Lorsqu’un problème vient à nous, nous essayons toujours de le fuir, de le contourner ou de le résoudre. Pour cela, nous avons tendance à utiliser notre mental afin de réfléchir et d’ainsi tenter de trouver la solution à notre problème. C’est un réflexe pour nous, humains, car comme nous sommes faits pour vivre dans l’harmonie, nous allons donc toujours nous diriger vers le chemin qui, nous le croyons, sera le plus rapide. Et pourtant, c’est de loin la moins bonne façon de résoudre réellement un problème.
Quand la vie nous amène une difficulté, immanquablement, c’est que nous l’avons attirée. Elle, elle ne fait que répondre à notre énergie et nous renvoyer exactement la difficulté qui est en résonance avec notre propre vibration. C’est donc nous qui attirons ce que vous vivons. Mais au-delà de cette réalité où il ne s’agit pas de se culpabiliser au sujet des mauvaises choses que nous attirons, il faut être conscient que la magie se cache derrière. En fait, rencontrer une difficulté c’est attirer à nous une vraie source d’évolution.
Chaque problème est un cadeau, ce n’est que son emballage qui est laid, mais pour le savoir, encore faut-il être d’accord de le déballer. Chaque chose qui arrive et que nous jugeons négative n’est en fait qu’une opportunité de la vie pour découvrir la souffrance que cela réveille en nous et enfin pouvoir s’en libérer. Car, sans le réveil de cette souffrance, comment pouvez-vous savoir qu’elle est en vous et comment pouvez-vous alors la transmuter et vous alléger ? C’est notre mental qui juge chacun de nos problèmes et les voit comme des épreuves difficiles, mais il n’est en est rien. Lorsque nous parvenons à ne plus les voir de cette façon et que nous ne résistons plus en tentant de les résoudre coûte que coûte, nous pouvons simplement les voir avec notre cœur et notre conscience et décider d’en faire un outil unique d’évolution et de mieux-être.
Dernièrement, une personne était venue à moi concernant une difficulté qu’elle avait à dire « non ». Tout dans sa vie se dessinait de telle manière que cette difficulté pour elle se trouvait partout : dans son boulot, dans sa vie de couple, dans ses relations,… Durant des années, elle avait, soit contourné, soit fui, soit baissé les bras devant ce problème et elle venait me voir, car elle ne trouvait plus de solutions pour parvenir à le gérer. En venant, elle pensait que j’arriverai à la faire changer, qu’elle deviendrai plus forte et arriverai peut-être à oser émettre un « non » ferme quand elle le devait, mais ce n’était pas de ça dont elle avait besoin…
En travaillant avec elle, son âme nous a montré les origines de sa difficulté. Nous avons découvert que cette incapacité à dire non, venait du fait que lorsqu’elle était enfant, son père disait toujours « non » à tout. Elle en a tellement souffert que chaque fois qu’elle devait refuser quelque chose à quelqu’un, c’est comme si elle ouvrait à nouveau une porte sur la blessure de cet enfant et étant insupportable pour lui, il l’empêchait de le faire. En fait, il n’y avait rien à changer chez elle et je crois qu’il n’y a jamais rien à changer chez personne ! Ce n’est pas nous qui devons changer, ce sont juste nos blessures, nos peurs, nos croyances, bref nos mémoires qui doivent être libérées afin que nous puissions juste, non pas changer, mais redevenir nous-même, redevenir ce que nous sommes vraiment. Elle n’était pas ce qu’elle croyait être, elle n’était pas une personne qui n’osait pas s’affirmer et refuser, il était juste question d’une petite fille en souffrance qui avait besoin de guérir pour pouvoir de nouveau être ce qu’elle était vraiment.
Lorsque trois semaines plus tard, j’ai revu cette personne, les événements dans sa vie avaient changés de telle manière qu’elle n’était plus confrontée à devoir dire « non ». Tout ce qui dans sa vie était positionné pour la forcer à rencontrer cette peur avait disparu ! Plus rien dans sa vie ne venait la percuter et la forcer à dire « non » ou à refuser. Je ne dis pas que cela ne lui arrivera jamais, mais cela signifie que cette blessure étant libérée, elle n’a plus eu besoin d’être confrontée à ces situations et elles n’ont plus eu raison d’avoir lieu.
Toute sa vie elle avait contourné et tenté de fuir cette peur du « non » qu’elle redoutait tant, et plus elle la fuyait, plus elle revenait en force. Ce que son âme lui demandait c’était simplement d’écouter ce que cette peur faisait revenir à la surface, de laisser ses émotions s’exprimer pour qu’elles puissent enfin se libérer et se dissoudre. C’est si simple et pourtant nous avons tant de mal à comprendre cela et à le mettre en pratique. Combien de gens, pour arriver à ce qui leur semble être une solution, vont plutôt suivre des stages d’affirmation de soi et ne font, en réalité, que se battre contre leur propre enfant blessé. Ils tentent désespérément de l’endurcir pour qu’il arrive enfin, par la force à dire « non » et lorsqu’ils y parviennent, comme la vie continue de leur renvoyer ce qu’ils vibrent, elle ne ferait que leur projeter des situations encore plus difficiles, nécessitant encore plus de force pour parvenir à refuser… Ils entrent alors dans un combat qui s’amplifie de jours en jours et duquel, s’ils continuent de résister, ils ne sortiront jamais gagnants, puisqu’en fait c’est contre eux-mêmes qu’ils se livrent un combat.
Rien de ce qui nous arrive ne doit être perçu comme un combat que nous avons à livrer pour obtenir notre liberté. La résistance et les efforts sont les seuls responsables de notre souffrance et ce n’est que lorsque nous décidons de poser les armes que nous pouvons voir ce que la vie nous amène comme un cadeau et enfin trouver notre liberté.
Caroline Blanco
D | L | M | M | J | V | S |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 |
8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 |
15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 |
22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 |
29 | 30 | 31 | ||||
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de ‘épanews’.
Rejoindre épanews (c'est gratuit)