... Ah oui ? Tu crois que le déclin du soleil : l'hiver, soit la fin des tendres chaleurs sous les pins toujours verts ? Mais dans ton cœur l'incessant battement, ce ronronnement guérisseur, bat le branle bas, la joie de l'éternel été.
La saison sans fin des beauté chamarrées et des fragrances vanillées perdure dans le regard éblouissant des adolescents clairvoyants, des bardes insouciants et des mages hors du temps.
À l'appel des douceurs hivernales, entre autres grues, canards, oies, cigognes et palombes passent sur le chemin de l'exil et des amours. Le frémissement étal, ponctué de chants et murmures continus, effleurent les chênes feuillus bruissant de sourires aux carillonnements d'ors oranges et rouges scintillants.
Et toi, et moi, nous restons là tremblants troubadours, ébahis aux franges de l'invisible, extasiés face à cette voie lactée constellée d'étoiles disparues, d'insaisissables souvenirs ignorés. Sous leurs lueurs qui s'effritent, nos âmes chevauchent des nuées célestes comme nos corps ripent sur des vagues équestres.
Commentaires bienvenus
très beau poème. Merci Antao ! Clarine
Une expérience personnelle...
Love Life & Unity
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