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Commentaire de Magdala le 18 novembre 2015 à 18:02

Enfants de Tous

Ton corps
prend la couleur du ciel.
Les montagnes roses
traînent les derniers rayons de soleil.
Le vent sèche le chant des grillons.
La nuit se fait dangereuse.
Là-bas, tu entends
le bruit de l’artillerie.
Comme une vague ton âme tonne
et s’enroule sur ta poitrine,
tu étouffes !
Tes pieds nus s’envolent
de la terre humide.
Tes chemins sans toit
portent la solitude.
La guerre est venue
comme un bouquet de fleurs
sur la table,
quelques-uns la trouvent belle !
Sur les carreaux tu poses
ta joue chaude comme l’amour.
Des larmes de buée froide
glissent dans tes yeux.
La pluie qui coule des murs
t ‘assoiffe de liberté.
Ton ventre affamé
tiraille ton squelette déjà frêle.
Tu respires le soufre
et tu ne sais plus quel est ton nom.
Le sang
a coulé près de toi,
les obus
ont emporté la vie !

Isabelle

Commentaire de bookanair le 28 Avril 2014 à 9:50

Vous qui êtes si bien intentionné sachez que les enfants aussi ont le droit au respect de leur vie privé alors vérifiez la véracité de vos sources et l'origine des images que vous utilisez , c'est facile il ne m'a fallut que quelques secondes pour trouver ça:

http://www.7lameslamer.net/attention-cette-photo-est-une-282.html

Alors avant de cliquer sur n'importe quoi faites-en autant parce-que le repect d'autrui commence comme ça

Commentaire de Isabelle Paoli le 1 Février 2014 à 1:40

Les conséquences de la violence faite aux enfants : Guide de référence à l’intention des professionnels de la santé

Introduction
• Depuis quelques années, la question de l’enfance maltraitée et négligée suscite un
intérêt grandissant.
Les recherches révèlent que, chaque jour, un nombre important d’enfants sont exposés à
de la violence et à de la négligence graves, qui entraînent des problèmes physiques et
psychologiques ainsi que de lourdes conséquences à long terme. Les chercheurs ne cessent de
se pencher sur la diversité des répercussions possibles des mauvais traitements et de la
négligence envers les enfants. Comme le prouvent un nombre croissant d’études, outre les
effets dommageables qu’ils produisent sur les enfants dans l’immédiat, les mauvais
traitements sont associés à une foule de problèmes qui font surface à l’adolescence et à l’âge
adulte.
• Le professionnel de la santé a un rôle déterminant à jouer dans la protection de
l’enfance.
En leur qualité de « travailleurs de première ligne », les professionnels de la santé sont
souvent en contact avec des enfants et des familles exposés à la violence. Dans bien des cas,
ils peuvent détecter les seuls signes connus de l’abus et de la négligence. Fort heureusement,
ils peuvent, par une intervention efficace, réduire bon nombre des effets indésirables
possibles des mauvais traitements envers les enfants. En signalant les cas fondés, allégués,
voire soupçonnés aux responsables de la protection de l’enfance, le professionnel de la santé
offre à l’enfant une chance d’échapper à la violence et de mettre un terme à son état de
victime. Le milieu de la santé a beaucoup fait avancer la cause du bien-être des enfants, mais
il reste encore des efforts à faire.
• Cette brochure vise à offrir au professionnel de la santé des données de base et à
jour sur la violence faite aux enfants.
La première partie de cette brochure offre un bref aperçu du phénomène de la violence
faite aux enfants. Les définitions, l’ampleur du problème et les facteurs qui influent sur les
mauvais traitements envers les enfants sont autant de sujets qui y sont abordés. La deuxième
partie porte sur les répercussions possibles de l’enfance maltraitée. Les éléments
d’information sont tirés des recherches sur les effets immédiats et à long terme. La troisième
partie traite du signalement par les professionnels de la santé des cas de violence faite aux
enfants. Elle apporte des réponses à certaines questions posées fréquemment, fait état des
tendances et des préjugés et souligne certains signes courants de mauvais traitements.

Commentaire de Isabelle Paoli le 1 Février 2014 à 1:40

Les conséquences de la violence faite aux enfants
Les gens ont tendance à considérer que la violence envers les enfants est moins grave
lorsque ses effets semblent temporaires et disparaissent au cours du développement de
l’enfant. Or, Browne et Finklehor (1986) s’élèvent fermement contre cette perception.
Lorsqu’un traumatisme, par exemple un viol, survient à l’âge adulte,
on ne l’évalue pas en fonction des conséquences qu’il aura ou non pendant la
vieillesse. On reconnaît qu’il s’agit d’un événement douloureux et inquiétant,
que ses effets se fassent sentir pendant un an ou dix ans. De même, un
traumatisme subi pendant l’enfance ne doit pas être sous-estimé parce que ses
effets à long terme ne peuvent être démontrés[...]les mauvais traitements
doivent être considérés comme un problème grave pour l’enfant, ne serait-ce
que parce qu’ils engendrent dans l’immédiat une douleur, de la confusion et
de la perturbation qui peuvent persister (caractères gras ajoutés; p. 22).
La violence envers un enfant n’est cependant pas un épisode critique momentané dans
la vie de l’enfant. Même si l’enfant est retiré d’un milieu familial violent ou prend lui-même
l’initiative de quitter la maison, les effets de la violence subie pendant l’enfance demeureront
toute sa vie durant. La violence envers un enfant peut avoir des répercussions sur tous les
aspects de sa vie, notamment sur les suivants :
• psychologique
• physique
• comportemental
• scolaire
• sexuel
• interpersonnel
• perception de soi
• vie spirituelle
• violence subséquente
C

Commentaire de Isabelle Paoli le 1 Février 2014 à 1:38

Contexte familial et social
On affirme souvent aussi que les conséquences de la violence sont davantage liées au
contexte familial et social dans lequel grandit l’enfant qu’à l’agression comme telle. Les
recherches montrent, par exemple, qu’une forte proportion des enfants maltraités vivent dans
des familles pauvres. La pauvreté jouerait donc un rôle plus important que les mauvais
traitements dans l’apparition de problèmes chez les enfants victimes de violence. Toutefois,
même en tenant compte de variables comme l’âge de la mère, la situation socio-économique
et le type de famille, il n’en subsiste pas moins une relation significative entre les mauvais
traitements et de lourdes conséquences comme l’agressivité, l’inadaptation scolaire, les
tentatives de suicide, l’abus de substances et la délinquance.
Résilience
Les conséquences possibles de la violence faite aux enfants sont souvent
considérables. Il est étonnant qu’un si grand nombre d’enfants arrivent à « s’en tirer » et bien
fonctionner dans la vie malgré un passé marqué par la violence et la négligence chroniques.
Cette résilience infantile, qui permet à certains enfants de foyers perturbés ou violents de
surmonter l’adversité et de développer des aptitudes et des stratégies d’adaptation efficaces,
est une notion souvent abordée dans la documentation. L’introduction de ce concept ne vise
certes pas à minimiser la souffrance de ces enfants ni à justifier les critiques adressées à ceux
qui ne sont pas aussi résilients, mais toutefois, elle peut avoir ce genre de conséquences
fâcheuses. De plus, comme le soulignent Browne et Finklehor (1986), le fait d’analyser la
violence faite à l’enfant en fonction de ses répercussions futures peut aussi conduire à ne pas
faire cas de la douleur et du traumatisme immédiats que vit l’enfant sur le coup. Et, bien que
l’enfant puisse sembler résilient, il est impossible de connaître son plein potentiel. Il peut
donner l’impression de bien fonctionner dans la vie, mais on ne peut déceler les pertes dues à
la violence. Souvent, les effets cachés de la violence – la sourde souffrance affective, les
terribles cauchemars ou la peur soudaine de l’obscurité qui envahit tout l’être – nous
échappent.
L

Commentaire de Isabelle Paoli le 1 Février 2014 à 1:34

Pourquoi les professionnels ne déclarent-ils pas toujours les cas?
Selon une enquête menée auprès des omnipraticiens du Canada, 90 % des répondants
estiment avoir un rôle essentiel ou important à jouer dans la protection de l’enfance. Pourtant,
seulement la moitié d’entre eux ont reçu une formation quelconque sur la question complexe
posée par la violence faite aux enfants. Malgré les lois sur la déclaration obligatoire et
l’importance de détecter rapidement les cas pour planifier l’intervention, les sondages révèlent
qu’une importante proportion des cas de violence faite aux enfants ne sont pas déclarés.
Nous donnons ci-dessous quelques-unes des principales raisons invoquées par les
professionnels pour ne pas déclarer un cas de violence. Nous accompagnons chaque énoncé
d’un commentaire destiné à éclaircir la question.
• Le manque de preuves – Le professionnel de la santé n’a pas besoin d’être certain que
l’enfant est victime de violence; un soupçon suffit. En remettant la déclaration à plus
tard, on risque d’exposer l’enfant (ou d’autres enfants) à d’autres dangers. On risque
aussi de faire l’objet de sanctions. Or, une déclaration ne peut prêter à poursuite à
moins qu’elle n’ait été faite dans l’intention de nuire.
• L’idée selon laquelle on ferait plus de tort que de bien à l’enfant ou à la famille – Il
peut, parfois, sembler préférable de ne pas faire de déclaration dans l’intérêt de
l’enfant, mais ce n’est pas le cas. Bien sûr, cela perturbe la famille et bouleverse
souvent l’enfant, mais il s’avère qu’une détection et une intervention rapides réduisent
parfois considérablement le risque de graves séquelles à long terme chez l’enfant.
• L’idée selon laquelle on commettrait une intrusion dans la vie privée de la famille –
Pendant des années ce même argument a servi de justification à l’absence
d’intervention dans les cas de violence conjugale. S’il est indéniable que la
responsabilité première de l’éducation des enfants relève de la famille, il n’empêche
que les parents ont souvent besoin de l’aide de la communauté. La société a le devoir
de s’assurer que les enfants sont bien éduqués et en bonne santé. Au nom de l’enfant,
l’État se doit d’intervenir pour aider les parents, en allant même jusqu’à retirer l’enfant
de son milieu familial, temporairement dans certains cas, ou en permanence dans les
cas les plus graves.
• La déclaration limiterait la latitude dont dispose le professionnel pour exercer son
jugement en face d’un cas suspect de violence – Effectivement, les lois sur la
déclaration obligatoire limitent le pouvoir discrétionnaire des professionnels. La
plupart des professionnels de la santé ne sont toutefois pas aussi bien préparés que les
travailleurs de l’aide sociale pour traiter les cas de violence. Il est donc dans le
meilleur intérêt de l’enfant de collaborer avec les personnes qui ont reçu une formation
spéciale pour traiter ces cas, et de faciliter la tenue des enquêtes et des interventions
appropriées.
• La déclaration nuirait à la relation thérapeutique entre le professionnel et son
patient ou sa patiente – Indépendamment des questions d’ordre juridique et moral que
soulève l’omission de déclarer un cas de violence, la recherche a par ailleurs montré
que la déclaration n’avait aucun effet négatif sur la relation. L’établissement d’une
solide entente thérapeutique avant la déclaration semble même être un indicateur de
résultats supérieurs après la déclaration. Lorsque le lien unissant le professionnel et
son patient était solide avant la déclaration, il le reste souvent après.

Commentaire de Isabelle Paoli le 1 Février 2014 à 1:33

La douleur, la confusion et la souffrance vécues dans l’immédiat par un enfant
maltraité constituent des raisons plus que suffisantes pour justifier la
déclaration. Les conséquences possibles des mauvais traitements exigent la
déclaration.

La décision de déclarer un cas de mauvais traitements, suspect ou confirmé, ne se
prend pas à la légère. Elle provoque souvent de profonds changements dans la famille et dans
la vie de l’enfant maltraité. Il a cependant été démontré que les enfants maltraités qui
reconnaissent être victimes de violence arrivent, en général, à s’adapter et à mieux fonctionner
que ceux qui ne le reconnaissent pas. Une étude a été réalisée sur trois groupes d’adultes :
le groupe A, constitué de personnes qui avaient fait l’objet de violence pendant leur
enfance et qui le reconnaissaient;
le groupe B, constitué de personnes qui n’avaient pas fait l’objet de violence pendant
leur enfance;
le groupe C, constitué de personnes qui avaient fait l’objet de violence pendant leur
enfance, mais qui ne le reconnaissaient pas.
Une comparaison de ces trois groupes a révélé que les sujets du groupe B sont ceux qui
fonctionnaient le mieux, suivis de ceux du groupe A; ceux du groupe C arrivaient en dernière
position. Il semble donc que les personnes qui, pour composer avec leur situation, nient ou
minimisent la violence qui leur est faite soient aux prises avec des problèmes personnels et
des difficultés d’adaptation sociale encore plus prononcés.
Tendances et préjugés liés à la déclaration
Des recherches ont été faites sur certains des facteurs qui influent sur la décision de
déclarer aux autorités un cas de violence faite à un enfant.
• On est moins porté à déclarer un cas de violence lorsqu’on estime que la situation
est due en partie à la mauvaise conduite de l’enfant. Dans une étude, on a présenté à
divers sujets deux courtes scènes qu’on leur a demandé de coter selon la gravité de
chaque incident illustré. Dans la première scène, un jeune garçon est battu parce qu’il
a laissé sa bicyclette dans l’entrée du garage. Le parent passe sur la bicyclette avec sa
voiture, puis frappe l’enfant au visage. L’enfant tombe et se blesse à la lèvre. Dans la
seconde scène, une poubelle ayant été laissée dans l’entrée par un inconnu, le parent
réagit de la même façon. Invariablement, les sujets attribuent à la seconde scène une
cote beaucoup plus élevée qu’à la première. Pourtant, quelle que soit la façon dont on
l’explique, jamais la violence physique n’est justifiée. Ce genre de préjugé ne devrait
pas influer sur la décision que prend le professionnel de déclarer ou non un cas de
violence.
• La déclaration varie selon l’âge et le sexe de l’agresseur et de la victime. Une
recherche a fait ressortir que les cas de violence physique et de négligence mettant en
cause des enfants et des parents jeunes sont plus nombreux à être signalés dans les

Commentaire de Isabelle Paoli le 1 Février 2014 à 1:32

hôpitaux que ceux qui concernent des enfants plus âgés. Soumis à d’autres courtes
scènes, les sujets ont coté plus sévèrement celles qui illustraient une agression
perpétrée contre un jeune garçon que celles dépeignant des situations identiques, mais
où la victime était une jeune fille. Dans la même étude, les scènes montrant des actes
de violence physique perpétrés par le père ont été cotées comme beaucoup plus graves
que celles illustrant des gestes semblables posés par la mère.
• La déclaration varierait selon l’origine ethnique et la situation socio-économique.
L’examen des déclarations faites à l’hôpital révèle que les cas de violence ont plus de
chances d’être déclarés lorsqu’ils surviennent dans des familles de Canadiens
d’adoption que dans des familles de Canadiens de naissance ou ayant des revenus
supérieurs à 25 000 $.
Certaines caractéristiques propres au professionnel peuvent aussi avoir une incidence sur son
attitude à l’égard de la déclaration, notamment les suivantes :
• son sexe
• son opinion sur la discipline à exercer avec les enfants
• le fait qu’il soit parent ou non
• ses antécédents personnels de violence

son lieu de travail.
Pour abattre ces préjugés, les professionnels de la santé doivent s’efforcer de
reconnaître leurs propres préjugés. À cette fin, il est parfois éclairant d’imaginer la situation
sous un angle différent, par exemple en changeant l’âge, le sexe, ou la situation socio-
économique de la victime.


Peu importe le contexte dans lequel évolue l’enfant ou le comportement de ce
dernier, on ne peut jamais justifier les mauvais traitements à son égard.

Quelques indices courants de violence
Voici quelques indices qui peuvent souvent aider le professionnel de la santé à déceler
un cas de violence faite à un enfant :
• le parent ou le pourvoyeur de soins attribue la blessure ou l’accident à un frère ou à
une sœur de l’enfant
• le parent a tardé à faire soigner l’enfant
• les explications données pour les blessures ne concordent pas avec les capacités
correspondant au stade de développement de l’enfant
• les blessures sont manifestement plus anciennes que ce que l’on prétend
• aucune explication n’est donnée pour la blessure
• la gravité de la blessure et l’explication donnée ne concordent pas
• les blessures à des parties inhabituelles du corps de l’enfant
• présence d’un érythème fessier sévère ou de plaies anciennes
• présence d’une plaque alopécique à l’arrière de la tête de l’enfant. C

Commentaire de Isabelle Paoli le 1 Février 2014 à 1:27

Conclusion
Si la recherche a clairement établi le rapport entre les mauvais traitements et une
multitude d’effets préjudiciables pour l’enfant, des recherches longitudinales restent à faire
pour vraiment comprendre le phénomène. Nous manquons, en effet, nettement de données qui
nous permettraient de suivre le développement des enfants maltraités depuis la petite enfance
jusqu’à l’âge adulte. Ne serait-ce qu’à cause de son impact immédiat sur les jeunes victimes,
il est essentiel de reconnaître que la violence faite aux enfants constitue un problème social
d’une extrême gravité. Les recherches longitudinales apporteront des éléments de réponse
importants, qui faciliteront l’identification et le traitement des victimes.
Les personnes qui ont été maltraitées dans l’enfance réussissent, en général, beaucoup moins
bien dans la vie que les autres. C’est aussi simple que cela. Les mauvais traitements infligés à
ces enfants réduisent énormément leurs chances de devenir des êtres en santé, compétents,
heureux et épanouis. Pour se développer normalement, l’enfant doit acquérir une foule de
compétences et d’aptitudes, notamment :

• la capacité de faire confiance et de témoigner de l’empathie à autrui
• la capacité de maîtriser ses pulsions
• la capacité de se concentrer
• un sens des valeurs bien assimilé
• la capacité de maîtriser son agressivité
• la capacité d’accepter l’autorité raisonnable d’un adulte
• le sens d’appartenance à la société et l’identification à son système de valeurs
• l’espoir et la confiance en l’avenir.
La violence faite aux enfants perturbe gravement l’acquisition de ces capacités et la
rend parfois impossible. En détectant et en déclarant le plus tôt possible les cas de violence
faite aux enfants, on donne aux victimes d’agression ou de négligence une chance de
surmonter nombre de ses séquelles fâcheuses. Cela demande un effort de la part de la
collectivité; et, de la part des professionnels de la santé, un engagement ferme à contribuer au
renforcement des familles canadiennes et à favoriser le développement optimal de l’enfant.

Commentaire de SHERKAMY le 31 Janvier 2014 à 23:47

Merci Isa de soulever ce dure problème .Nous devons protéger ces Anges !

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