qui est dans la souffrance, dans la misère et qui manque d’eau et d’électricité. » 


GHANA : « QU’IL SE RAPPROCHE DES PROBLÈMES QUOTIDIENS DES FIDÈLES »

 « Welcome Pope Francis », titrait dimanche The Catholic Standard, distribué à la sortie de la messe à l’église Christ The King d’Accra, la capitale ghanéenne. Et l’hebdomadaire de se féliciter des positions affichées dans le passé par le pape François contre l’avortement ou le mariage homosexuel. Au Ghana, de nombreux fidèles disent partager ce point de vue. « Il est important pour nous que le pape reste fidèle à ses positions. Ces pratiques ne sont pas acceptées dans nos traditions », explique Clentus, 33 ans.

Michael, ingénieur de 26 ans, le rejoint mais il aimerait aussi voir évoluer le discours du Vatican sur l’utilisation du préservatif alors que les maladies sexuellement transmissibles (MST), notamment le sida, sévissent dans la région. « Tout le monde est d’accord : l’abstinence jusqu’au mariage est le meilleur des choix, mais dans la réalité, ça ne se passe pas ainsi. De nombreux jeunes ne s’abstiennent pas. Le pape est une autorité morale et j’aimerais le voir promouvoir l’utilisation des préservatifs. » 

Le prêtre de la paroisse, le P.Samuel Kwaku Kokordy, insiste quant à lui sur l’appel à la simplicité lancée par le nouvel évêque de Rome, l’encourageant à continuer dans ce sens. « À travers le monde, nos gouvernements parlent d’austérité mais bien souvent, le problème, c’est l’abondance et l’absence de partage », souligne-t-il.

Modèle de démocratie et de stabilité en Afrique de l’Ouest, une région plus habituée aux violences et aux coups d’État, le Ghana connaît depuis une dizaine d’années une économie en plein essor qui n’a pas gommé les inégalités, alors que l’accès à l’eau et à l’électricité sont des défis quotidiens. « La notion de simplicité a d’autant plus de sens dans notre pays que l’on voit le fossé entre les riches et les pauvres se creuser un peu plus chaque jour, et nos ressources rester dans les mains d’un petit nombre », poursuit le P. Kokordy.

Pour Catherine Quaidoo, une fidèle de 49 ans, le principal défi de l’Église catholique est de se « rapprocher » de la population. « Les autres Églises, notamment évangéliques, le font très bien : elles sont moins dans la théologie, et se concentrent davantage sur les problèmes quotidiens auxquels font face leurs fidèles, dit-elle. Nous avons besoin de sentir que nos prêtres, nos sœurs nous accompagnent dans ce que l’on vit. C’est ce changement radical que j’attends. » 


ALGÉRIE : « QU’IL TRAVAILLE À RÉFORMER LES STRUCTURES QUI ENGENDRENT LA PAUVRETÉ »

 « Nous avons besoin d’un pape humble et simple. Le souci du pauvre, c’est notre grand défi. » À la maison diocésaine d’El Biar, sur les hauteurs d’Alger, l’évocation du pape François illumine les visages, en cette matinée pluvieuse de fin d’hiver. « Une heureuse surprise » pour la plupart des fidèles qui ne le connaissaient pas. Said, 38 ans, n’a pas de doute sur le fait que le pape saura refaire à Rome ce qu’il savait faire à Buenos Aires.

Le P. Denis Gonzalez, ancien responsable de Caritas Algérie, aujourd’hui à la retraite, est plus prudent. « J’attends, souffle-t-il, ajoutant qu’il connaît bien les codes du Vatican. Une église pauvre pour les pauvres, je veux bien. Mais il faudra des actes. L’entourage a pris de mauvaises habitudes. Il faut être attentif aux personnes bien sûr, mais aussi aux structures qui engendrent la pauvreté. Le libéralisme et l’argent oppriment les personnes », rappelle le P. Gonzalez, Algérien de troisième génération.

Il note que le pape François s’est présenté comme « l’évêque de Rome » :« Une volonté de dire aux autres qu’ils sont aussi responsables. C’est peut-être un pas vers un pouvoir plus collégial au Vatican. Même si, là aussi, je reste prudent, car à mon âge, je connais trop bien la nature humaine », sourit-il.

Les premiers gestes de l’ancien archevêque de Buenos Aires l’ont pourtant séduit et avec lui, la communauté catholique algérienne. « J’ai vu apparaître un homme dépouillé, qui a demandé aux autres de le bénir. Il leur a dit : “Sans vous je ne suis rien” », s’enthousiasme le P. Gonzalez.

 « J’ai beaucoup apprécié la manière dont il s’est adressé à la communauté. La manière de saluer les plus humbles, d’aller vers le peuple au-delà du cérémonial. C’est un signe. Il ouvre des portes à l’Église pour la faire progresser », s’exclame Sœur Rita.

Les chrétiens d’Algérie « sensibles au témoignage de Jésus parmi les musulmans » semblent rassurés par la personnalité du nouveau pape. « Il avait une très bonne relation avec l’imam de Buenos Aires. Il vient d’un continent d’immigration et de mélange. Il va poursuivre le dialogue interreligieux avec son propre style », affirme Said. « J’ai beaucoup d’espoir qu’il saura parler avec les musulmans. Il le faisait bien en Argentine », veut croire Sœur Rita.

Magda VIATTEAU (à Montréal), Jonas MERCIER (à Bucarest), Raphaëlle d’Yvoire (à Bruxelles), Morgane PELLENNEC (à Islamabad), Reinnier KAZÉ (à Yaoundé), Olivier Monnier (à Accra) et Amine KADI (à Alge

à Santorine et son Didier Long (qui en dit Long :-) je voudrais dire cela :

pour "JESUS DE NAZARETH, JUIF DE GALILEE", je suis inspirée à vous dire cela :

Les juifs ont raison d'attendre toujours et encore Le Messie puisque Jésus-Christ a dit qu'IL reviendra.  

Aussi, avant le retour de Jésus en personne, il y a l'arrivée de L'Antichrist. Espérons donc que les juifs ne prendront pas cet Antichrist pour le messie !!! Car il est écrit que L'Antichrist fera des miracles et impressionnera beaucoup de personne qui le prendront pour "Dieu fait homme"… et cet "Antichrist" les mènera en fait à la perdition… ce que je ne souhaite à personne…

et pour "JESUS, LE RABBIN QUI AIMAIT LES FEMMES" :

Bien d'accord je suis avec celui-là qui en dit long… Vive Les Femmes Chrétiennes qui, comme Marie-Madeleine considèrent Jésus comme Le Seigneur et l'Enseigneur.

Amen ! Clarine

OK : je corrige : "LE" Didier Long au lieu de "son" Didier Long… OK !!!

et je n'apprécie pas trop les donneuses de leçons, les redresseurs de torts, les doctes professeurs… et tous ceux-là qui cherchent la paille dans l'oeil de leurs voisin(e)s !

;-)

moi aussi je nous souris ! Quelle merveille que le sourire…

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