Vous mettez du temps à trouver où est garée votre voiture ? Vous ne retrouvez pas ce dossier urgent ? Tout de suite vous y pensez ! Pire, quelqu’un vous glisse à l’oreille « Attention, vous démarrez un Alzheimer ! ».
Vous êtes peut-être simplement « surbooké », agressé dans votre travail ou votre famille mais il est vrai que c’est le meilleur moyen de vous faire peur, d’autant plus si vous êtes à l’âge de la soixantaine plus ou moins approchante ou que votre papa ou maman a fini sa vie avec cette maladie.
Lors d’expériences, le Dr Claudio Soto, chercheur et directeur du Centre de recherches des maladies neurodégénératives à l’université médicale du Texas (Houston, États-Unis) a découvert que la maladie d’Alzheimer résulterait d’un processus infectieuxlié à la consommation… de viande !
Ce qui pourrait expliquer les différences géographiques :
Comparativement à la France, le Japon et l’Inde ont une consommation de viande beaucoup plus faible, et d’autant plus qu’on s’éloigne des grandes villes industrielles. Or au Japon la maladie est presque 10 fois plus rare qu’en France où elle touche 2 à 4 % des adultes après 65 ans. En Inde, la maladie est nettement moins présente dans les régions rurales que dans les régions industrielles [1].
La bonne nouvelle, c’est que si la maladie d’Alzheimer est une maladie infectieuse, alors toutes les stratégies qui améliorent le fonctionnement du système immunitaire doivent être efficaces pour la prévenir. Et c’est exactement ce que montrent les recherches effectuées jusqu’à aujourd’hui.
Bien entendu, la première mesure devrait être de limiter sa consommation de viande, et plus parti-culièrement de viande issue des élevages industriels.
En effet, ces derniers utilisent à foison des antibiotiques et les animaux, entassés les uns contre les autres, se transmettent virus et bactéries.
Des filières comme l’agriculture biologique, plus respectueuses des animaux, sont à privilégier.
C’est la conclusion d’une étude toulousaine, menée 7 années durant, sur des femmes âgées de 80 ans en moyenne.
Elle a mis en évidence que celles qui ont les apports alimentaires en vitamine Dles plus importants ont 4 fois moins de risques de développer la maladie d’Alzheimer que les autres.
Celles qui s’exposent régulièrement au soleil à la mi-journée (moment auquel la synthèse de vitamine D dans la peau est maximale) ont un risque de développer la maladie encore diminué de moitié [2].
Des constatations tout à fait cohérentes avec le fait que la vitamine D est le pluspuissant anti-infectieux et antiviral naturel connu.
Un des acides gras les plus importants dans la structure cérébrale est le DHA, un acide gras oméga-3, retrouvé en grande quantité dans les poissons gras.
Avec l’âge, la teneur en DHA du cerveau diminue alors que les lésions dégénératives augmentent.
D’après les chercheurs de l’université Tuffs (Boston, États-Unis), les personnes qui ont le plus de DHA dans le sang ont un risque de développer la maladie d’Alzheimer plus faible de 47 % [3].
Pour avoir de bons apports en DHA, il suffit de consommer des poissons gras à raison de 3 portions par semaine en privilégiant les petits (maquereaux, sardines, anchois, etc.).
Toutefois, les récentes considérations sanitaires sur la qualité du poisson (contaminé par les PCB, dioxines, métaux lourds, etc.) peuvent également pousser à se tourner vers des compléments alimentaires en gélule.
Mais ce n'est pas tout : la cannelle contient aussi de l'épicatéchine, un composé qui empêcherait aussi les protéines Tau de s'agréger.
Une étude publiée dans le Journal of Alzheimer's Disease (revue médicale sur la maladie d'Alzheimer) a donc récemment conclu que la cannelle pourrait ralentir l'apparition de la maladie d'Alzheimer.
A votre santé !
Source : Jean-Marc Dupuis via Santé nature et innovation et
[1] Annweiler C, et al. Higher vitamin D dietary intake is associated with lower risk of Alzheimer's disease: A 7-year follow-up. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2012 Apr 13.
[2] Schaefer EJ, Bongard V, Beiser AS, Lamon-Fava S, Robins SJ, Au R, Tucker KL, Kyle DJ, Wilson PW, Wolf PA. Plasma phosphatidylcholine docosahexaenoic acid content and risk of dementia and
Alzheimer disease: the Framingham Heart Study. Arch Neurol. 2006 Nov;63(11):1545-50.
[3] Institute for Scientific Information on Coffee
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