Ce matin en me réveillant, j’étais prise d’un sentiment lié à une pensée récurrente sur l’insécurité qui me figeait dans mon action de la matinée. J’ai beau avoir des belles pensées positives, celle-là me turlupine de temps en temps.

Synchronicité bonjour ! Je tombe sur une vidéo qui parlait de l’identification à la pensée. Ce n’est pas que je ne connaisse pas ce processus, mais ce message venait répondre à ce qui était maintenant le moment de s’en débarrasser.

Petit cours sur la force de la pensée et une façon de s’en libérer…

Avez-vous surement vécu ces instants où une pensée vous trotte constamment dans la tête jusqu’à vous donner la nausée d’angoisse et de peurs venant vrillé le plexus créant ainsi des maux d’estomac? 
Que faites-vous à ce moment-là ? Et bien vous trouvez un moyen de détourner l’attention, pensez à autre chose, regarder la télévision, appeler un ami etc. La fuite donc ! Mais une fois que vous vous retrouver face à vous-même bim badaboom ! elle revient sans crier gare !. A chaque fois que vous fuirez cette pensée, elle trouvera son chemin pour venir vous hantez jusque dans votre sommeil vous poussant à l’insomnie.
Les pensées naissent dans le mental. Elles ont une origine qui se réfère à un moment dans l’enfance voire dans la période utérine.
Et si la pensée avait une force !  La force d’une tendance, celle d’une habitude qui prend la forme d’une identification.  Lorsqu’on est dans une habitude de penser toujours à la même chose, on crée une tendance qui se charge d’une force d’identification qui finit par devenir une croyance, une mémoire qui se cristallise, que nous ressert le mental jusqu’à la prise de conscience.

Ces pensées finissent par nous envahir créant ainsi les peurs du rejet, de l’abandon, des doutes et des incertitudes nous amenant l’illusion, enfermant l’Etre qui ne peut plus s’exprimer. Lorsque que ces pensées se manifestent, elles nous englobent et prennent toute l’attention de notre  champ d’énergie d’identification.

Comment y remédier ?  D’abord sentir leur présence sans les rejeter, être conscient de cette force. Aller chercher d’où elles viennent, qui est le ou la victime en nous, trouver l’origine, aller lui parler, discuter avec elle.

Pas chose facile ! me diriez-vous. Parce qu’on peut avoir peur de rencontrer ces espaces-là. Noter ce qui vient spontanément. C’est dans cette connexion qu’on obtient les réponses quant à l’origine de ces prises de chou.

Faire ce travail sans jugement, sans les combattre ni les rejeter juste une rencontre avec ce qui va permettre la libération de ce qui pollue le quotidien.
Lorsque j’ai pris conscience de cela, j’ai pris une feuille et  je notais ce qui me venait spontanément. Des mots émergents de l’inconscient jusqu’à ce qu’une image de moi quelques temps avant la naissance me vient à l’esprit. Ce fameux passage ou j’ai failli ne pas venir au monde.

Dès lors, après avoir posé tout le côté négatif qui se déversait sur la feuille, pleurer cette partie de ma vie, une légèreté se manifesta laissant libre aux mots joyeux trotter dans ma tête : liberté, joie, rencontre, force etc. Remerciant la Vie de m’avoir montré cette information clé dans mon évolution. Je rends Grace à cette expérience.

Ce travail demande du temps et de la persévérance. Plus on est dans cette démarche de comprendre notre fonctionnement plus les pensées d’identification et les liens du conditionnement disparaissent laissant l’Etre se réveiller. Un cœur plus léger on regarde l’avenir avec plus de foie et de confiance. Et rien ne peu plus contrarier ce chemin que nous traçons…

La Voie Est libre…

Samia AÏSSAOUI

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