«Nous sommes tous affectés, à divers degrés, par quelque chose qui nous empêche de diriger notre vie.»

LA MAÎTRISE

Pour arriver à maitriser sa vie, on dit d’abord arriver à se maîtriser soi-même. Il existe une multitude de moyens pour arriver à reprendre le gouvernail  mais pour y arriver on doit d’abord prendre conscience qu’il y a quelque chose qui tourne pas rond, qu’il y a problématique et que ce n’est pas en l’ignorant ou en remettant à plus tard que la situation s’améliorera  d’elle-même.

Pour devenir le conducteur de sa vie il faut commencer par admettre que c’est nous qui en sommes les responsables, arrêter de se plaindre, de  jouer le rôle de  la victime et prendre ses responsabilités et les moyens nécessaires pour  devenir l’acteur principale car au fond c’est nous qui sommes les gouvernants. Par contre nous refusons trop souvent  d’assumer notre rôle à cause de tout ce que ça implique;

 

  • La responsabilisation
  • L’ effort
  • La discipline
  • Sortir de sa zone de confort

Imaginons-nous un peu sur une belle route (la vie) par une belle journée ensoleillée (attitude) au volant (nous conducteur) d’une voiture à laquelle on rêve depuis longtemps (notre corps en santé, vie épanouie). Si nous passons la majorité de notre temps à contourner les crevasses et petits trous (défis de la vie) dans l’asphalte de peur de perdre le contrôle (émotions), on aura tôt fait de se retrouver à côté de la route (vie), (maladies, déprime, dépression)

L’ATTITUDE

( la direction)

L’attitude positive prendra indéniablement la première position dans les outils  qui combleront  notre coffre. L’attitude est si importante que c’est elle qui donnera la direction à nos démarches pour s’en sortir, c’est elle qui viendra installer les balises pour nous indiquer la route à suivre. Si nous prenons dès le départ la décision de percevoir plus positivement les expériences de la vie en cherchant la leçon à retenir plutôt que le pourquoi c’est arrivé, on aura déjà la moitié du chemin de parcouru.

LA RESPONSABILISATION

( les obstacles)

Quitter le rôle de la victime. S’attribuer la responsabilité de ce qui nous arrive est selon moi l’étape la plus difficile à dépasser. Je parlerai ici plutôt de la responsabilité dans la façon de percevoir les événements au quotidien  (je ne parle pas de blessures plus profondes, c’est tout autre chose).

Nous pouvons toujours décider de la façon d’accueillir une situation donnée; relation difficile, perte d’emploi, accident, etc…

 Nous pouvons nous dire que cette situation est triste, difficile,  qu’on aurait  préféré qu’il en soit autrement  etc… , nous sera plus avantageux côté émotions que  le fait de qualifier l’épreuve de façon démesurée ,je m'en remettrai jamais, c’est terrible ce qui m’arrive ou ce qui lui arrive » etc… n’aidera en rien à amoindrir le coup; ce qui est arrivé est arrivé, c’est tout.

Un événement c’est neutre, ça arrive, simplement, ça fait parti de la vie, et on ne peut rien y changer sauf par contre,  la façon de le percevoir et de cela nous sommes responsables.

Essayer de trouver un sens à l’événement (en se disant que c’est peut-être pour quelque chose de mieux que la vie en a décidé ainsi) nous aidera à dédramatiser la situation et ainsi nous laissera la lucidité nécessaire pour envisager la façon d’y remédier.

L’EFFORT

(le carburant)

Je ne serais pas honnête si je vous disais que tout est tellement facile. C’est sur qu’il faut s’attendre à déployer certains efforts parce qu’on entre dans un mode de vie qui nous est totalement inconnu jusqu’à maintenant.

Nous aurons un travail ardu  à effectuer sur nos pensées, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle. En empruntant ce chemin, nos émotions en bénéficieront positivement et notre santé s’améliorera.

Nous deviendrons de plus en  plus conscient de la façon que l’on fonctionne et de nos réactions face à la vie.  

Nous aurons vraiment le sentiment d’être en plein contrôle de la situation et alors là, nous saurons que c’est vraiment nous qui sommes au volant de notre vie.

LA DISCIPLINE

(rester vigilant)

Pratiquer, pratiquer, pratiquer. C’est la clé pour arriver à bon port. Au début est plus difficile de s’adapter à  une certaine discipline mais en cour de route cela devient une habitude (21 jours, c’est pas si terrible) et devient notre nouveau mode de vie. Selon des constatations, en général notre psyché prendrait environ 21 jours pour adopter un nouveau comportement.

Moi, quand j’ai pris la décision de me prendre en main, ma façon d’être en cohérence avec ma décision et ma motivation à la respecter à été de rajouter directement dans un agenda des périodes consacrées à ma croissance personnelle.  Matin et soir, 10 minutes de méditation (c’est pas exagéré, qui n’a pas dix minutes de libre?) Une heure de lecture qui nourrit (croissance personnelle, spiritualité) en soirée au lieu de regarder la télé (ça aussi ça entre bien dans un horaire).

Pour débuter c’est déjà pas mal et ensuite on s’habitue progressivement à cette nouvelle façon de passer du bon temps et on en appréciera  les bienfaits à plus long terme. Graduellement, on ajoutera ce qui nous plaît à notre propre rythme car on apprendra à mieux se connaître et on pourra décider consciemment de ce qui nous convient le mieux. On pourra ainsi personnaliser nos occupations selon nos préférences.

SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT

( GPS)

Il est normal au début de ressentir une résistance, c’est parce qu’on demande à l’égo de sortir de sa zone de confort et lui,  il n’aime pas vraiment essayer de nouvelles choses. C’est la peur du changement, peur de l’inconnu qui nous fait réagir ainsi en essayant de nous faire accroire que :

  • ça vaut pas la peine je suis faite comme ça.
  • pourquoi je m’imposerais ça? J’suis bien comme ça.
  • c’est trop difficile, j’y arriverai pas.
  •  Je sais pas par où commencer.
  • Je sais pas comment faire.

Ce sont toutes des expressions inspirées par notre mental pour nous décourager d’entreprendre la route qui nous mènera vers le mieux-être. Il est insécurisant ce chemin mais du moment où l’emprunte, on y rencontre tellement de choses merveilleuse qu’on a plus envie de revenir sur nos pas. Pas une seule fois.

Quand on prend la décision de changer pour le meilleur, la vie conspire à notre avantage et nous fourni toutes sortes d’occasions et d’aide extérieure pour nous permettre de mettre en œuvre notre décision. Elle nous fourni le GPS dont nous aurons besoin pour rester à l’intérieur de nos balises et garder la route. Sortir de sa zone de confort c’est apprendre à faire confiance; à nous et à la vie.

Alors relevons nous les manches et embarquons dès maintenant avec  notre coffre à outils et partons à l’aventure de la plus belle et la plus grande découverte que l’on puisse faire  de toute notre vie :  NOUS

 

LYNE ROY

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Commentaire de mona lisa 34 le 20 Février 2016 à 11:56

oui j"essaie... parfois cote gps tu sais plus trop ou tu en es! on avance quand m^me!

Commentaire de Lovyves le 19 Février 2016 à 20:36

Bonsoir à Tou(te)s
Là où il y a discipline (intérieure) il n'y a pas d'effort.
Et, jamais je me "réfugie" derrière "mon mental", pour justifier mon manque de responsabilité et d'engagement à ce que j'ai décidé.

Commentaire de shanti le 19 Février 2016 à 15:20

partage trés positif et qui nous aide à etre plus lucide .MERCI

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