Un petit cygne de Tendresse 

de mon ami Mario Mercier (un amoureux de la tendresse et des nos amis les arbres...)

« Faisons du monde et de la vie

le moyen de notre Tendresse

car il est bon de l’exprimer en toutes occasions

Une parole tendre vaut mille paroles véhémentes » 

Un être sans Tendresse est comme une forêt sans oiseaux

Tendresse-Moi ! Ainsi, par ce mot-prière, je commencerai ce dire sur la Tendresse, car que sait-on de la Tendresse, elle dont on parle tant au point d'en réclamer si souvent l'usage ?

Il m'est venu de parler d'elle comme d'un souffle doux, comme d'une brise ineffable qui monterait de l'âme, passerait par le coeur et rayonnerait en chaleur subtile par les yeux, la voix, le geste, enfin par l'être tout entier.

Car la Tendresse est une lumière, si fine, si tenue et cependant si forte dans ses effets, qu'elle est aussi peu analysable, aussi peu saisissable intellectuellement que l'état de bonheur. Elle a quelque chose de l'amour puisqu'elle en est son émanation et l'essence de son élévation.

La Tendresse éclaircit l'être. Elle est comme une lumière de printemps éveillant la frondaison d'un sous-bois, tu sais cette lumière si finement diffuse et qui porte en elle toutes les espérances de sèves.

La Tendresse ne s'apprend pas, elle est en soi ou elle n'est pas. Si elle existe à l'état latent, elle peut se développer comme une flamme dans laquelle notre Amour peut marcher libre et fort. Elle n'est pas une qualité que l'on s'octroie, mais un état qui s'offre.

La Tendresse, qui est la grâce de l'âme, est silencieuse dans ses échos, et, si on l'exprime par le langage, elle le fait à voix de coeur.

La Tendresse c'est de l'âme qui caresse. Sa vertu est de féminiser l'Amour. Elle promulgue tous les bonheurs possibles. Son exercice permet d'oublier l'idée que l'on se fait de ce que l'on est.