Bedford Falls, petite ville de l'État de New York, la veille de Noël. De chaque foyer s'élève une prière. Les paroles murmurées avec ferveur concernent toutes le même homme — George Bailey —, qu'elles proviennent de la bouche de son épouse, de ses enfants, de ses amis et collègues... et de manière générale de tous ceux qui tiennent à lui. Les prières vont être exaucées et Clarence, un ange sans ailes est envoyé au secours de George afin de gagner ses ailes. Avec lui, nous revivons les années écoulées dans la vie de George.

Ayant renoncé à son rêve d'enfant de devenir explorateur, pour reprendre la banque de son père, il a toujours consacré son énergie et son argent à l'amélioration des conditions de vie des habitants de la ville, en luttant contre le désir de puissance d'un homme d'affaires sans scrupules. Il fut également très utile pour son patron, monsieur Gowers, un pharmacien, car il empêcha le renvoi de ce dernier en refusant de livrer à un couple, dont le fils était atteint d'une maladie très grave, un cachet empoisonné. Il sauva également son jeune frère Harry de la noyade au cours d'un concours de luge mais perdit l'usage de son oreille gauche. Adulte, George se maria à une certaine Mary, amoureuse de Georges depuis l'enfance, et eut d'elle quatre enfants. Deux de ses amis, Marcel, un policier et Ernie (Ernest en français), un chauffeur de taxi chantèrent même à son mariage. Grâce à lui, son oncle Billy réussit à sauver son entreprise et plusieurs personnes dont son meilleur ami Giuseppe Martini habitèrent dans des jolies maisons louées bon marché. Pourtant un soir de Noël, l'oncle Billy perd une somme d'argent importante et George, au bord de l'hystérie, menace de se jeter dans la rivière après avoir eu un accident de voiture. Mais il sauve Clarence qui était en train de se noyer. L'instant d'après, celui-ci montre à George comment les citoyens de sa ville auraient évolué sans lui. La ville s'appellerait Pottersville et non Bedford Falls car personne n'aurait tenu tête à Potter, l'homme d'affaires. Il n'y aurait que des bars et des maisons closes. Il n'y aurait jamais eu les maisons de George et monsieur Gowers aurait empoisonné un enfant car personne ne l'en aurait empêché. Il aurait fait vingt ans de prison et serait devenu un alcoolique. Harry se serait noyé et n'aurait pu sauver tous les hommes à qui il a porté secours pendant la guerre. La mère de George serait une veuve acariâtre tenant une pension de famille douteuse, ses amis seraient des mauvais garçons, Mary une bibliothécaire vieille fille et Violette une prostituée (dans la vraie vie de George, c'est une fille un peu simplette mais très gentille). Les enfants de George n'existeraient pas et l'oncle Billy serait devenu fou après la faillite de ses affaires.

Se rendant compte de ce qui aurait pu arriver, George demande à revivre. Il s'aperçoit que tous ses amis sont allés chercher pour lui l'argent qui lui manquait. Lorsque l'histoire se termine, il obtient un livre de Clarence de la pile de billets, disant qu'aucun homme avec des amis ne rate sa vie en le remerciant d'avoir obtenu ses ailes.



Extrait du documentaire LA VIE EST BELLE DE FRANK CAPRA (durée originale 26 mn), écrit et réalisé en 1996 par Gabrielle Thil, produit par Marie-Claude Lui-Va.

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Commentaire de Laëtitia Ludivine le 4 Février 2012 à 8:21

C'est un film qui véhicule des messages de désespoir, d'espoir, de foi, d'amour, de prise de conscience. c'est une fiction bien réaliste.

Belle journée Nirvan,

LL comme une "messagère" avec 2 ailes ;).

Commentaire de Laëtitia Ludivine le 1 Février 2012 à 16:48

Ce film est à visionner sur daily motion, en 7 parties. Voir 1er lien ci-dessous.

Commentaire de Laëtitia Ludivine le 1 Février 2012 à 16:46
Commentaire de Laëtitia Ludivine le 1 Février 2012 à 16:44

Bedford Falls, petite ville de l'État de New York, la veille de Noël. De chaque foyer s'élève une prière. Les paroles murmurées avec ferveur concernent toutes le même homme — George Bailey —, qu'elles proviennent de la bouche de son épouse, de ses enfants, de ses amis et collègues... et de manière générale de tous ceux qui tiennent à lui. Les prières vont être exaucées et Clarence, un ange sans ailes est envoyé au secours de George afin de gagner ses ailes. Avec lui, nous revivons les années écoulées dans la vie de George.

Ayant renoncé à son rêve d'enfant de devenir explorateur, pour reprendre la banque de son père, il a toujours consacré son énergie et son argent à l'amélioration des conditions de vie des habitants de la ville, en luttant contre le désir de puissance d'un homme d'affaires sans scrupules. Il fut également très utile pour son patron, monsieur Gowers, un pharmacien, car il empêcha le renvoi de ce dernier en refusant de livrer à un couple, dont le fils était atteint d'une maladie très grave, un cachet empoisonné. Il sauva également son jeune frère Harry de la noyade au cours d'un concours de luge mais perdit l'usage de son oreille gauche. Adulte, George se maria à une certaine Mary, amoureuse de Georges depuis l'enfance, et eut d'elle quatre enfants. Deux de ses amis, Marcel, un policier et Ernie (Ernest en français), un chauffeur de taxi chantèrent même à son mariage. Grâce à lui, son oncle Billy réussit à sauver son entreprise et plusieurs personnes dont son meilleur ami Giuseppe Martini habitèrent dans des jolies maisons louées bon marché. Pourtant un soir de Noël, l'oncle Billy perd une somme d'argent importante et George, au bord de l'hystérie, menace de se jeter dans la rivière après avoir eu un accident de voiture. Mais il sauve Clarence qui était en train de se noyer. L'instant d'après, celui-ci montre à George comment les citoyens de sa ville auraient évolué sans lui. La ville s'appellerait Pottersville et non Bedford Falls car personne n'aurait tenu tête à Potter, l'homme d'affaires. Il n'y aurait que des bars et des maisons closes. Il n'y aurait jamais eu les maisons de George et monsieur Gowers aurait empoisonné un enfant car personne ne l'en aurait empêché. Il aurait fait vingt ans de prison et serait devenu un alcoolique. Harry se serait noyé et n'aurait pu sauver tous les hommes à qui il a porté secours pendant la guerre. La mère de George serait une veuve acariâtre tenant une pension de famille douteuse, ses amis seraient des mauvais garçons, Mary une bibliothécaire vieille fille et Violette une prostituée (dans la vraie vie de George, c'est une fille un peu simplette mais très gentille). Les enfants de George n'existeraient pas et l'oncle Billy serait devenu fou après la faillite de ses affaires.

Se rendant compte de ce qui aurait pu arriver, George demande à revivre. Il s'aperçoit que tous ses amis sont allés chercher pour lui l'argent qui lui manquait. Lorsque l'histoire se termine, il obtient un livre de Clarence de la pile de billets, disant qu'aucun homme avec des amis ne rate sa vie en le remerciant d'avoir obtenu ses ailes.

"Ce film synthétise tout ce que l'univers de Capra contient de généreuse utopie et de grandeur humaniste. Dans ses autres films, l'unanimisme du point de vue et le consensus social qui les concluaient emportaient notre affectivité, mais ni notre raison, ni notre croyance. Il n'en va pas de même dans ce film-là. D'abord, le mode d'action qu'entreprend Bailey pour obtenir un monde meilleur est concret et ponctuel; ensuite, le film ne se conclut pas par un consensus qui aplanit les contradictions sociales, mais par un mouvement de solidarité de classe chargé d'affectivité envers Bailey, solidarité d'autant

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