Page de Olivier Delalande

Informations sur le profil

Département, région ou pays: 34 Hérault

Principaux thèmes d’intérêt: Coaching, Communication, Massage, Médecines douces, Méditation, Relaxation, Techniques psychocorporelles

J’ai des connaissances dans les domaines suivants: ACP (Rogers), Chamanisme, Coaching, CNV, Ennéagramme, Massage assis, Médecine chinoise, Méditation, Réflexologie, Relaxation, Tantra

Mes principaux loisirs et engagements: Conférences, Photo, Randonnée, Voyage, Écologie, Systèmes d'échanges locaux

Je me présente: L’état d’esprit qui soutien le plus fidèlement nos actions n’est-il pas celui qui sut, enfant, dessiner notre personnalité ? Marcher fait parti des actions les plus naturelles. Les bébés apprennent très tôt et seuls à se verticaliser. Beaucoup de personnes âgées marchent jusqu'à leur dernier souffle. C'est le moyen de locomotion le moins couteux et offre de nombreux bienfaits pour la santé. La marche à donc forger les bases de ma façon de voir le monde et de mon état d’esprit grâce aux sensations qu’elle propose. J'ai commencé à marcher en haute montagne dès l'âge de six ans. A cinq, je reçus mon premier sac à dos et randonnais dans les Vosges. Ce petit sac de couleur rouge contenait juste de quoi porter un pique-nique et un Kway. Le grand rituel familial, avec mes parents et mes trois frères, c'était juillet. Tous les ans, nous partions quatre semaines dans les Pyrénées ou les Alpes planter notre tente. Dans les années 70/80, les camping étaient bons marchés et offraient suffisamment de confort. Se ressourcer le soir autour d'une casserole mijotée au camping gaz nous transportait; sentiment de dépaysement assuré avec ces dîners "luxe" sous le ciel d'un millions d'étoiles !  Ces moments ont posés les fondations de ma croissance sur le plan physique, psychique et spirituel. La vie au grand air construit l'individu. Des plaisirs ordinaires, nous apprenions les besoins essentiels et touchions à de merveilleux espaces de contemplations. Contemplation gagnée aussi au goût d'un juste effort où le corps devait s'adapter aux conditions souvent spartiates de l'environnement et dépasser la fatigue des courbatures.   
... Philosophie entre soi, les autres et l’environnement.
La voie du Tao (philosophie orientale que j’intégrais peu à peu à ma vie occidentale), je la découvris à dix sept ans. Elle était, me semble-t-il, la suite logique de ces formidables instants de partage au sein de dame nature. Je rencontrais cette philosophie tout en pratiquant l'Aïkido. Plus qu'un art martial, cette disciple conduisit mes premiers pas à m’intéresser à divers systèmes relationnelles. La présence et le fait d’être conscient était au coeur de mes entrainements et jeux favoris. Ensuite, en étudiant la façon dont les cinq éléments s’organisent en écosystème, j'apprenais les principes qui pouvaient s’appliquer aux relations humaines.
En Aïkido par exemple, chaque espace de rencontre devenait source de richesse et la notion d'adversité était remplacée par celle de partenariat. À l’époque, je posais sans le savoir les bases de ce qui allaient m’inciter plus tard à étudier la démocratie. Plusieurs années après, entrainé physiquement à d'intenses activités sportives et ayant passé tous les brevets de secourisme, je m'engageais dans la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris. Je voulais être utile. Cette profession m'a amené à rencontrer beaucoup de personnes en difficultés. A travers les interventions d'urgences, qui répondaient aux symptômes plus qu'aux causes de la souffrance, je vis ma destinée se dessiner ailleurs.

... De l’éducation au soin.
Plus tard, je m'orientais vers un autre métier: celui d'éducateur. C'était à l'occasion d'un temps sabbatique ou je marchais en France, en Espagne, en Europe et dans "mon" premier désert Marocains. C’est pendant cette dernière marche que je reçus l'élan de partager cette "respiration des grands espaces" avec des adolescents. Je ressens encore maintenant de la gratitude pour tous ces jeunes gens qui ont croisés ma route. Ils me firent l'honneur de leur vitalité, leur pertinence pour le regard d'espérance et de beauté qu'ils osaient marier au monde malgré leurs difficultés à y trouver un sens.  La marche faisait partie intégrante d'une pédagogie du mieux être, autant avec les groupes que j'accompagnais que pour moi même. Parmi les activités qu'il me fut permis de vivre, la marche reste des plus dépouillée; pas besoins de techniques, de concepts ou de croyances, juste mettre un pied devant l'autre et se laisser être au fil des pas, au gré des pensées et paysages qui défilent.  Au coeur de cette expérience le temps n'a plus la même mesure. Le temps devient un acte de présence. De présence à soi qui plonge l'individu dans un espace impersonnel. Quand la marche se prolonge au delà d'un mois, cette espace sans temps devient concret. Son propre corps, ses sensations et l’environnement peuvent alors être ressenti comme le prolongement de soi.
Près de trois mois de marche, fut l'action éducative vécue la plus remarquable. Je dédie ici une salutation singulière à l'équipe de l'association SEUIL qui poursuit depuis plus de dix ans des marches au "longs courts" avec des adolescents.  Ensuite, j'apprenais du monde de l'entreprise où je fus embauché comme formateur en ressources humaines pour apprivoiser son stress, mieux communiquer en équipe, découvrir ses potentialités... Une autre orientation, un autre public, mais une activité tout autant "éducative" et de ‘’soin’’. Derrière chaque homme et chaque femme, à tous âges, se cache parfois un adolescent blessé en quête de sens. Dans le monde de l’entreprise, l'humain est encore identifié au concept de rentabilité et de performance. Aussi, la montée du stress, qui atteint des pics, est devenue "la bête noire" de la médecine du travail.   Durant ces même années je m'initiais à comprendre ce que pouvait apporter l'Intelligence Collective aux groupes. Vouloir manager autrement, avec des formes de communications plus respectueuses des personnes. Je réalisais que la santé est de toute évidence une valeur fondamentale à la performance collective. Durant ces années, la culture de l’entreprise m’a amené à comprendre que la santé des travailleurs dépend aussi du bon fonctionnement des organisations. Depuis des années, il est de bon ton de parler de la triple performance économique / sociale / environnementale.
Cet itinéraire orienté vers la santé globale m’a conduit à me former en thérapie manuelle auprès de mon frère, expert dans le domaine. Aujourd’hui je pratique principalement la Technique neuro-cutanée (TNC) parce qu’elle est à ma connaissance la plus adapté à la vie nomade et qu’elle est rapide-simple-efficace.
C’est parce que l’humain est co dépendant de son environnement, que ma démarche de praticien du soin, s’inscrit aussi dans une action de société.  Mon travail est de cheminer aux côtés d’hommes et de femmes qui agissent en accord avec leurs raisons d'être, conscients de leurs influences sur le monde, de leurs capacités à communiquer l'harmonie et les joies simples. Quand, des petites choses, nous nous éveillons à nous même, nos actes deviennent clairs et nous ressembles. C’est un peu comme ramener nos vies à l’espace des possibles quand nous nous accordons le temps d’une pause, le temps de respirer... Je suis heureux de partager ces mille et un sourires qui croisent ma route, ces «Hommes remarquables, mes voisins inconnus», comme j’aime les nommer.
En partageant ces moments privilégiés, «je me souviens», comme aiment le rappeler mes amis Québécois, le message des anciens amérindiens qui nous invite à prendre soin de soi, de la vie, de tous, et de «Marcher sa parole...»