"Où aboutit la Science Quantique, la Science Védique commence"... vers l'Unité...

L’histoire de l’humanité est l’histoire de la quête de la connaissance. De tout temps, l’homme a cherché à percer les secrets de l’existence, à se connaître lui-même et à comprendre le monde qui l’entoure et les lois qui le régissent. Aux grandes questions sur l’origine de la vie et le rapport de l’individu à l’univers, s’ajoute le désir naturel d’améliorer la qualité de sa vie et d’étendre son champ d’action à des domaines toujours plus vastes. Ainsi, chaque civilisation reflète-t-elle le rapport de l’homme à la nature. Elle est l’expression des modes de connaissance prédominants à une époque donnée et de l’ensemble des applications du savoir – les techniques et les technologies – qui la façonnent et la caractérisent.

Mais bien que l’on trouve le fameux: «Connais-toi toi-même» à l’aube de notre civilisation occidentale et les exhortations de Socrate et de Platon à créer une société fondée sur la connaissance de soi, c’est Aristote et sa classification méthodique des observations du monde qui ont pris le pas sur la connaissance subjective. Ils ont donné le ton de l’approche objective et scientifique qui, depuis trois siècles environ, est devenue la seule voie fiable vers la connaissance, reléguant l’approche subjective au domaine obscur et douteux du mysticisme. Le résultat de cette fragmentation de la connaissance en une multitude de savoirs est la spécialisation grandissante de chaque domaine individuel au détriment d’une vision d’ensemble. Telle est notre civilisation actuelle: une société technologiquement développée, disposant d’un réseau de communication impressionnant pouvant relier tous les points de la planète, et même au-delà; une société capable d’envoyer des hommes sur la lune et de transplanter les organes du corps humain, mais hélas, incapable de résoudre les divergences et les déséquilibres qui font que des peuples s’entretuent pour un bout de terre et que des populations entières meurent de faim. Et même les sociétés les plus stables et les plus opulentes connaissent encore la misère, les conflits, le terrorisme et la peur. «Une connaissance incomplète est une chose dangereuse», dit le proverbe, et il semble s’appliquer fort bien à la situation actuelle.

La découverte de la fission de l’atome et tout le développement de la physique nucléaire ont permis aux grandes nations de mettre sur pied un arsenal de destruction capable de faire sauter toute la planète. Aujourd’hui, la puissance d’un pays se mesure à sa capacité de détruire. Le plus fort est celui qui peut anéantir l’autre (et lui-même par contrecoup) le plus vite et le plus massivement possible. Ce genre de puissance fait planer une ombre de terreur sur le monde entier. 

L’apogée de l’ère scientifique serait-elle donc l’autodestruction de la race humaine? La question se pose sérieusement, et la situation actuelle est critique. Mais elle porte aussi en elle le germe de la solution, la possibilité de faire passer l’humanité à un niveau supérieur – voire suprême – de connaissance et de réalisation. En effet, les découvertes les plus récentes de la physique et la rencontre de la science moderne et de la science védique, permettent d’envisager un revirement de la situation actuelle et l’avènement d’une ère nouvelle, fondée sur une connaissance enfin unifiée.

La découverte du champ unifié

Les progrès dans la compréhension des forces fondamentales de l’univers ont amené la physique moderne à développer une théorie du champ unifié qui promet de fournir cette connaissance complète de la loi naturelle.

Quelle est la nature du monde physique et quelles sont les lois qui le gouvernent? Ces questions fondamentales, que l’on retrouve déjà chez les premiers philosophes grecs, ont donné naissance aux théories de la matière, certes perçue comme inerte, mais régie par un ensemble de lois pouvant être comprises et expliquées. C’est le cas de Démocrite et sa théorie de l’atome comme unité fondamentale de l’univers, le constituant le plus petit et indivisible de la matière. C’est encore le cas, quelque vingt siècles plus tard, de Galilée et Newton avec leur vision d’un monde mécanique, fait de particules indestructibles et inusables, régi par des lois mathématiques. Pour ces grands scientifiques, et pour toutes les générations de physiciens qui les succédent jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle, l’univers est conçu comme une gigantesque machine, composée de pièces solides et concrètes comme les objets qui nous entourent. La physique classique se représentait l’interaction des forces et des particules, au sein de cette machine cosmique, comme un jeu de billard avec ses boules et les queues qui les propulsent.

 La physique moderne est en train de découvrir que ce monde, que l’on pensait concret et bien solide, n’est pas plus consistant que les vagues à la surface de l’océan. Certes les vagues existent, mais pour un instant seulement, et d’une manière presque illusoire. Car, en fait, les vagues ne sont autres que l’océan. Trois découvertes principales ont amené la physique à découvrir la matière moins comme une masse inerte et solide que comme l’expression d’un champ non-manifesté d’énergie et de dynamisme infinis. Premièrement, la découverte de la structure de l’atome (un espace vide dans lequel des électrons invisibles circulent à des vitesses très rapides autour d’un noyau extrêmement dense), puis la formulation, par Heisenberg, du principe d’incertitude (qui dévoile la dualité de la matière, tantôt particule, tantôt onde), et enfin le fameux E=mc2 d’Einstein (qui montre que la matière n’est autre qu’une forme d’énergie pouvant être transformée en d’autres formes de matière ou d’énergie). 

Les théories du champ unifié

«La matière peut donc être conçue comme étant constituée des régions de l’espace où le champ est extrêmement dense. Dans la physique quantique, il n’y a pas de place pour les deux: la matière et le champ, car le champ quantique est la seule réalité. Le champ est un continuum. Il est présent partout, à l’infini dans toutes les directions de l’espace. Si nous voulons penser en termes de particule, nous devons la considérer comme un défaut ou une discontinuité dans la structure du champ.»

Albert Einstein 

Pendant longtemps, on pensait qu’il y avait quatre forces fondamentales dans l’univers, que la physique quantique appelle des champs de forces: l’électromagnétisme, l’interaction faible, l’interaction forte et la gravitation. Depuis une vingtaine d’années, la compréhension de ces champs de forces s’est passablement raffinée et a donné naissance aux théories du champ unifié. L’unification de l’interaction faible et de l’électromagnétisme (par Weinberg, Salam et Glashow, en 1967) permit de localiser les symétries de la nature à des échelles fondamentales de l’espace-temps. Deux des propriétés importantes de ces champs de forces, selon ces théories, sont l’autointeraction et l’autoréférence. En effet, elles n’existent pas à des niveaux plus superficiels, le champ électromagnétique seul n’a pas ces propriétés: les protons n’entrent pas en interaction avec les autres protons. Ce n’est qu’à des niveaux plus profonds d’unification (lorsque le champ magnétique est uni au champ d’interaction faible), qu’apparaît la propriété d’autoréférence, c’est-à-dire qu’à ce niveau le champ a la capacité d’agir sur lui-même. 

Le développement de la théorie de la grande unification et finalement, en 1974, le concept de la supersymétrie, permirent enfin d’unir les champs de matière (les champs fermi) avec les champs de forces (les champs bose) au niveau de la constante de Planck. Cette unification ultime a conduit aux théories de la supergravitation et du champ unifié supersymétrique, théories selon lesquelles les propriétés d’autoréférence et d’autointeraction atteignent leur degré maximum au niveau de la constante de Planck, là où il n’y a ni espace, ni temps, seul un océan infini d’énergie dynamique qu’on appelle la «supermousse». On pense que ce niveau d’unification représente la dimension d’où jaillit l’univers, il y a quelque vingt milliards d’années.

Juste après le big bang, l’explosion initiale qui marque la naissance de l’univers, celui-ci commence à s’étendre dans toutes les directions et à se diversifier en des niveaux de manifestation de plus en plus concrets. Ce processus, dans lequel l’énergie primordiale s’exprime en une succession de niveaux d’existence de plus en plus concrets, est appelé le processus de rupture dynamique et séquentielle de la symétrie. Il marque l’apparition des quatre forces fondamentales et de leur séparation successive. C’est l’émergence des différentes lois de la nature à partir d’un champ unifié d’énergie. On pourrait donc dire que toutes ces lois sont contenues, sous forme non-manifestée ou non-exprimée, dans le champ unifié. Comme l’océan contient toutes les vagues en son sein. Dans cette perspective, le monde et les choses ne sont qu’une apparence de surface; la réalité des phénomènes est l’énergie pure et illimitée dont ils sont l’expression. 

Voilà qui est bien différent de la physique classique et de ces objets solides comme du roc! Et si l’on considère les propriétés du champ unifié, à savoir l’autoréférence, l’autointeraction et le dynamisme infini, il est frappant de voir qu’elles évoquent davantage le domaine de la vie et de la conscience, que celui de la matière inerte. Lorsqu’on dit, par exemple, du champ unifié qu’il est autoréférent, c’est-à-dire qu’il est capable d’agir sur lui-même, on pense plutôt à un être humain qu’à un tas de cailloux!

Les chercheurs qui travaillent dans le domaine de l’informatique et de l’intelligence artificielle, se heurtent justement à cette difficulté: comment fabriquer une machine qui soit capable d’agir sur elle-même. Car cela implique une intelligence, justement. Une conscience de soi. Et il semble bien que cette dimension de la conscience, de l’intelligence consciente d’elle-même et de ses possibilités, soit un des privilèges de l’homme. Ainsi, lorsque la physique décrit les niveaux de plus en plus subtils de l’univers et de la matière en termes d’un champ unifié d’énergie autoréférent, on est tenté de penser qu’il s’agit là du même champ d’énergie et d’intelligence dont la science védique parle depuis toujours. Le champ unifié, l’Être – un océan infini de pure conscience, un océan de joie illimitée. 

Le champ unifié et la conscience

Ainsi, selon la physique, l’univers et toutes les lois de la nature naissent-ils d’un champ unifié d’énergie, en une suite d’étapes cohérentes et ordonnées. Une description qui est exactement semblable à celle que donne la science védique. En effet, celle-ci décrit l’émergence de la création et de toutes les impulsions de la loi naturelle à partir d’un océan infini de pure conscience, en une séquence très spécifique, qui rappelle point par point celle découverte par la physique quantique. Certains physiciens de pointe en sont donc venus à se poser la question: «La conscience est-elle le champ unifié?» C’est le cas de John Hagelin, membre du groupe de recherche théorique du CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire), à Genève, en Suisse, qui passe pour être l’un des physiciens les plus experts en la théorie du champ unifié. Il a écrit un long article pour tenter de répondre à cette question. On y découvre une analyse détaillée et minutieuse de la réalité de la conscience et du champ unifié, et de leurs propriétés communes. 

Voici sa conclusion:

«L’évolution de la connaissance scientifique demande souvent que l’on étende la recherche pour y inclure des questions que l’on considérait auparavant comme extérieures à son domaine. Un nombre croissant de physiciens pense que la frontière finale et essentielle de la science est la conscience. Les technologies que nous fournit la science védique permettent de faire entrer la conscience dans le domaine de l’investigation scientifique. Il en résulte une véritable science de la conscience qui suggère une unification profonde, et auparavant insoupçonnée, des domaines subjectif et objectif de l’existence. Si les technologies de la science védique fournissent une expérience directe de la structure et de la dynamique du champ unifié, nous allons alors assister à une révolution dans le domaine de la connaissance scientifique et de sa méthodologie. Voilà qui constituerait une des découvertes majeures de notre temps.»

Les textes de la science védique décrivent d’ailleurs le domaine de la conscience pure en des termes qui rappellent ceux qu’utilisent les physiciens, comme par exemple ce texte de la Mundaka Upanishad: «Nul ne peut le voir car il est au-delà de la pensée. Il est sans cause et sans parties; il est inchangeant, omniprésent, plus fin que le plus fin. Il est éternel, et le sage sait qu’il est, en fait, la source de toute existence. La création entière en émerge et y revient sans cesse.» Ce mouvement de va-et-vient, qui décrit ici le processus de création, est le propre de l’autoréférence, cette qualité qui, selon les physiciens, caractérise le champ unifié. 

Dans les années 70, le physicien Lawrence Domash écrivait: «Il est tout à fait concevable que la méditation induise un état de fonctionnement du système nerveux qui soit de nature quantique.» Et de citer les travaux de London et Frohlich, qui suggèrent la possibilité pour des cellules vivantes de passer à un type de fonctionnement quantique macroscopique. De plus, les travaux de Josephson, qui lui valurent le Prix Nobel de physique en 1973, permettent de penser eux aussi, et Josephson lui-même défend cette thèse, que les cellules nerveuses entrent dans un mode de communication de type quantique pendant la pratique de la méditation.

Cette rencontre de la science moderne et de la science védique apparaît comme une apothéose dans le domaine de la connaissance. Comme le fait remarquer Hagelin, elle pourrait bien signifier le début d’une ère nouvelle pour toute l’humanité. En effet, si la science moderne parvient à localiser et à définir les propriétés du champ unifié et à concevoir un modèle de l’émergence de la création et des lois de la nature, elle ne peut en aucun cas aller au-delà d’une conception théorique. Car la nature même de l’approche objective demande que le sujet, l’observateur, ne s’implique pas dans le phénomène qu’il observe. De plus, aucune technologie physique ou mécanique ne peut prétendre avoir accès à ce niveau fondamental et transcendantal de l’existence. Non-manifesté, il est, par essence, énergie pure, au-delà de toute forme matérielle. Il est, tout simplement.

Les expériences faites en laboratoire, ou à l’aide de ces gigantesques microscopes que sont les accélérateurs de particules, ne permettent guère que d’observer le comportement des particules élémentaires au moment où elles émergent des niveaux les plus proches du champ unifié. Mais aucun instrument ne permet de l’observer directement, et encore moins d’utiliser son énergie et son dynamisme.

Le célèbre physicien anglais Stephen Hawking, auteur du best-seller: «Une bréve Histoire du temps», dit que le fait de formuler la théorie du champ unifié revient à «comprendre l’esprit de Dieu», lui qui s’est toujours déclaré athée. Un signe de plus qui indique que nous atteignons là ce niveau de l’existence qui transcende l’objectivité.

Reprenons l’analogie de l’océan, image du champ unifié. L’approche objective de la science moderne consiste à étudier les mouvements des vagues et la profondeur de l’océan, mais tout en restant sur la plage ou dans le bateau. A partir des observations ainsi effectuées, elle élabore ses théories et tente de les vérifier en récoltant davantage de données. Mais jamais elle n’entre dans l’océan, car il lui manque l’équipement de plongée. Dans cette analogie, l’équipement de plongée c’est l’approche subjective, les technologies d’exploration de la conscience qui sont la spécialité de la science védique.

La découverte du champ unifié semble bien marquer le seuil ultime de l’approche objective de la science moderne, son aboutissement et sa fin. Mais là où aboutit la science moderne, la science védique commence…

Science et Conscience   Védoham

(Je me suis permis de faire des soulignages sur le texte d'origine!)

                                         - 2 Vidéos : Interview de John Hagelin par Lilou Macé        

                                           Le Champ Unifié (théorie du Champ unifié sur la base des Supercordes)

                                         VIVE LA SYMPHONIE DE L'UNIVERS ET DE L'ÊTRE!

                           http://epanews.fr/video/1-2-science-et-conscience-le-champ-unifi-jo...

                           http://epanews.fr/video/2-2-science-et-conscience-le-champ-unifi-jo...

 

        John Hagelin est professeur de Physique Quantique, a été chercheur au CERN.

        Recherches sur les effets de la Méditation Transcendantale.

        Directeur de la Méditation Transcendantale aux États-Unis.

        Directeur International de l'Union Mondiale des Scientifiques pour la Paix.

                                                 JOURNÉE DE LA PAIX : AUJOURD'HUI! 

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Commentaire de shanti le 24 novembre 2015 à 7:56

Merci Anne pour ce lien et cet article .

Commentaire de Anne le 12 novembre 2013 à 17:04

On n'a pas fini de mettre à jour pas mal de Révélations. Le temps est venu pour cela. Et des secrets - pas pour tout le monde - qui se cachent dans les pyramides et ailleurs, vont se dévoiler.

Les civilisations de l'Atlantide connaissaient l'écriture et bien d'autres choses.

L'être humain a été manipulé, conditionné pendant des millénaires, en étant coupé de sa vraie Nature, de son Pouvoir naturel. Il s'est laissé faire, mais cela n'a qu'un temps. En ces temps chaotiques, il est sur la route qui le mène à l'ascension de sa Conscience.

Cette Conscience qui est de tout temps, n'a pas attendu la physique quantique, pour être reconnue, expérimentée - même si ce n'était que par des initiés, à certaines époques.

Et à un stade de l'évolution, suite à la chute, les Maîtres étaient nécessaires pour guider les humains. Votre explication détaillée montre bien ce processus.

Aujourd'hui, chacun retrouve la liberté et la capacité de s'éveiller sans obéir à qui que ce soit - sinon à soi-même, et sans besoin de textes anciens. Des portes se sont ouvertes, s'ouvrent de plus en plus pour cela. L'accélération vibratoire est une aide.

Recontacter son Être véritable dans les Vibrations de la Présence-Conscience, c'est le chemin qui nous conduit à la libération intérieure. Vivre le Présent, être dans le Présent. Et dans le vide mental, la Conscience est là parce qu'elle a toujours été là, et que l'humain avait été conditionné à ne pas la laisser circuler, vibrer, à l'enfermer à double tour avec le verrou de son Mental glorifié, développé, terrifié, soumis, embrigadé... 

La science officielle est bien sûr incluse dans la manipulation, mais ce qui importe, ce sont des Scientifiques Conscients comme Patrick Drouot, Gregg Braden, John Hagelin, Stephen Hawhing, Jacqueline Bousquet, Nassim Haramein, David Wilcock... qui unifient Science et Spiritualité-Conscience.

Je ressens que la Connaissance est en route, et que tous les chemins sinueux, contre vents et marées, devront bien mener d'une façon ou d'une autre, avec avancées et reculs, à la connexion des vraies connaissances aboutissant à leur Unification pilotée par la Conscience qui s'éveille... Conscience Esprit Énergie Amour... qui est le Tout Réel de la Création...

Commentaire de Serge Baccino le 10 novembre 2013 à 0:17

Je pense que les scientifiques auront une belle surprise lorsqu'ils réaliseront que l'écriture est bien plus ancienne qu'ils ne peuvent encore l'imaginer.

Que diront-ils, par exemple, lorsque certains archéologues mettront à jour des textes qu'ils dateront de plus de douze mille ans ? Je me languis de voir leur tête et, surtout, de découvrir par quelle adroite pirouette ils vont encore s'en sortir.

Le français, plus que tout autre, a la mémoire courte, surtout en ce qui concerne ses erreurs passés. Et comme il n'apprend rien, il commet sempiternellement les mêmes boulettes, une décennie après l'autre. Essayez de trouver d'anciens livres d'écoles de plus de vingt-cinq ans et vous me comprendrez mieux :-)

Les Shiva Sutra sous leur forme écrite ont bien six mille ans. En réalité, ils sont plus vieux mais bon, quand on ne peut pas prouver les choses, autant ramener nos prétentions à des dates plus « raisonnables » et, surtout, vérifiables par ces messieurs-je-sais-tout de la science, car hors d'eux, point de savoir véritable, faute de salut !

Lorsque je parle des deux branches, je veux simplement distinguer la branche du Siddha Yoga qui est dirigée depuis des milliers d'années par des Siddha Guru successifs,  qui appartiennent à l'ordre des Swami, en Inde, ce qui est l'équivalent de nos prêtres catholiques. Pour les Siddha Yogi, l'obéissance au Guru est absolue et pour eux, Shiva est Dieu qui réside en eux "en tant que eux"

Si vous désirez vous documenter sur cette branche qui est bien connu en Inde et même en Occident, je vous recommande de lire les ouvrages de Swami Muktananda qui a fait une œuvre remarquable en traduisant certains textes antiques d'une grande profondeur philosophique et psychologique.

L'enseignement du Siddha Yoga s'appuie bien évidemment sur les Shiva Sutra et sur d'autres Sutra comme ceux de Patanjali, par exemple. Cette branche-là est disons "religieuse", même si le terme n'est pas complètement approprié, mais la manière dont se comportent les disciples par rapport à leur Maître spirituel (le Guru) peut en effet faire penser à un ordre monastique ou religieux.

Mais comme les Shiva Sutra sont aussi une œuvre philosophique admirable et que tous les initiés du passé n'étaient pas nécessairement enclins à se prosterner aux pieds d'un Maître ou Guru, une branche laïque s'est tout naturellement formée après la disparition des premiers Rishi.

Je n'ai pas de documents "solides" à proposer à ce sujet mais il est dit que la branche laïque s'est formée sous l'impulsion d'anciens élèves avancés des premiers Siddha Guru, qui préféraient étudier et pratiquer plus librement et sans le chapeautage (assez lourd il est vrai) d'un Guru auquel il est nécessaire de vouer un quelconque culte. De plus, il faut savoir qu’il ne peut exister qu’un seul Siddha à la fois et que tous les autres élèves, et quel que soit leur degré réel d’avancement, n’ont pas le droit d’être des Siddha.

On retrouve bien cet état d'esprit « frondeur », cette volonté de se distinguer nettement de la lignée religieuse du Siddha Yoga, chez leurs descendants directs, les psychologues ésotériques, qui sont les quelques rares personnes à comprendre ce qu'est cette fameuse Voie de la Siddha (Voie de la perfection de Soi) dont parlent quelques fois les anciens Grands Maîtres.

Selon la légende, tous les anciens Grands Maîtres du passé, y compris Gautama et Jésus, ont suivi cette Voie de la Siddha. Très peu d'écrivain et/ou d'initiés s'y réfèrent, ce qui est logique, puisque cette voie n’était, à son commencement, réservé qu'à une "élite", à savoir des femmes (eh oui !) et des hommes capables de comprendre au-delà de certains archétypes mentaux tels que ces fameuses paraboles dont le Maître Jésus lui-même était si friand (et qu’il a ramené de l’Inde, d’ailleurs.)

En clair, la Voie de la Siddha était réservée à ceux qui pouvaient se passer de Dieux, d'idoles, de Maîtres et donc, de Guru. Et il y a six mille ans, de cela, TRÈS peu en étaient capables.

La Voie de la Siddha n'a donc jamais été "secrète" ou réellement réservée à une élite : elle présentait seulement des techniques  et un enseignement qui étaient bien trop pointus pour le niveau de développement mental moyen des ésotéristes et initiés du passé. A présent, n'importe qui pourrait suivre cette voie et en maîtriser le contenu formel en six ou sept ans, environ.

Bon, j’arrête avant de faire un roman ! lol

Cordialement :-)

Commentaire de Anne le 9 novembre 2013 à 16:26

Serge, ce n'est pas moi qui ai écrit le texte! Il me semble que vous avez compris cela.

Je l'avais publié une première fois sur Epanews, dans sa forme originelle trouvée sur le site indiqué. Puis il avait été effacé et je n'ai plus retrouvé la page du site pour une nouvelle publication...

Il est sûr que l'identification de l'atman avec brahman ne date pas d'aujourd'hui, et pour le savoir, il y a 5 ou 6000 ans, ces rishis de l'Himalaya n'avaient pas besoin des expériences quantiques (incomplètes de toute façon, dans la mesure où l'observateur devrait faire partie de l'expérience pour pouvoir observer le Réel)

Ils ont enseigné les premiers Siddha du Shivaïsme du Cachemire - qui auraient écrit les Shiva Sutra bien plus tard, non? puisque jusque vers 1600 av. notre ère, lorsque l'enseignement commença à être écrit en sanscrit, il ne se propageait qu'oralement - je crois...

Merci pour cette info sur les deux branches du shivaïsme.

J'ai lu Tantra Yoga (Le Tantra de la Connaissance suprême) et

Tantra (L'initiation d'un Occidental à l'amour absolu)    de Daniel Odier 

sur le Vijnânabhaïrava tantra shivaïte du Cachemire.

Branche mystique ou 'laîque" : n'étant pas spécialiste, je vois une différenciation de mots, car dans la recherche tantrique, il y a forcément une dimension mystique, ou du moins spirituelle - le mot convient peut-être mieux - l'idéal étant de relier Spiritualité et Sexualité dans l'Unité de notre vraie Nature.

Quoi qu'il en soit, il y a du travail dans la psychologie ésotérique... ou autre... lol

Et votre mission, adaptée à nos conditionnements occidentaux, est une belle ouverture vers la nouvelle Conscience qui doit prendre sa place. Le mysticisme est mal connoté, ne correspond pas à notre éducation... Et le but c'est de parvenir à l'Harmonie, à partir de notre état d'être tel qu'il est et de ses blocages spécifiques...

Merci pour ces échanges, en vous souhaitant un week-end joyeux et paisible...

Commentaire de Serge Baccino le 8 novembre 2013 à 23:04

Fait amusant au sujet des Rishi dont vous parlez, c'est qu'ils ont enseigné les premiers Siddha qui écrivirent les Shiva Sutra, texte qui ont plus de six mille ans et sur lesquels s'appuient, en grande partie, les enseignement et technique d'apprentissage des psychologues ésotéristes modernes.

Cela dit, la "psy éso" ne s'appuie pas sur la branche mystique du Shivaïsme du Cachemire (Le Siddha Yoga), mais sur la branche dite "laïque" et infiniment moins connue, hélas.

Ma femme et moi essayons de la faire connaître en France, justement, depuis environ sept ou huit ans.

Merci à vous pour le texte :-)

Commentaire de Anne le 21 Septembre 2013 à 9:59

J'avais publié cet article au printemps 2012, et il avait été beaucoup consulté et annoté. Il était présenté de façon plus attrayante, avec des images, graphique. 

En le republiant en janvier 2013, impossible de retrouver le site d'origine - toujours introuvable aujourd'hui. 

Mais je viens de voir que mon article sur Epanews a été repris sur deux autres sites... C'est dire qu'il est intéressant - parce que très clair : Comment comprendre le lien entre le Visible et l'Invisible?... Comment comprendre ce que découvre la Science Quantique, cette Connaissance intégrée par les rishis Védiques il y a des millénaires!...

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