Obscure, la lune de Mai me navigue dans mes émotions
Présence dans l' ombre, les ombres,
je viens au pied de ma Déesse intérieur titiller mes facettes,
comme si là je pouvais être avec et sans.
J' appartient à tout et rien
Je suis fluide et feu tempête et à bout de souffle.
Le parchemin ne se suit pas à la lettre de soi
mais de ce qui doit etre là,
un neant , un tout, une vacuité.
Elle est bien étrange cette Déesse ronde
je vois l' origine de mon humanité
Cette pleine lune en émoi,
le chant de la grande déesse
Je sens ma peaux en mutation comme un serpent
Elle est comme ma mère dans son amour étouffant
et son énergie dévorante.
Et je comprends que je dois me retirer.
Je dois méditer, contempler, ne rien regretter
Je suis en chemin d' un amour bien plus grand,
la conquête de sa liberté intérieur.
et ne peut être qu' un chevalier à ses cotés
Fidèle, aimante mais pas docile
Homme et femme sans masque
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