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Commentaire de rahane le 11 octobre 2013 à 11:29

j'aime bien l'éclosion du départ

Le constat mériterait des mises en reliefs sur une dimension globale des effets, et non sur une addition linéaire  qui ne contrebalance pas les effets et contre effets qui parfois atténue l'énormité de certaines dynamiques ou parfois aussi les accentuerait jusqu'à un alarmisme dramatique. Malgré tout le résultat global de l'ensemble des constats est là et nous dit la fin d'un monde de façon inexorable d'ici les 30 années à venir.

Et ces 30 ans ne sont pas un répit au terme duquel arriverait un évènement,  mais une problématique grandissante et oppressante dont nous n'allons pas tarder à avoir à endurer au sens de la souffrance les effets sensibles.

la crise et le ralentissement de la consommation est néanmoins l'amorce d' un mouvement salvateur

la problématique que pose ce constat de rupture de l'organisation du monde humain  dans son mode de gestion des ressources induit des non-dits.  Le non-dit principal est: comment trouver des solutions qui ne remettent pas en cause fondamentalement les prémices d'un schéma démocratique pour refonder un avenir?ne nous y trompons pas nous ne sommes pas en démocratie , juste un esclavage amélioré pour cause d'abondance ( d'abondance "frelatée" "dopée" et toxique en fin de compte ). La pénurie pourrait voir ressurgir très vite la barbarie des réflexes primaires de domination des plus forts sur les plus faibles.

sans compter que cette barbarie pourrait ajouter encore sa facture à la destruction de la terre comme notre seul habitat connu jusqu'à présent.

nous sommes déjà trop nombreux et trop conditionnés par des habitudes de consommation, sans compter la force des espoirs véhiculés par les médias dans les pays pauvres. la démographie est un des premiers problèmes à résoudre avec en corrélation la nécessité d'éduquer mais d'une façon qui ne soit pas fondé sur le fait de domestiquer des armées de nouveaux consommateurs et même les schémas d'enseignements ne sont pas si facile à modifier parce qu'il faudrait pour cela modifier préalablement l'état d'esprit des enseignants eux-mêmes ( et des parents)

la notion de temps mécanique a déjà dépassé dans bien des domaines l'ordre du temps sensible:  cela signifie que l'argent circule plus vite que le temps perceptible par nos sens, et n'a donc plus de valeur rattachée au réel.  Cela signifie aussi que la capacité de production et destruction des ressources dépasse la capacité sensorielle de se le représenter, ce qui rend difficile la capacité d'en souffrir en conscience et du coup de réagir. La seule perception que nous avons de notre présence sur terre est d'ordre mental. Cela empêche le choix  tangible et consenti de solutions de masse.

il est probable que lorsque les indicateurs se feront sensiblement sentir en terme de menace imminente incitant à des réflexes de survie,  c'est que nous aurons dépassé la limite de déjà si loin que tout effort s'il n'est pas démultiplié par la conscience collective et immédiatement coordonnée n'apportera aucun résultat visible à court terme qui pourrait sur le mode effort/récompense inciter à virer de bord avec l'enthousiasme des précurseurs.

nous allons inexorablement devoir passer par le fait d'endurer la finitude de notre propre existence individuelle et collective, recontacter le sens que  la mort et la douleur donne à la vie. il faudra une solide spiritualité pour mesurer au fil du rasoir la force de préserver l'humain de son ravalement à ses instincts les plus vils.

il faudra des amis, pour se soutenir , s'entraider, cultiver l'énergie de se battre pour cela: préserver son état d'humanitéLa seule option de démultiplication de l'énergie rapide et facile d'accès qui nous donnerait le réel répit non pas en temps mais en énergie positive et constructive, susceptible d'alimenter la fondation d'une nouvelle civilisation en une seule décennie est: LE PARTAGE, la mise en collectif