Autant, la Vie est un sujet, facile à discuter, autant la Mort reste, la plupart du temps, un sujet tabou, à aborder.

«Ne parle pas de malheur!», nous, entendons-nous, répondre, après avoir évoqué des situations dramatiques. C’est ainsi que nous achevons notre histoire courte, par des :«On n’est pas grand-chose sur terre!».

Parler de l’Après-Vie embarrasse, dérange, et est, d’autant plus difficile, que personne ne détient la Preuve Matérielle, sur ce qui se passe, effectivement après la Mort.

Cependant, le «Livre des Esprits», d’Allan Kardec, demeure la Bible incontournable, pour quiconque veut, davantage, comprendre, et savoir. Le seul problème est que, nombreux, sont ceux, à se complaire dans leur Ignorance. D’où, effectivement, le petit nombre de personnes éclairées... Car, riches, ou pauvres, nous n’emporterons pas, ce que nous possédons. Telle est la Loi Divine.

Et que, nous vivions, sous l’emprise d’une dictature, d’un supérieur hiérarchique odieux, ou d’une mère tyrannique, nous sommes, probablement traités, à notre tour, de la même façon, que nous avons traité, Autrui, au cours de nos Vies Passées. Si, nier cette évidence est, par conséquent, faire preuve d’un Orgueil Démesuré, il démontre, tout autant, notre Refus d’Evoluer.

Ce faisant, dans quel But, serions-nous Enseignés, de «ne pas faire aux Autres, ce que nous ne voulons pas, que les Autres nous fassent», si ce n’était, dans celui, qu’ils nous évitent, de nous rendre la pareille?

Si cela était, notre Vie, Ici Bas, n’aurait aucun intérêt _ A quoi donc toutes nos Souffrances vécues sur Terre, serviraient-elles, s’il n’y avait rien, Après la Vie? Souffririons-nous, gratuitement? La réponse est non. Car, rien n’est gratuit sur Terre, ni les heureux événements, ni les drames. Tout a une Raison d’Etre. Le Présent, ne pouvant se concevoir, sans le Passé, s’il n’y avait pas de Passé, il ne saurait y avoir de Futur, et les fruits, sur un arbre, ne seraient jamais mûrs.

Alors, à quoi, peut bien servir cette Vie, qui nous est allouée, mais dont on ignore, consciemment, la durée??? Nous répondrons à cette question avec la Naïveté d’un Enfant.

La Vie n’est qu’une grande Ecole de Philosophie Appliquée où, nous sommes tous appelés, à devenir de Bons Elèves. Et, le Créateur, en habits de Professeur, n’attend, rien d’autre, de nous-mêmes, que nous cessions, de nous conduire, en Cancres, baignant dans l’autosatisfaction.

Une question se pose, alors: Aimerions-nous revivre, lors de l’Existence qui Suivra, les Epreuves, que nous avons connues, jusqu’ici? Si la réponse est «Non», et de manière, à éviter l’Enfer de l’Eternel Recommencement, il nous sera suggéré, de les affronter, avec Courage et Détermination, lors de cette Nouvelle Incarnation.

Ceci dit, ayons un peu d’Humilité: admettons que, si, nous en sommes-là, Aujourd’hui, c’est parce que nous l’avons bien mérité!

Et puis, interrogeons-nous: La Vérité, découlant, d’une certaine logique, la Complaisance, à adopter des Comportements, se nourrissant d’absurdité, n’expliquerait-elle, tout simplement, le pourquoi de nos Existences Dramatiques?

La Vérité, imposant que, pour abandonner nos Faiblesses, il nous faut Souffrir, dans notre Ame, comme dans notre Chair, différentes Epreuves nous sont proposées. Proposées, oui, car, le Créateur, étant Juste, et d’une Infinie Bonté, nous le disons, et le répétons: Il ne peut donner aux Uns, ce qu’il refuse aux Autres.

Sur le Principe de «Demandez et Vous Aurez», il nous est, par conséquent, conseillé, de bien réfléchir aux difficultés, que nous voulons rencontrer, une fois Incarnés, et qui, selon notre Evolution, peut, nous faire soit, grandir, soit adopter des Comportements catastrophiques.

Les Epreuves sont soumises, à deux paramètres:

1. La Nature des Rencontres;

2. Le Degré de notre Courage.

LA NATURE DES RENCONTRES

Les Rencontres, que nous faisons, au cours de cette Vie, sont fonction, de ce que nous avons fait vivre, à Autrui, au cours des Vies Précédentes. Elles dépendent, directement, de notre Elévation Morale, de celle des Esprits, concernés, par cette Rencontre, et de notre Degré d’Affectivité, nous liant, à ces derniers. C’est la raison pour laquelle, les Rencontres que nous faisons, dans cette Vie-Là, et que nous ferons, au cours de notre Prochaine Existence, sont parfaitement aléatoires, le Souvenir de ces dernières ne s’imposant, à nous que de manière intuitive (Coup de foudre, aversion injustifiée de l’Autre)

Le Créateur, nous laissant, entièrement, libres, quant à volontairement faire souffrir, ou rendre heureux, ceux qui nous entourent, il laisse, de même, la Liberté, à nos anciennes Victimes, de nous rencontrer, de nouveau, et de nous pardonner, ou, de nous faire souffrir, ( refus d’aide, sabotage de carrière professionnelle, maltraitance...) à leur tour, et ce, même, si nous ne désirons pas la Rencontre (Grossesse non désirée).

La Souffrance étant un Sentiment parfaitement subjectif, _ et l’impossibilité de l’anticiper, chez Autrui, demeurant _ c’est ainsi que le conseil de «Ne pas faire aux Autres, ce que nous ne voudrions pas qu’ils nous fissent» s’applique tout naturellement, chacun de nos actes, qu’il soit réfléchi, ou spontané, donnant, systématiquement, lieu à une conséquence. La nature rancunière et jalouse, décuplant le Sentiment de Rancœur, à tous niveaux, il est clair que l’Esprit qui, se fera maltraité, agressé, assassiné, une fois Incarné, n’aura pas forcément maltraité, agressé, ou assassiné, lors de sa Précédente Existence, celui qui, dans cette Vie-Là, se présentera comme son Bourreau.

Quant aux Etres, que nous aurons rendus heureux, et que nous n’aurons pas Choisis pour «Famille», nous les retrouverons, au cours de l’Existence suivante, au travers de situations, très positives: aide, promotion, coup de piston, relations affectives diverses... Le Hasard n’existant pas, rappelons que, les heureuses Rencontres, que nous sommes amenés à faire, ne sont que le fruit de la Générosité, dont nous avons fait preuve, par le Passé. La Loi divine étant celle de l'évolution, c'est ainsi que nous pourrons nous retrouver "Parents ou Enfants" de ceux que nous aurons maltraités, méprisés, volés, voire tués, au cours d'une Vie Passée; les crimes, que nous avons commis étant considérés comme payés, dès lors que les ennemis faits, à ces occasions, nous auront pardonnés.