Deux jours après après les attaques terroristes, rassemblement et recueillement devant les cafés Le Carillon et Le Petit Cambodge à Paris / Photo Thomas Morel-Fort – hanslucas.com
Dans les heures et les jours qui ont suivi les attentats de Paris du 13 novembre, ces lieux d’horreur sont devenus les scènes de câlins. Comme un furieux besoin de se rappeler qu’on est en vie.
Il y a eu le doute, puis l’incompréhension. Rapidement ont suivi la peur, la colère, les larmes. Puis les textos, les appels, les proches et les moins proches qui s'inquiètent, pour lesquels on s’inquiète.
Ce soir-là, ce week-end-là, nous avons repris contact, nous avons échangé, nous avons eu envie de prendre quelqu’un dans nos bras, de parler, de faire un câlin (ou l’amour, même).
D’être deux. De la place de la République au Bataclan, du Petit Cambodge au Casa Nostra, les lieux de recueillement sont devenus le théâtre d’effusions de câlins, d’embrassades, comme si deux corps qui se touchent étaient la première réponse, la plus évidente à donner.
Dimanche 15 novembre, devant le bar La Bonne Bière rue de la Fontaine-au-Roi, les pleurs d’un policier / Photo Benjamin Filarski – hanslucas.com
Le 16 novembre, devant la pizzeria Casa Nostra, l’une des cibles des attaques terroristes du 13 novembre / Photo Steve Parsons – PA Wire – abacapress.com
Paris, 15 novembre 2015, un couple d’amoureux sur la place de la République / Photo Corentin Fohlen – Divergence
Et les Free hugs continuent d'être offert place de la République
A deux, trois ou quatre
Des sourires, des embrassades, des larmes, République reprend vie
Sources : Neonmag, Paris Match, Terra fémina
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