Un père envoya son fils vendre sur le marché les oranges de son verger.
Celui-ci revient complément découragé. Il n’avait eu aucun succès et était très en colère contre les clients qui n’avaient pas voulu de ses oranges.
Le père hocha la tête et demanda à son fils : « si je presse ces oranges, qu’est- ce qu’il en sortira ? » « du jus d’orange, évidemment », répondit le fils. « C’est exact, et si j’écrase les oranges avec un marteau ? » « Également du jus d’orange... », Répondit le fils en bougonnant. « Et si ta mule les écrase, qu’est- ce qu’il en sortira ? » ‘ Toujours du jus orange ! », Répondit le fils visiblement énervé. Sur quoi le père rétorqua très calmement : « L’orange nous donne toujours ce qu’elle a en elle, quelle que soit la manière dont on la traite. Quand on met quelqu’un sous pression et qu’il réagit avec de la haine, de la colère ou de l’envie, c’est qu’il porte cela en lui. »

Et vous, qu’est ce qui sort de vous quand vous êtes sous pression ?

Aujourd’hui, les rythmes de travail effrénés, la gestion du quotidien, les embouteillages et la présence agaçante des autres sont autant de sources de stress avec lesquelles il faut composer.

Le stress, le mot figure dans les conversations courantes, même chez les enfants, mais il porte souvent à confusion. Est-ce que les choses m´apparaissent comme une montagne parce que je suis stressé, ou est-ce l´inverse? Le stress est-il dans les exigences de mon travail ou dans ma tête? Est-ce que je m´inquiète trop?

A dose modérée, le stress peut avoir une fonction positive et même être indispensable. Par exemple, pour le sportif, ce sera l´énergie qui le fera gagner.
C´est seulement lorsque la quantité est trop importante que le stress deviendra inhibant, gênant, destructeur et sera une importante cause de mal-être.

Ce n´est pas la source du stress en lui-même qui est important, mais comment vous la recevez, l’interprétez et le type de réponse que vous lui apportée. Vous pouvez par exemple « ressentir » le bruit sous vos fenêtres comme irrespectueux, et vous laisser envahir par la colère, ou vous dire « tant mieux, il y a de la vie autour de moi » ... et vous en sentir heureux.

Le monde ne va pas changer pour vous, c´est donc vous qui devez-vous adapter....

En fait, la « vision » que vous avez de l’existence, la place que vous choisissez d´accorder aux évènements, les mots que vous utilisez pour les qualifier amplifieront ou minimiseront leurs effets sur vous.

Si je pouvais me relaxer, disent les principaux intéressés, c´est certain que je ne serais pas stressé ! S´il est de l´ordre du possible d´apprendre à mieux résister physiquement et mentalement au stress, et même de le transformer en bon moteur de vie, cela exige néanmoins de se donner le temps de le faire.

Lumiah