Voici une histoire extraite du livre « l’âme du monde » de Frédéric Lenoir pour comprendre que nous voyons le monde comme nous sommes et non comme il est. 

« Un vieil homme est assis à l’entrée d’une ville. Un étranger s’approche et lui demande :

« Je ne suis jamais venu dans cette cité ; comment sont les gens qui vivent ici ? »

Le vieil homme lui répond par une question : 

« Comment étaient les habitants de la la ville d’où tu viens ?

– égoïstes et méchants. C’est la raison pour laquelle je suis parti », dit l’étranger.

Le vieil homme répond : «tu trouveras les mêmes ici.»

Un peu plus tard, un autre étranger s’approche et demande au vieil homme : «je viens d’arriver ; dis-moi comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? »

Le vieil homme répond : «dis-moi, mon ami, comment étaient les gens dans la cité d’où tu viens ?

– ils étaient bons et accueillants ; j’y avais de nombreux amis. J’ai eu de la peine à les quitter.

– tu trouveras les mêmes ici », répond le vieil homme.

Comment le vieillard peut-il donner deux réponses opposées à la même question ? Parce que chacun porte son univers dans son cœur. Deux frères, deux amis, deux époux ne verront jamais le monde de manière identique, même s’ils partagent le même quotidien. »

Analyse :

Il est important de différencier notre perception du monde, du monde par lui-même. Nos croyances, nos pensées, nos émotions, notre vécu sont autant de filtres qui différencient notre regard de celui de notre voisin. Cette manière de regarder et de juger est à l’origine de nos expériences puisque les pensées sont à l’origine des actes et l’interprétation des faits alimente les croyances déjà en place. Et c’est pourquoi, nous devons changer en profondeur pour observer le changement à l’extérieur de soi. Ce changement commence peut-être par deux réflexes :

• observer au lieu de juger
• faire confiance à la vie par défaut

Source de l’histoire : « L’âme du monde » de Frédéric Lenoir via Cultivons l'optimisme