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Questionner, est-ce agresser ?

Quand nous questionnons, la plupart du temps nous obtenons au pire une réaction de rejet et au mieux une réponse partielle.
Entre les deux se situe la non-réponse ou l’évitement classique.
Dès lors il est légitime de se poser la question de la violence inhérente à toute question.
En effet, une question est une triple exigence envers autrui : exigence qu’il fournisse une réponse, que la réponse réponde à la question et pas à une autre, et enfin que cette réponse contienne un argument qui permette de lui donner une certaine assise, un fondement.
Face à cette exigence, les stratégies sont nombreuses pour échapper à la question, terme qui réfère ironiquement à une ancienne technique de torture pratiquée par l’Inquisition.
Pourtant, depuis Socrate, le questionnement en tant qu’art est le meilleur moyen pour mettre les âmes (esprits) à l’épreuve d’elles-mêmes et tester leur cohérence interne et externe, pour élaborer le sens commun, travailler l’universalité et découvrir autrui.

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Commentaire de patronimo le 1 Janvier 2016 à 14:02: les questions peuvent être effectivement parfois agaçantes,elles sont souvent posées pour satisfaire son égo et non par désir de rentrer en lien avec l'éxtérieur

très souvent l'interlocuteur attend une réponse abondant dans son sens,d'ailleurs,l'écoute t'il vraiment?

les questions peuvent être posées sans fin et aller dans un sens de non acceptation

bon la,je suis extreme,les questions que l'on saura doser,dans l'écoute et le désir réel de faire évoluer les choses peuvent être intéressantes

mais ,svp,pas de questions stériles"pour meubler le silence"qui n'ont pour but que de nous ammener d'autres questions sans fin nous éloignant toujours plus du but

Commentaire de chene le 1 Janvier 2016 à 12:28: pas l'air bien méchante la bestiole hihihi bonne année à tous !

Commentaire de nat le 31 décembre 2015 à 16:20

Commentaire de chene le 30 décembre 2015 à 8:53: la violence inhérente à toute question ? chacun reçois la question et décide si elle vaut la peine d'une réponse si elle fait écho ou pas, elle ne trouble que si elle touche un point sensible de l'égo, et l'interlocuteur choisira de se sentir agressé, humilié ou méprisé ou que autre que si elle le veut.

Par contre la question révèle beaucoup sur la personne, comme tout ce qu'elle dit, chaque mot, pourquoi celui-ci et pas un autre, chaque virgule chaque non dit, y est visible et bien plus intéressant que le reste, si l'on veut mieux connaître celle-ci, cependant est-ce le but ?

ne pas oublier l'effet miroir, si ce que dit une personne agace c'est que cela reflète sur une facette de soi.

Jésus a dit " ce n'est pas ce qui entre dans l'homme qui est mauvais, mais parfois ce qui en sort" il parlait des paroles.

Commentaire de Terre du Cosmos le 29 décembre 2015 à 19:54

Commentaire de Liouba le 29 décembre 2015 à 18:06: Tout à fait Lou, s'il y a agressivité elle viendra d'abord du questionneur. Libre au questionné de donner suite ou pas à cette agressivité.

En tous les cas, entre personnes respectueuses, questionner n'est pas agresser mais parfois être bien maladroit. Au questionné de le faire savoir, toujours avec respect...surtout si comme on l'a lu plus bas le questionneur et le questionné ne font qu'un ! hi hi hi

Commentaire de Terre du Cosmos le 29 décembre 2015 à 17:19: J AI une immense COMPASSION pour lovyves : sa souffrance est immense et je n aimerais pas être son PSY ...BONNE FUTURE année 2016 avec " j y crois " un ENORME ESPOIR d aller mieux.

Commentaire de Katy le 29 décembre 2015 à 0:20: quoi que l'auteur avec son "absence de référence demandée", finit les commentaires par un superbe salto avant/arrière sur le thème de "faites ce que je dis, mais pas ce que je fais".

Commentaire de Katy le 29 décembre 2015 à 0:16: Oui, tout à fait, celui qui parle le fait sans référence aucune.....n'est-il pas ?

Si votre état intérieur est relié aux autres, vous détenez la réponse à cette question y compris à celle qui demande si questionner est agresser.

Donc, pourquoi questionner ? Pourquoi demander si questionner est agresser ? Remarquez que l'auteur n'a toujours pas répondu à la question sur le lien entre les deux. Répondra-t-il un jour ? Possible ou peut être jamais.

"Autrui est libre de ne pas donner de réponse, en l'assumant : " je ne donne pas de réponse", par respect envers le questionneur et cohérence envers soi-même."

J'admire la pirouette de gymnaste (hû ! hû ! hû !).

Commentaire de Lovyves le 28 décembre 2015 à 21:51: En parlant de "entier", de "un", je faisais référence à la philo, c'est à dire, que celui qui parle assume en tant qu'un être humain, sa parole, sans référence à X ou Y organes ou partie de l'esprit de lui-même.

Pour ce qui est de quel est mon état intérieur; suis-je relié aux autres, si je suis en cette situation, en cet état d'esprit, il est fort possible, qu'il ne peut pas y avoir d'agression, puisque tout (tout ce qui est dit (question, réponse)) font parti du tout et de moi.

Et pour inclure le commentaire de Liouba, peut on considérer "l'intime" comme faisant parti du tout (relié à soi et aux autres) ou pas ?