j'ai longtemps rêver de rencontrer la Divinité. Même si je ne savais pas alors ce que je demandais. Je ne savais pas, par exemple, que lorsque nous demandons à la Divinité de se manifester dans notre vie, dès lors que la Divinité se manifeste, notre vie change. Complètement. Et ce, sans ambages ! J'avais crû que je pourrais continuer de vivre ainsi que j'avais commencé : sans but. Comment aurai-je pû imaginer que dès l'instant où Il entrerait dans mon cœur, celui se mettrait à s'ouvrir, à s'ouvrir, à se gonfler d'une substance mielleuse. Par exemple, à l'époque, je ne savais rien de la Joie. Quand je riais, je pensais être joyeux, mais quand j'ai découvert la Joie - il y à quelques mois à peine - quelle ne fût pas ma surprise. Le mode de vie que j'avais choisi avant, m'éloignait de Dieu. Le mode alimentaire que j'avais choisi avant, le mode de relation, jusqu'au mode de mode ! Et alors, je hurlais. Oui ! Je regardais dans la direction du Ciel et je déversais de l'énergie Feu, dans des paroles plus ou moins brutales. Je rendais Dieu responsable, puisque j'avais entendu dire, depuis l'adolescence, que je disposais d'un grand potentiel. Donc, dans cette logique, si je ne rentrais pas en contact direct avec la Divinité, il ne pouvait s'agir que de sa faute à Lui ! Eh oui, c'est logique, pensais-je alors. Et je le Lui disais... ouvertement : « tu ne m'écoutes pas, tu fais la sourde oreille alors que je souffre. Tu me laisses dans la souffrance. C'est pas gentil. ». Je faisais mon caprice, oui, mais c'était douloureux. Un caprice, c'est douloureux. C'est à ce moment là, que j'en pris la mesure. Tout est douloureux si notre cœur n'est pas habité par le Sien. Et dans mon cas, mon cœur était habité par d'autres puissances... créées par Notre Seigneur Tout Puissant : les puissances de l'ombre. Nos frères de l'ombre, comme je les considère à présent. Je les avais contacté au cours du cycle des existences. Et elles me suivaient depuis. J'étais un immeuble peuplés, à tous les étages, d'indésirables. Il était temps de faire du ménage. Vraiment temps...