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Commentaire de Wellness-Flow le 6 octobre 2013 à 20:14

merci infiniment de ce témoignage Rosicoli et du partage de votre histoire , très belle soirée à vous amitiés

Commentaire de ROSICOLI le 6 octobre 2013 à 13:54

 Emouvant, mais pas étonnant.J'ai vécu cela avec un goéland; à St Malo. 13 juillet,je cherche un bon coin pour voir le feu d'artifices. Sur une terrasse en contrebas du rempart, je vois un bébé goéland, accroupi, l'air mal en point. Autour de lui, du pain que des gens ont jeté, il n'y a pas touché. Je me tâte pour descendre. Soudain, des détonations et des étincelles autour de lui. De jeunes cons lui ont jeté des pétards ! Leur cruauté a  raison de ma trouille, je saute sur la terrasse et j'attrape le volatile qui réagit à peine. Pas de fracture, mais il a faim et est surtout déshydraté. Il lève la tête vers une cheminée et je vois un goéland adulte qui vole en rond en criant.  Je comprends que son petit est tombé du nid, et par miracle a atterri sur un bateau gonflable ! Je pars à ma chambre et ramène 1l d'eau, une barquette, un galet et une boite de thon Je reviens vers le petit, lapidé de bouts de pain par les touristes  Et je le kidnappe dans mon  sac à dos pour le mener à un coin désert de la plage, loin de la foule.Je lui mets de l'eau dans la barquette lestée du galet. Il boit, encore et encore, quelle soif !!  .Le thon, englouti en 1s et il en redemande ! Mais je n'ai plus rien à lui offrir, vu qu'il ne mange pas le pain. Je le laisse à l'abri dans un rocher. Le lendemain je le ramène à la terrasse car je pense à l'inquiétude de ses parents. A peine l'ai-je réinstallé, que la mère fonce sur moi en piqué depuis sa cheminée et me laboure la tête de violents coups de bec.AIE ! Mon cuir chevelu saigne. Mais aussitôt le petit a couiné quelque chose  et mon agresseur s'est arrêté. Elle s'est posée près de moi et me fixe de son œil rond. Je remplis la barquette d'eau et donne à boire au bébé. Elle tourne la tête et caquette quelque chose qui sonne comme un merci. Elle a compris que je lui  faisais du bien et ne m'agressera plus . Dès lors mes  vacances se transforment en pêche de moules, coques, amandes que je casse avec des galets ou bien crevettes et petits poissons . Le petit se goinfre de ces protéines ! La mère observe depuis la cheminée mais ne descend pas à cause de la foule sur les remparts.C'est seulement la nuit qu'elle vient le nourrir et le caresser. Il a donc sa mère biologique la nuit, et sa mère adoptive le jour; on se complète bien ! C'est moi qui vais lui apprendre à voler, il me suit en se dandinant. Sous les yeux de Japonais qui filment, je cours en battant l'air de mes bras grands ouverts, et le goéland fait pareil avec ses ailes ! Hélas, les vacances ont pris fin, et dans les larmes, j'ai dû le quitter, consolée par le fait et qu'il pouvait rejoindre sa vraie mère. 5 ans passent, tristes années à soigner mon frère puis ma mère (Alzheimer). Je finis par un cancer;En convalescence, quoi de mieux que St Malo ? Bien sûr, je regarde les goélands  et rêve d'une rencontre  impossible. 5 ans ! Il est adulte, mon "bébé" et est-il resté là ? Il a dû penser à moi quelques jours, puis oublier tout ! Je passe mes vacances dans ma bulle de bonheur,savourant la vie retrouvée,2 j avant mon départ, me voici où j'avais quitté mon goéland tout fier de son premier vol. Et j"en  vois arriver 3 ( 2 adultes et un bébé gris).Quelle n'est pas ma surprise de voir le plus fin des 2 grands s'approcher et poser sa tête sur mon pied ! Et rester là,attendant un signe. Les 2 autres regardent à l'écart. Et soudain, il relève la tête et me fixe droit dans les yeux, alors télépathie directe ! "Toi, tu ne me reconnais pas ? Moi, je t'ai cherchée depuis si longtemps.Je ne t'ai jamais oubliée ! " J'ai éclaté en sanglots. Alors, son mâle et son petit, car mon bébé était une femelle qui à son tour a donné la Vie, se sont laissés caresser. Je leur ai partagé mon sandwich.J'étais triste car une fois de plus, je devais partir. Comment leur dire que j'allais encore m'enfuir ? Mais elle a semblé réaliser que j'avais ma vie loin de St Malo. Peu importe, ceux qui s'aiment ne se séparent jamais. 

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