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Quand Aodrenn, « saltimbanque » reconverti dans la quête d’autonomie, vous propose d’aller vous chercher à la gare, ne vous attendez pas à le voir arriver en voiture. C’est aux commandes d’un engin futuriste équipé de panneaux solaires que ce Breton au faux air de Lorenzo Lamas débarque, sous les yeux ahuris des automobilistes.
Installé depuis 10 ans dans le parc régional du Lubéron, cet ancien directeur de cirque a décidé de quitter « l’esclavage » que constitue l’emploi et de profiter du RSA pour développer des modes de transport et d’habitat écologiquement soutenables. Sur son terrain se côtoient donc des cabanes utilisant des arbres vivants comme structure, des voitures équipées de moteur Pantone (une technique permettant de limiter sa consommation d’essence) et des prototrikes, des véhicules solaires « à assistance mécanique ».
Avec son drôle de vélo, il dispose d’une autonomie de 200 kilomètres et peut tracter 150 kilos sans pédaler. L’ensemble lui a coûté 5 000 € et quelques connaissances en électronique pour transformer un tricycle électrique fonctionnant sur batteries en véhicule solaire. Un investissement qu’il a quasiment rentabilisé en 1 an : « Ça coûte peanuts en entretien et j’ai économisé 4 000 € de gasoil », annonce-t-il.
Certes, il utilise encore sa voiture occasionnellement quand il est « contraint par le temps dans le cadre de l’économie de marché », mais il réalise la plupart de ses déplacements avec son véhicule écolo. « Avant, j’étais dans le stress de gagner de l’argent pour entretenir ma voiture pour pouvoir continuer à gagner de l’argent. Je devais travailler pour continuer à me déplacer pour aller travailler… C’est un cercle vicieux à la con. Aujourd’hui, je respire », assure-t-il.
Sa démarche de « pirate à la limite de la légalité » est avant tout politique. Il entend « sortir du système et proposer une alternative au transport individuel long courrier et au transport local de marchandises ». Grâce aux remorques qu’il a fabriquées, il montre également qu’on peut construire des « maisons passives dans les matériaux utilisés mais aussi dans le transport des matériaux nécessaires à l’édification ».
Mais, au delà du développement de son autonomie personnelle, il accompagne d’autres personnes sur les chemins de l’émancipation grâce aux formations à prix libre qu’il dispense dans son « Université populaire de la transition ». « Le but est de montrer que tout le monde peut le faire. Quand les gens repartent, ils ont toutes les combines nécessaires ». En outre, il se sert de sa machine comme d’un « outil pédagogique pour illustrer le retard culturel qui incite à la rétention de la technique. Depuis 10 ans, je travaille sur l’énergie libre. Il existe des moteurs qui produisent de l’énergie gratuite, illimitée et propre. Mais tant qu’il y aura du pétrole, ces solutions alternatives ne seront pas commercialisées », craint-il.
Et ce passionné de citer d’innombrables courses de voitures solaires dont la World Solar Challenge qui traverse l’Australie du nord au sud à une vitesse moyenne de 100 km/h. « C’est consternant que ces prototypes ne soient utilisés que pour des courses », regrette-t-il. Il est en effet persuadé que ces engins peuvent constituer une alternative crédible à la voiture à essence. « Si moi j’ai été capable de faire ça en vivant en dessous du seuil de pauvreté, les constructeurs automobiles feront mieux », argue-t-il.
Avec son installation actuelle, il peut faire des aller-retours localement sur plusieurs jours sans avoir besoin du soleil grâce à l’énergie emmagasinée dans les batteries. Mais lors des longs trajets sans ensoleillement, il doit s’arrêter pour recharger les batteries sur le secteur (idéalement chez des gens qui s’alimentent grâce à des panneaux solaires !).
Quand Aodrenn, « saltimbanque » reconverti dans la quête d’autonomie, vous propose d’aller vous chercher à la gare, ne vous attendez pas à le voir arriver en voiture. C’est aux commandes d’un engin futuriste équipé de panneaux solaires que ce Breton au faux air de Lorenzo Lamas débarque, sous les yeux ahuris des automobilistes.
Installé depuis 10 ans dans le parc régional du Lubéron, cet ancien directeur de cirque a décidé de quitter « l’esclavage » que constitue l’emploi et de profiter du RSA pour développer des modes de transport et d’habitat écologiquement soutenables. Sur son terrain se côtoient donc des cabanes utilisant des arbres vivants comme structure, des voitures équipées de moteur Pantone (une technique permettant de limiter sa consommation d’essence) et des prototrikes, des véhicules solaires « à assistance mécanique ».
Avec son drôle de vélo, il dispose d’une autonomie de 200 kilomètres et peut tracter 150 kilos sans pédaler. L’ensemble lui a coûté 5 000 € et quelques connaissances en électronique pour transformer un tricycle électrique fonctionnant sur batteries en véhicule solaire. Un investissement qu’il a quasiment rentabilisé en 1 an : « Ça coûte peanuts en entretien et j’ai économisé 4 000 € de gasoil », annonce-t-il.
Certes, il utilise encore sa voiture occasionnellement quand il est « contraint par le temps dans le cadre de l’économie de marché », mais il réalise la plupart de ses déplacements avec son véhicule écolo. « Avant, j’étais dans le stress de gagner de l’argent pour entretenir ma voiture pour pouvoir continuer à gagner de l’argent. Je devais travailler pour continuer à me déplacer pour aller travailler… C’est un cercle vicieux à la con. Aujourd’hui, je respire », assure-t-il.
Sa démarche de « pirate à la limite de la légalité » est avant tout politique. Il entend « sortir du système et proposer une alternative au transport individuel long courrier et au transport local de marchandises ». Grâce aux remorques qu’il a fabriquées, il montre également qu’on peut construire des « maisons passives dans les matériaux utilisés mais aussi dans le transport des matériaux nécessaires à l’édification ».
Mais, au delà du développement de son autonomie personnelle, il accompagne d’autres personnes sur les chemins de l’émancipation grâce aux formations à prix libre qu’il dispense dans son « Université populaire de la transition ». « Le but est de montrer que tout le monde peut le faire. Quand les gens repartent, ils ont toutes les combines nécessaires ». En outre, il se sert de sa machine comme d’un « outil pédagogique pour illustrer le retard culturel qui incite à la rétention de la technique. Depuis 10 ans, je travaille sur l’énergie libre. Il existe des moteurs qui produisent de l’énergie gratuite, illimitée et propre. Mais tant qu’il y aura du pétrole, ces solutions alternatives ne seront pas commercialisées », craint-il.
Et ce passionné de citer d’innombrables courses de voitures solaires dont la World Solar Challenge qui traverse l’Australie du nord au sud à une vitesse moyenne de 100 km/h. « C’est consternant que ces prototypes ne soient utilisés que pour des courses », regrette-t-il. Il est en effet persuadé que ces engins peuvent constituer une alternative crédible à la voiture à essence. « Si moi j’ai été capable de faire ça en vivant en dessous du seuil de pauvreté, les constructeurs automobiles feront mieux », argue-t-il.
Avec son installation actuelle, il peut faire des aller-retours localement sur plusieurs jours sans avoir besoin du soleil grâce à l’énergie emmagasinée dans les batteries. Mais lors des longs trajets sans ensoleillement, il doit s’arrêter pour recharger les batteries sur le secteur (idéalement chez des gens qui s’alimentent grâce à des panneaux solaires !).
Commentaires bienvenus
super bonne initiative, mais je ne suis pas sur que tout le monde puisse construire cela car il faut avoir un minimum de connaissances en electronique (ce qui est loin d'etre le cas de tout le monde et surtout du mien).en tout cas bravo à lui
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