Claudio Abbado in Memoriam (26.06.1933 - 20.01.2014) "Adagietto" from Symphony No 5 by Gustav Mahler Lucerne Festival Orchestra

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Commentaire de Isabelle Paoli le 23 Janvier 2014 à 11:58

Marie-Yolande ,Claudio Abbado était pour moi le plus Grand.Un sens aigu et raffiné dans tous les répertoires. Dirigeant par cœur toutes les grandes œuvres maîtresses avec une discrétion gestuelle inouïe, il était irradié physiquement par l'émotion musicale et son gout du partage. Un exemple ici dans un extrait du Requiem de Verdi ;  avec Angela Gheorghiu

  http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=P6Kfoe...

Merci Marie-Yolande.

Commentaire de Sirimavo le 23 Janvier 2014 à 11:35

 le chef d'orchestre qui m'a fait touchée à un niveau particulier la musique !!! Je n'aie pas réussi à aller le voir !

Qu'il chemine en paix ! un Homme de bien ! 

Commentaire de Isabelle Paoli le 23 Janvier 2014 à 11:07

Le chef d'orchestre Claudio Abbado est mort

Claudio Abbado était un miracle de la musique, un chef d'orchestre inspiré, profond, cultivé, exceptionnel à l'opéra comme au concert et ouvert aux musiquesde son temps. Il était aussi un miraculé de la vie : opéré en juillet 2000 d'un cancerà l'estomac, l'Italien était revenu sur scène, en janvier de l'année suivante, amaigri, vieilli de vingt ans, mais il avait repris ses activités avec une énergie nouvelle et salvatrice. Il déclarait, deux ans plus tard, dans un documentaire de la chaîne Arte : « J'ai appris des choses nouvelles, cette interruption a été une expérience exceptionnelle qui fait que je vois et sens tout de manière différente. » En dépit de nombreuses rémissions, ce cancer aura fini par le vaincre, le 20 janvier, à Bologne, quelques mois après sa dernière apparition publique, le 24 août 2013, au Festival de Lucerne, dans la Symphonie inachevée de Schubert et la Symphonie n° 9 de Bruckner. Claudio Abbado avait 80 ans.

Bel homme à l'austère figure, Abbado dirigeait d'un geste sûr et élégant, mais cette grâce n'avait rien de cosmétique. D'ailleurs, la profondeur de la musique imprimait à son visage des expressions d'une austérité douloureuse et son regard prenait parfois des couleurs d'outre-monde et d'apocalypse, notamment dans la musique de Gustav Mahler, ainsi que le montrent les concerts filmés au Festival de Lucerne (disponibles en DVD), où il retrouvait chaque été, à la fin de sa carrière, l'Orchestre en résidence qu'il avait ressuscité en 2003.

LIBERTÉ SOUVERAINE

Le 25 janvier 2001, à la tête de l'Orchestre philharmonique de Berlin, dont il avait pris les commandes en 1990, Abbado dirigeait le Requiem de Verdi en commémoration du centenaire de la mort du compositeur. En coulisses, quelques heures plus tôt, beaucoup de membres de son entourage professionnel ne cachaient pas leur inquiétude et certains émettaient même des pronostics négatifs sur la capacité d'Abbado à diriger le concert, voire à « tenir » jusque là. En dépit de cette ambiance mortifère, il dirigea superbement. Mais ce fut un choc pour le public présent ce soir-là - puis, le surlendemain, pour les spectateurs d'Arte qui diffusait le programme - que de voir le juvénile et séduisant sexagénaire transformé en vieillard au visage émacié.

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