Dans l'article :

http://epanews.fr/profiles/blogs/larguer-les-amarres

Nous avons réfléchi sur le fait qu'il était nécessaire parfois de savoir "larguer les amarres". Dans ce nouvel article, je vous propose de réfléchir sur un certain état d'esprit qui consiste à être dans "l'acceptation confiante".

Un certain nombre de lois physiques et universelles régissent l’ensemble de l’univers et notre vie de tous les jours.

Que se passe-t-il pour un homme qui décide de se jeter du quatrième étage par la fenêtre de son immeuble ?  

Il va tout simplement s’écraser sur le sol car il existe la loi de la pesanteur.                                                

Cependant, chaque être humain a son libre arbitre. Soit il vit en respectant les mécanismes conçus pour que la création prospère dans l’harmonie, soit il enfreint ces lois et en subit alors les conséquences. Ce n’est pas la faute de la mer si une personne qui ne sait pas nager se noie.
Avec le même état d’esprit, nous devons nous plier avec une « acceptation confiante » aux évènements que nous rencontrons dans notre vie. Il ne s’agit en aucun cas de résignation !

Ces évènements n'ont pour but que notre évolution.       

Il nous suffit d’ouvrir un parapluie lorsqu’il commence à pleuvoir ! C’est aussi simple que cela.

 

Prenons un autre exemple. Des morceaux de bois sont entraînés dans le courant d’une rivière. Certains s’accrochent à des obstacles longtemps et d’autres se libèrent rapidement.

Dans tous les cas, ils finissent tous par rejoindre la mer.

Nous pouvons donc comprendre qu’il est inutile pour nous de nous inquiéter quant à la suite de notre vie.

Lorsque le moment est arrivé pour un morceau de bois de se détacher et d’être entraîné par le courant de la rivière, il le suit et arrive à destination. On parle alors de lâcher-prise.

Le destin est aussi simple que cela. Lorsque le moment se présente pour nous d’être libéré de telle ou telle chose, on saisit cette chance et on se libère.

Ainsi on profite de chaque nouvelle opportunité.

La vie n'est pas faite d'échecs, mais de nouvelles opportunités à saisir.

Dans les affaires, lorsqu’on connait un « échec », il nous suffit de nous retirer et de nous préparer à saisir une nouvelle chance. Quand celle-ci se présente, on la saisit tout de suite et on fait de son mieux pour réussir.

Il en est de même dans tous les secteurs de notre vie.

Au cours d’une bataille, en temps de guerre, les meilleurs généraux sont ceux qui savent choisir le bon moment pour battre en retraite. Lorsqu’ils pressentent qu’ils risquent de perdre une bataille, ils retirent leurs troupes sans hésitation. Il en est de même pour nous, dans notre vie quotidienne.

Ceux qui ne savent pas se retirer au bon moment connaissent la plupart du temps des déboires.

Prenons un autre exemple. Nous n’avons pas besoin d’avoir des connaissances particulières pour faire fonctionner un poste de télévision. Il suffit d’appuyer sur le bouton « marche » et il se met en marche, ou de sélectionner une chaine pour y voir le programme correspondant.

S’il nous fallait connaitre la technique de son fonctionnement, il n’y aurait personne pour utiliser cet outil.

Il nous suffit de croire que ça "marche" et d’être obéissants au « mode d’emploi et d’utilisation » de son inventeur.

Les principes qui dirigent l’univers ont été créés bien avant la naissance et l’apparition des hommes sur terre. Sans connaitre tous les mécanismes qui régissent notre corps, nous pouvons vivre chaque jour sans inquiétude.

C’est parce que  la vache mange de l’herbe qu’elle donne du lait. Il n’y a chez elle aucune argumentation, aucun raisonnement du style :

« Pourquoi dois-je manger toujours la même nourriture ? ».

De la même manière, nous n’avons pas à ergoter sur le pourquoi des évènements qui se déroulent dans notre vie. Que nous vivions des évènements heureux ou que nous soyons dans une situation difficile, dans tous les cas, en fin de compte, nous connaitrons le bonheur.

Il nous faut admettre une bonne fois pour toutes que la destination finale pour un être humain c’est d’être heureux.

Revenons un instant sur la notion de lâcher-prise.

Elle se définit par la capacité à observer les manifestations qui surviennent dans « l'ici et maintenant » et elle suppose de ne pas se polariser sur ce que nous observons en émettant des jugements de valeur et en désignant un évènement comme étant positif ou négatif.

Le lâcher-prise est donc synonyme d’acceptation inconditionnelle de ce qui survient dans l'instant présent et permet de connaitre un état de paix intérieure. Ainsi,  le sentiment de confiance remplace celui  de peur et de doutes.

L'état de lâcher-prise au niveau mental nous élève à un niveau de conscience élevé qui nous permet d’éprouver des sentiments de gratitude envers la vie, sachant que celle-ci œuvre à la satisfaction de tous nos besoins, qu’il s’agisse de notre bien-être, de notre santé, de notre croissance ou de notre évolution de conscience.  

Comme nous l’avons déjà dit, la vie complote pour nous donner le meilleur !

Je vous propose cette formule : « Contentons-nous donc du maximum ! ».

Sur le plan physique, le lâcher-prise se traduit par un état de bien-être général caractérisé par le relâchement et la détente de tout notre corps. La respiration, quant à elle,  retrouve tout naturellement son rythme naturel et harmonieux. Le sentiment associé au lâcher-prise est la joie de vivre.

Evidemment, et nous en avons déjà longuement parlé, l’obstacle principal qui nous éloigne de notre vraie nature est l’égocentrisme qui engendre l’orgueil et nous empêche de développer cet état de  lâcher-prise. 

Il semble que, dans la nature, il n’existe aucune discrimination. J’aime bien la formule : « La nature a créé des différences, les hommes en ont fait des inégalités ».

Elle ne rejette rien, ne juge pas et ne compare pas. Notre mental, au contraire, cherche à séparer pour mieux comparer. Il a la capacité d'établir une échelle de valeur, voire une échelle de jugement en collant des étiquettes « positives ou négatives » et cela peut être un obstacle pour la pratique du lâcher-prise. Il convient donc d’être vigilant.

Pour cultiver cet état d’esprit qui consiste  à être ouvert et réceptif, je vous suggère également de suivre les conseils et les recommandations que vous pouvez recevoir de la part des autres, de votre entourage avec la mentalité suivante :

« Les personnes dont l’intelligence émotionnelle est élevée apprennent continuellement des expériences de l’existence. Elles grandissent et évoluent sans cesse, sont ouvertes aux nouvelles idées et sont toujours prêtes à apprendre des autres. En tant que penseurs critiques, elles sont toujours prêtes à changer d’avis si quelqu’un leur fait part d’une meilleure idée. Bien qu’elles soient ouvertes aux nouvelles propositions des autres et qu’elles recueillent en permanence de nouvelles informations, elles ont confiance en leur propre capacité de jugement pour déterminer la meilleure décision en ce qui les concerne. » (Auteur Inconnu).

Je vous propose pour terminer ce sujet de lire le poème préféré de Nelson Mandela : INVICTUS

C’est un court poème de l’écrivain William Ernest Henley qui fut cité à de très nombreuses reprises dans la culture populaire et qui contribua à le rendre célèbre.

« Dans la nuit qui m’environne,
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu d’opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu’horreur et ombres
Les années s’annoncent sombres

Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu’on m’accuse et qu’on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme

Et pourtant la menace du temps

Me trouve et me trouvera, sans peur.

Peu importe l’étroitesse de la porte,
Le nombre des punitions sur le parchemin,

Je suis le maître de mon destin :
Je suis le capitaine de mon âme.

Depuis l’obscurité qui m’envahit,

Noire comme le royaume de l’enfer,
Je remercie les dieux quels qu’ils soient
Pour mon âme indomptable

Dans l’étreinte féroce des circonstances,

Je n’ai ni bronché ni pleuré
Sous les coups de l’adversité.
Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.
.Et pourtant face à la grande menace
Je me trouve et je reste sans peur.

Peu importe combien le voyage sera dur,
Et combien la liste des châtiments sera lourde,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme. »

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Commentaire de Patrick ONNIS le 11 mai 2015 à 17:14

Merci Katy et Catsaison pour votre participation à cette réflexion.

Pour illustrer cet état d’esprit je livre à notre réflexion cette histoire, dont l’origine m’est inconnue mais que je partage avec plaisir. Elle complète parfaitement le message que je souhaite faire passer à travers cet article :

« Deux hommes, tous deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital.
Un des deux fût autorisé à s’asseoir dans son lit, pendant une heure, chaque après-midi pour aider à drainer le liquide de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre.
L’autre devait passer ses journées couché sur le dos.
Les hommes parlaient pendant des heures.
Ils parlaient de leurs épouses, de leurs familles, de leurs maisons, de leurs emplois, de leurs vacances, etc.
Chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait par-delà la fenêtre.
L’homme dans l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
La fenêtre donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants jouaient avec leurs bateaux. Les amoureux marchaient bras dessus bras dessous au milieu des fleurs de toutes les couleurs.
Comme l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails exquis, l’homme de l’autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait ces scènes pittoresques.
Un après-midi, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui défilait. Bien que l’autre homme ne puisse pas entendre l’orchestre, il pouvait l’imaginer dans son esprit.
Les jours, les semaines et les mois s’écoulèrent ainsi …
Un matin, l’infirmière arriva pour apporter de l’eau et trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.
Elle était attristée et appela les préposés pour qu’ils viennent prendre le corps.
L’autre homme demanda alors s’il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre.
L’infirmière était heureuse de faire le changement et elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, il se redressa sur un coude pour jeter son premier regard sur le monde extérieur.
Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre en dehors du lit. Il fit face à un mur !
L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit ces choses merveilleuses au-dehors.
L’infirmière lui répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
Elle ajouta : Peut-être a-t-il voulu vous encourager ! »


La morale de cette histoire pourrait être celle-ci : Nous éprouvons un énorme bonheur à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres souffrances.
Il faut bien reconnaitre qu’à l’heure actuelle, il n’existe, en règle générale, que deux sortes d’êtres humains :

1 – Ceux qui sont devenus totalement matérialistes et qui ignorent l’existence de la force créatrice.

2 – Ceux qui se prétendent religieux, spirituels ou en recherche d’un mieux vivre et qui utilisent les lois et principes universels à des fins égocentriques. Ils n’hésitent pas à réclamer des avantages personnels et ont oublié qu’en tant qu’enfants, ils sont au service de la force créatrice qui les a engendrés.

Autrement dit, nous devons développer l’état d’esprit de rendre service et la pratique de l’altruisme m’apparait comme la « voie rapide » de notre transformation intérieure.

Commentaire de Katy le 11 mai 2015 à 11:13

J'aime beaucoup : "un problème, c'est un écart entre une situation actuelle et une situation souhaitée".

Le charmant poème de Catsaison, me rappelle que je ne remercie pas assez pour tous les cadeaux que j'ai eu. Comme beaucoup, je m'attarde souvent sur le négatif, les ratées, tout en oubliant la chance et toutes les chances qui ont jalonné ma vie à tous points de vue.

D'accord avec Béatrice, je pense à ces enfants trop confiants en tout et en eux-même, dont les encadrants s'appliquent trop à démonter ce qu'ils perçoivent comme de l'orgueil, au point d'en faire un être, qui, au bout d'un moment, finit par se trouver nul et moche.

D'autant que ces particularités (que la vie se charge de "patiner" dans un sens, mais aussi hélas, dans un autre), souvent (je ne connais pas la proportion), poussent les sujets à rechercher pour les autres, les mêmes bonheurs qu'ils veulent pour eux.

Commentaire de Patrick ONNIS le 10 mai 2015 à 18:08

Au chapitre 7, du même évangile, Jésus dit :

« Demandez, et on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira. Car celui qui demande, reçoit, qui cherche trouve, et à qui frappe, on ouvrira. En est-il un parmi vous qui donnerai une pierre à son fils qui lui demande du pain ? Ou qui lui donnerai un serpent, quand il lui demande un poisson ?

Si donc vous, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner à vos enfants des choses qui sont bonnes, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il ce qui est bon à ceux qui lui demanderont… »

Commentaire de Patrick ONNIS le 10 mai 2015 à 18:00

A méditer :

Evangile selon Saint Mathieu chapitre 6 versets 19 à 34 :

« Ne vous amassez de trésors sur la terre, là, les vers et la rouille dévorent, les voleurs percent les murs et dérobent. Mais, amassez-vous des trésors dans le ciel, les vers et la rouille n’y dévorent pas, les voleurs n’y percent pas les murs et n’y dérobent rien. Car, là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur…

C’est pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez pas pour votre existence, de ce que vous aurez à manger ou de ce que vous aurez à boire, ni pour votre corps de ce que vous aurez comme vêtements. Est-ce que l’existence ne vaut pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement ?

Regardez les oiseaux du ciel qui ne sèment ni ne moissonnent et qui n’entassent pas dans les granges, mais que nourrit votre Père céleste. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, d’ailleurs, pourrait, à force de soucis, augmenter d’une seule coudée la longueur de sa vie ?

...Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas : Qu’aurons-nous à manger ? Ou : Qu’aurons-nous à boire ? Ou : Qu’aurons-nous pour nous vêtir ?...

Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et tout cela vous sera donné en plus. Ne vous inquiétez pas pour le lendemain car le lendemain aura à s’inquiéter de lui-même…. »

Commentaire de Patrick ONNIS le 10 mai 2015 à 17:56

Merci Catsaison pour cette délicate attention. Un "perso" qui illustre parfaitement le sens profond de cet article.

Commentaire de Patrick ONNIS le 10 mai 2015 à 12:25

Merci Béatrice pour votre point de vue. Une petite divergence cependant, car étant un adepte du "hasard qui n'existe pas" je pense que les relations humaines sont régies par certains mécanismes.

Je vous invite à lire ou relire les articles que j'ai publié concernant la notion de "karma". Ensuite tout devient plus clair. En tout cas pour moi.

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